Précédemment dans L'Aigle de Rome

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Précédemment dans L'Aigle de Rome

Message par Orital » dim. mai 21, 2023 2:43 pm

IMPERATOR. L'AIGLE DE ROME
Introduction cinématique

Notre histoire commence alors qu’un jeune Gladiateur rentre des arènes de Nîmes pour se rendre à Rome. Alors qu’il traversait les Alpes, Alexandros fut attaqué par une dizaine de malandrins qui avaient été engagés pour le tuer discrètement. Bien qu’Alexandros soit un combattant émérite, de la lignée d’Hercule en personne, il fut submergé par le nombre mais parvint néanmoins à tous les terrasser au terme d’un combat épique et glorieux.

Malheureusement, Alexandros était terriblement blessé, aux portes de la mort. Alors qu’il se voyait déjà aux champs Élysées en compagnie de ses ancêtres, un voyageur arriva à l’endroit du massacre. Faustius marchait d’un bon pas et regardait régulièrement derrière lui, comme s’il était suivi par un démon en vadrouille. A tel point qu’il faillit ne pas s’arrêter et poursuivre sa route de peut d’être rattrapé. Mais le cœur des hommes est ce qu’il est, et Faustius s’arrêta. Alexandros le vit imposer ses mains légèrement bronzées et il se sentir immédiatement revenir parmi les vivants. Faustius s’occupa du Gladiateur et la Destinée dut décider que sa bonne action méritait d’être récompensée car la chose qui le suivait n’apparut pas au bout du chemin.

Nos deux nouveaux compagnons reprirent la route ensemble, et sereins, bien que les blessures d’Alexandros soient encore graves. Ils arrivèrent dans une ruine étrange dans laquelle une centurie romaine s’était implantée. Elle était dirigée par un jeune magistrat du nom d’Alessus. Alessus appartient à une famille autrefois renommée mais aujourd’hui en déclin, et il espère bien redorer le blason de la famille Décimus. Il prit en charge les deux voyageurs et Alexandros put se reposer et guérir de ses blessures, toujours sous l’oeil vigilant de Faustius. Les deux compères échangeaient régulièrement avec Alessus. Ou plutôt, Alessus venait souvent les voir car il devait partager ses inquiétudes mais sans inquiéter ses hommes, au moral fragilisé par les rumeurs des dernières semaines.

En effet, les légionnaires racontaient avoir vu, ou au moins aperçu, des formes fantomatiques la nuit, et dans le camp fortifié se répandaient des rumeurs d’attaque imminente. Sous la pression de ses hommes, Alessus fit mander une prophétesse de Rome. Octavia annonça devant les soldats réunis qu’un grand malheur allait s’abattre sur eux, mais que la Gloire de Rome rejaillirait sur eux tous s’ils tenaient bon en leur coeur et faisaient face au Mal ensemble …
La nuit suivante fut en effet la plus dramatique que nos quatre personnages eurent à vivre jusque là. Alessus dirigeait ses hommes d’une poigne de fer, tandis qu’Alexandros, entièrement remis de ses blessures, coupait, tranchait et tailladait à tour de bras. Faustius, lui soignait les blessés au fur et à mesure qu’ils arrivaient à l’infirmerie, pendant qu’Octavia, juchée au plus haut du camp, exhortait les hommes à se battre et à tenir bon, au nom de Rome ! Avec des élans dramatiques dignes du grand auteur grec Euripide en personne.

Nul n’a pu réellement dire ce qu’ils affrontèrent cette nuit-là. Une brume épaisse envahissait le champs de bataille, pendant qu’un orage inondait le sol et rendait les armes glissantes. Des éclairs zébraient le paysage et certains légionnaires crurent voir des hommes au visage émacié et aux orbites vides. D’autres crurent assister à un véritable duel entre les divinités : d’un côté, Hercule, fils de Zeus divinisé, Trivia et ses sombres rayons et Vénus les soutenant. Et de l’autre, Mars et Minerve, divinités guerrières, soutenu par la fureur de Neptune en personne.

Le lendemain matin, nulle trace de divinités, rien que la mort. Des corps gisant de partout, dans la boue et le sang. Alexandros était couvert de sang, et pas que le sien, mais il était en vie. Alessus avait dû lui aussi dégainer le glaive. De leur côté, Faustius et Octavia soignèrent les blessés et les mourants. Au final, ce n’était qu’une simple attaque de rebelles mais qu’importe, la Gloire de Rome rejaillit sur nos quatre héros qui furent acclamés par les légionnaires.
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I/ INSURRECTIONS À ROME (Roma ausum excuteret), -88 av. J.-C

Message par Orital » sam. juin 03, 2023 12:59 am

1. Une séance mouvementée
Et memorabilis sessionem

Nous retrouvons nos quatre personnages quelques mois plus tard, en -88 avant notre ère, à Rome et plus précisément au forum.

Alessus se rend au Sénat, escorté par Alexandros, tandis que Faustius rend visite à Octavia au temple. Le contexte politique est très tendu. Les marianistes (populares) sont opposés aux partisans de Sylla (optimates). Ce dernier a été élu consul avec son allié Rufus et son armée est la plus puissante de Rome.
Les joueurs ont décidé d'être dans le camp des populares, les réformateurs favorables à l'élargissement de la citoyenneté romaine aux italiens au détriment des aristocrates romains.

Au cours de la séance, le tribun Sulpicius propose une loi qui va dans le sens des populares alors qu'il était lui-même dans le camp des Optimates. Le Sénat devient houleux, les consuls Sylla et Rufus mettent fin à la session et proclament des jours fériés, repoussant ainsi le vote. Des bandes partisanes déboulent sur le forum et celui ci se transforme en champ de bataille.

Les consuls s'enfuient mais Alexandros les poursuit seul avec détermination, pendant qu'Alessus tente de ne pas se faire assassiner. Octavia invoque un orage sur le forum pour disperser les émeutiers tandis que Faustius contourne les combats pour rejoindre Alexandros.

Alessus finit par se frayer un chemin vers le temple d'Octavia suite à l'intervention dramatique de cette dernière qui tente de soigner les blessés. Le fils de Rufus est notamment égorgé par des populares.

Alexandros rattrape les consuls et leurs gardes et se jette sur les dignitaires, tranchant la tête du premier et coupant le bras droit de Rufus. Il découvre avec stupeur que la tête qui roule à ses pieds n'est pas celle de Sylla et il l'aperçoit en effet dans une autre rue sur sa droite.

Faustius arrive quelques instants plus tard, alors qu'Alexandros s'est déjà élancé à nouveau en ignorant les gardes, et parvient à stabiliser Rufus sous les yeux stupéfaits des gardes. Alexandros se retrouve seul au milieu de huit gardes mais tente d'aller au bout de sa mission et invoque l'aide de son ascendant divin. Un rocher de la largeur de la rue apparaît et commence à rouler dans sa direction, menaçant d'écraser Sylla et ses hommes au passage. Sylla et Alexandros parviennent à s'enfuir par une allée latérale mais les gardes finissent écraser.

Sylla profite de sa connaissance des petites rues de Rome pour semer Alexandros, toujours très déterminé, et arrive enfin à la domus de Rufus. Ce dernier est rentré chez lui, escorté par Alessus après que Faustius l'ait lui amené avec ses gardes restants. Les marianistes encerclent la domus mais celle-ci est lourdement protégée et une attaque frontale n'est pas envisageable. Marius compte proposer des négociations au petit matin.

Cependant, Alessus l'un de ses partisans se trouve malheureusement à l'intérieur et peut représenter un otage qui pèserait dans les négociations. Les joueurs hormis Alexandros rentrent dans la demeure pour y semer la confusion. Faustius fait croire qu'Alexandros est rentré dans la domus en donnant son apparence à l'un des gardes. Octavia proclame une prophétie qui encourage les deux camps à négocier. Au final, Alessus se retrouve en tête-à-tête avec Sylla qui est prêt à lui faire une proposition...

2. Marché de dupes : Négociations
Mercatus injuriosum


Après une nuit bien agitée, nos personnages ont permis aux populares d'obtenir des négociations avec Sylla et les optimates.
En effet, Alexandros, aidé de ses camarades, a réussi l'exploit d'enlever le consul Rufus en sautant de la fenêtre de sa chambre en portant ce dernier dans les bras. Les populares se sont ainsi retrouvés en position de force.
Alessus s'est porté volontaire pour servir de médiateur auprès de Sylla mais le jeune Marius a finalement été choisi par son père pour l'accompagner.
Octavia a vu ainsi sa prophétie se réaliser : les émeutes se sont arrêtées et les négociations ont pu avoir lieu.
Sylla consent à laisser la loi réformatrice de Sulpicius être votée mais en échange, il obtient le droit de mener les legions contre la menace que représente Mithridate VI.

Marius envoie nos héros au camp avant que Sylla n'y arrive. Alexandros prend temporairement le commandement d'une decurie tandis que chacun prend ses marques et se prépare à l'arrivée de Sylla. Leur but est simplement d'informer Marius des décisions de Sylla si nécessaire. Ils doivent donc faire profil bas.
Quelques jours après l'arrivée de Sylla, Rufus arrive lui aussi au camp mais porteur de mauvaises nouvelles : les populares ont destitué Rufus du consulat et confié le commandement des armées du Pont à Marius. Celui ci devrait arriver prochainement pour remplacer Sylla.
A cette annonce, Sylla informe ses hommes qu'ils vont être remplacés et ainsi privés d'un butin glorieux. Les légions se révoltent et décident de briser le pomerium et de marcher sur Rome pour renverser les populares du Sénat.
Les officiers supérieurs refusent de commettre un tel sacrilège et déposent leurs insignes.
Des postes sont à pourvoir pour des personnages ambitieux. Faustius fait un pas en avant et Sylla l'acclame devant ses 36 000 hommes comme celui qui a sauvé la vie du consul Rufus...

3. Marché de dupes : Sylla contre-attaque
Mercatus injuriosum


Faustius obtient un poste d'espion au service de Sylla pendant qu'Alexandros organise son départ vers Rome pour informer Marius, avec l'aide météorologique d'Octavia. De son côté, Alessus décide de conserver son poste de centurion dans un premier temps pour tenter de faire changer d'avis Sylla. En vain. Il décide alors de déserter devant l'état-major et se retrouve aux fers.

Alexandros parvient à intercepter un messager et s'empare de son cheval pour se rendre plus rapidement à Rome. Pendant ce temps, l'armée de Sylla se met en marche et met en pièce une délégation de tribuns venus prendre le commandement au nom de Marius. Marius tente de gagner du temps avec Alexandros pour que ses légions aient le temps de rejoindre Rome.

A Rome, Sylla commence le siège et demande à Faustius et à d'autres équipes de prendre des portes et d'en garder le contrôle pour permettre à ses légions de rentrer dans la ville. Octavia et Alessus font entrer Faustius et ses hommes dans la ville, se faisant passer pour des populares (le contraire n'ayant pu être prouvés, et eux mêmes ne savent plus trop où ils en sont). Alessus convainc le Sénat de faire arrêter les partisans des nouveaux généraux fidèles à Sylla pendant qu'Octavia demande conseil auprès de son mentor.

Faustius, espion au service de Sylla, se rend à son laboratoire puis finalement décide de retourner auprès de Sylla mais il est trop tard. Une autre équipe a réussi à prendre la porte sud et l'attaque de la ville commence ! Alexandros se jette dans la mêlée et parvient à reprendre la position tandis qu'Octavia met Marius en lieu sûr, dans le temple de Justia que les soldats n'osent effectivement pas profaner. Faustius libère les prisonniers, les officiers supérieurs qui avaient refusé de briser le pomerium pendant qu'Alessus tente en vain de capturer des fidèles de Sylla.
Grâce aux actions héroïques de nos personnages, la bataille évolue en faveur des populares de Marius, malgré leur évidente infériorité numérique face aux six légions de Sylla. Les renforts de Marius arrivent à point nommé pour tenter d'empêcher les armées de s'enfuir avec l'aide de Faustius et de ses officiers libérés (ainsi qu'un petit coup de main divin du Tibre).

La victoire semble assurée mais les personnages cherchent à arrêter Sylla pour de bon ! Faustius invoque l'aide de Trivia et un nuage épais comme la mort recouvre le champ de bataille. Un éclair d'énergie sombre frappe de plein fouet Sylla et son état major. La déroute est totale mais Sylla survit ...

Épilogue
Quatre ans plus tard, en -84 avant notre ère, le Sénat est dominé par les populares grâce aux actions de nos héros. Le Consul Cinna, assisté de Carbo, représente les populares depuis la mort de Marius, quelques mois après le siège de Rome. Sylla a poursuivi la campagne contre Mithridiate VI et les rumeurs sur son retour en tant que général victorieux se répandent à Rome.
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II. LE MARIAGE DE CÉSAR (César Nuptia), -84 av. J.-C

Message par Orital » ven. sept. 22, 2023 8:37 pm

1. Fête Romaine
Romani Festum

Un nouveau Soleil se lève sur le Forum Romain, haut lieu de la vie de la République de Rome qui vit pourtant des heures sombres.
Après avoir été invités à l'anniversaire de mariage de Jules César, nos Fils et Fille de Rome sont confrontés à un choix : Faire chanter Cinna, certes, mais en faveur d'eux mêmes ou de Jules César ?
- Alexandros espère bien obtenir un moyen de protéger définitivement sa famille, mais quelle décision le permettrait il ?
- Alessus y voit une opportunité politique, mais vaut il mieux régner dans l'Ombre ou dans la Lumière ?
- Faustius a cru apercevoir une Ombre le suivant dans une ruelle, la Chose le poursuivrait il encore ?
- Octavia n'a pas reçu de consignes particulières de son Bienfaiteur, serait-ce en réalité un test ?

2. Jeux d'intrigue
Ludi fraudulentia

Une prophétie homérique
La prophétesse Octavia a la mine grave et déclare sur son ton théâtral habituel : "L'art théatral d'Alessus provoquera la colère de Jupiter qui frappe le Gladiateur Alexandros. Ce dernier sera peut être sauvé par le talent du guérisseur Faustius."

Alexandros décide d'aller se coucher après sa nuit bien arrosée. Pendant ce temps, Alessus et Faustius se rendent à la Domus de Cinna. Alessus demande la main de Cornelia, la fille du consul, et se présente à elle. Il lui déclame merveilleusement sa version libre, voire libérée, de l'Iliade de l'Odyssée par Homère. La jeune fille est sous le charme, et les serviteurs se pressent pour écouter notre héroïque poète.
Mais alors que le ciel était d'un bleu magnifique depuis le lever du soleil, l'air devient lourd et un orage menace d'éclater. Voyant cela, Octavia comprend que sa prophétie est en marche. Elle se se précipite au ludus d'Alexandros, le croyant en danger. Pendant ce temps, Faustius profite de la diversion du poète Alessus pour fouiller la villa de Cinna mais manque de se faire repérer.
Octavia et Alexandros, mal réveillé et à peine convaincu, se dirigent vers la Domus de Cinna. Si Alexandros se porte bien, alors la prophétie viserait elle Alessus, se demande Octavia. Mais l'orage éclate alors qu'ils sont sur la route. Alessus panique face à cet orage terrible. Jamais Rome n'avait été témoin d'une telle violence. Mais il parvient cependant à rassurer ses spectateurs et se met à l'abri avec Faustius. Des éclairs frappent les toits des maisons, des tuiles tombent sur les passants dans les rues. Un éclair puissant frappe une maison près d'Alexandros qui se retrouve enfoui sous le mur qui vient de s'écrouler sur lui.
Octavia invoque l'aide de Justia pour dégager Alexandros des décombres. L'orage se termine. Alessus sort de la Domus en compagnie de Faustius qui, voyant Alexandros, se précite pour le soigner et le guérit miraculeusement devant les passants ébahis.
La prophétie d'Octavia s'est accomplie, clame t'on dans les rues de Rome.

Le parcours d'une lettre
Alors que nos héros se reposent à l'auberge, Alessus reçoit une missive de sa promise qui l'invite à la rejoindre au soir. Le sénateur rédige immédiatement une réponse qu'il transmet à Faustius, alors que Syllaque, le messager de Cinna, est saoulé par Alexandros et mis dans un lit de l'auberge.
Faustius se rend auprès de César pour négocier un accord avec le jeune tribun. Il lui donne la lettre d'Alessus, preuve qu'ils convoitent effectivement la même femme. César se saisit de la lettre et la détruit. Il écrit une autre lettre, en imitant l'écriture de son cousin et la remet à Faustius pour Cornelia avec une autre lettre de sa main qu'il avait déjà rédigée.
Faustius se rend à nouveau chez Cinna mais sous les traits du pauvre Syllaque. Il est intercepté par Cinna, à qui il montre la lettre d'Alessus réécrite par César. La jugeant lamentable, Cinna décide de l'écrire lui même mais peine à imiter l'écriture d'Alessus. Faustius remet la lettre parfumée de César à Cornelia puis retourne à l'auberge.
Au soir, Alessus se présente et rejoint Cornelia, encore sous le charme, mais perturbée par la piètre performance littéraire après son exploit poétique de l'après-midi. Il parvient cependant à comprendre que cette lettre provient de Cinna et révèle l'odieuse machination dont il est la victime. Cornelia est ainsi rassurée et les deux amoureux passent une belle soirée.
pendant ce temps, n'ayant pas informé Alessus de leur plan, les trois compères, Alexandros, Octavia et Faustius entrent dans la Domus sous une autre apparence et fouillent le bureau de Cinna. Ils repartent sans un bruit avec le coffre fort de Cinna et des preuves compromettantes sur le consul.
Alors que Cinna rentre vers 21 heures, il est interpellé par Alessus. Les deux politiciens se rendent au bureau de Cinna et constatent l'effraction commise. N'ayant pas été prévenu, Alessus est tout aussi surpris que Cinna et craint d'avoir été doublé. Les deux hommes confirment le mariage futur entre Alessus et la fille de Cinna, mariage qui scellera une alliance politique entre les marianistes et le parti d'Alessus.

L'heure du choix
L'enquête concluera que Cinna a été odieusement trahi par son serviteur qui n'a pas donné signe de vie depuis. Des témoins auraient même vu deux hommes jeter le malheureux dans le Tibre, mais ils ont eux-mêmes disparu peu après.
Le lendemain, Jules César retrouve le groupe au forum romain pour y renégocier son offre. Mécontent, il accepte le mariage d'Alessus mais ne compte pas s'en arrêter là.
Une semaine plus tard, le mariage est prononcé mais César a réussi à obtenir une charge religieuse : Cinna le nomme Flamen de Jupiter, charge inoccupée depuis le suicide de son prédécesseur. Mais le jeune politique ne semble pas ravi. En effet, il comprend que cette charge s'accompagne d'obligation qui l'empêche entre autre de quitter Rome et surtout de se présenter au poste de consul. Le même jour, Jules César épouse Servilia après avoir répudié Cossutia que Faustius épouse à son tour, accédant ainsi à une grande fortune.
Quelques jours plus tard, Cinna est exécuté par ses hommes après avoir appris ses détournements de leur solde. Alessus se jette sur l'occasion et obtient le poste de consul.
Gloire au consul Alessus, Avé !

La peste italienne
A peine en poste, Alessus doit gérer une épidémie. Des milliers de morts sont recensés, une décision doit être prise au plus vite. Faustius et Octavia tente de sauver un maximum de monde. Tout le monde ignore d'où vient ce fléau, hormis Faustius qui en est le créateur volontaire. Ce dernier s'enrichit abusivement jusqu'à ce qu'Alessus se décide à implorer l'intervention de Vénus dont il est le descendant. La déesse écoute la supplique de son enfant et ses rayons baignent la Cité Éternelle chassant les nuages de maladie. La ville est sauvée mais la peste italienne aura tué 39 000 personnes en seulement 4 jours. Sans l'intervention rapide du consul Alessus et son lien privilégié avec Venus, le monde romain aurait pu s'effondrer.
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III. Le retour de Sylla (De reditu Sullana), -82 av. J.-C

Message par Orital » ven. nov. 03, 2023 11:59 am

Une deuxième guerre civile éclate suite au retour triomphal de Sylla en Italie. Il est rejoint par les légions du jeune Pompé et par celles de Crassus.
Les deux consuls populares, Alessus et Carbo, doivent gérer cette crise. L'armée des populares est bien plus nombreuse et enrichi du butin de la campagne de Sylla et du financement conjoint de Pompé et Crassus, parmi les plus riches du monde romain.

1. Le Sénat en guerre
(In Senatu Bellum)

Alors qu'Alessus se rend au Sénat comme à son habitude, de bon matin pour la première séance de la journée, un assassin tente de lui ôter la vie en pleine rue de Rome. Il est vrai que les assassinats de sénateurs sont devenus courants dans la ville, depuis le retour de Sylla. Heureusement pour le consul, ce dernier ne se déplace plus sans son garde du corps et ami, le héros de l'Arène Alexandros qui déjoue très facilement cette tentative. Ce dernier préfère d'ailleurs rester à Rome plutôt que de partir exterminer son ennemi dont il vient de découvrir la dernière base.
Pompé et Crassus demandent au Sénat de donner la ville à Sylla dont l'armée les surpasse en tout point, afin d'éviter un bain de sang. Le général victorieux n'hésitera pas à briser le pomérium une seconde fois si nécessaire car il sait que les dieux le soutiennent, lui ayant apporté la victoire contre Mithridate.

2. La diplomatie de la dague
(De artibus pugionem)

L'enquête est confiée au sénat tandis que nos héros tentent de trouver un moyen d'arrêter le conflit. La décision est finalement prise et ils se rendent auprès de Sylla pour négocier la paix. Cependant, ils profitent de leur voyage en Italie pour lever des troupes supplémentaires qu'ils envoient à Rome pour renforcer les défenses de la ville.

3. Espoirs déçus
(Spes elidantur)

Sylla ne se laisse pas convaincre et affirme vouloir briser le pomerium si nécessaire. Face à un tel avenir sacrilège, la colère des Dieux invoquée par Octavia s'abat sur le campement du général impie. Nos héros ont eu beaucoup de chance de s'en sortir indemne, contrairement à la majorité des légionnaires ennemis. Désormais, les forces sont égales.
Alessus s'avance et réclame un duel de champions pour résoudre cette crise. Sylla s'avance à son tour. Les deux leaders se toisent, une arène composée des légionnaires se forment. L'avenir de Rome se joue à cet instant.
Épuisé par les dernières heures, Sylla met cependant toutes ses forces dans son assaut. Face à lui, se tient Alessus, le leader des populares et des modérés, davantage connu et réputé pour sa diplomatie que pour sa martialité. Mais Alessus est honorable et sait qu'il risque sa vie pour sauver le plus grand nombre de Romains. Il s'arme de courage et pense à l'honneur de sa famille qu'il cherche tant à restaurer. Alessus se défend difficilement contre les assauts répétés de Sylla et, contre toute attente, le met à terre.
Les spectateurs, qui ont oublié de quel camp ils étaient, unifiés par cet instant de grâce, prononcent la mort de Sylla. Alessus exécute la volonté de son peuple et terrasse l'ancien héros de Rome, alors que celui ci allait lâchement le poignarder dans le dos sans l'intervention décisive de la flèche de Faustius.

Ainsi s'achève la deuxième guerre sociale, remportée une seconde fois par les Marianistes face aux populares.
Le jeune César décide de renoncer à sa charge de Flamine de Jupiter pour entamer une carrière militaire et défendre Rome contre Mithridate dont la menace pèse toujours. Il fait appel à nos héros pour l'accompagner en Grèce et se partager la gloire des victoires...
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IV. Le siège de Mytilène (Mytilenae Obsidione), -81 av. J.-C

Message par Orital » ven. janv. 19, 2024 12:30 pm

1. Blocus et contrebandes
(Obsidionis adzariae)

Les Héros se rendent à l'île de Délos afin de rejoindre la flotte romaine du général Lucius Licinius Lucullus. Lucullus vient renforcer le blocus de Mytilène face aux pirates et les Héros ont pour mission d'empêcher les pirates de ravitailler la ville tombée aux mains des Perses.
Au cours des semaines qui suivent, les Héros arrêtent plusieurs navires de pirates mais Lucullus se rend compte la tâche dépasse ses effectifs. Il profite de l'arrivée de son légat, Jules César, pour envoyer ce dernier chercher des renforts pour encercler entièrement l'île. Jules César demande aux Héros qu'il connaît bien maintenant, de l'accompagner.

2. La Reine de Bithynie
(Regina Bithynia)

Hospitalité orientale
Jules César et les Héros se rendent en Bithynie pour y solliciter l'aide de son roi Nicomède IV. Ils sont chaleureusement accueillis par le roi et son chancelier Barzane. Un festin est organisé en l'honneur de la délégation romaine, des cadeaux sont échangés y compris celui d'un ambassadeur de perse, un certain Chrestos, qui fait scandale en plein banquet face au rapprochement entre Nicomède et Rome.

Mille et une nuits
Faustius prend l'apparence de Chrestos et commence à enquêter sur son compte. Il apprend rapidement que le Perse a prévu d'empoisonner Jules César. Le goûteur du roi a ingéré régulièrement, sans le savoir, le poison en petite dose et y est devenu immunisé. Étant alchimiste, Faustius comprend le risque de cette mithridatisation et se précite auprès de César pour l'empêcher de boire ledit poison.

Contre-enquête
Les Héros découvrent également que la chancelier Barzane est complice de cette tentative de meurtre et ils convainquent Nicomède de sa culpabilité. Reconnaissant, Nicomède offre à César dont il semble devenu très proche en quelques jours, suffisamment de navires pour verrouiller le blocus de Mytilène

3. la chute de Mytilène
(In ruina eius taciturnitatem)


L'ultimatum
Fort de ces renforts, Lucullus fait durer le siège pour s'enrichir du butin des pirates arraisonnés mais Hyrradios, le dirigeant de la cité finit par lui lancer un ultimatum : il ordonne l'arrêt du blocus sous peine de quoi, dix citoyens romains retenus captifs dans la ville seront exécutés chaque jour.

Des plans sans accroc
Les Héros décident d'infiltrer la ville, la sachant très affaiblie par le manque de ravitaillement. Ils parviennent à atteindre Hyrradios et font ouvrir les portes de la ville. Lucullus ordonne alors l'assaut et le pillage de la ville.
Jules César et les Héros reçoivent une couronne civique, la plus glorieuse décoration militaire, pour avoir sauvé des concitoyens romains.

Épilogue
- César demeure en Asie pour échapper à la vengeance de Sylla et poursuit la guerre contre Mithridate, puis rentre à Rome en -80 av. J.-C
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V. Les pirates de Cilicie (Piratis et Ciliciam), -75 av. J.-C

Message par Orital » ven. janv. 19, 2024 12:34 pm

1. La rançon d'un roi
(Rex pretium)


La charge du gouverneur
Endetté pour élargir son réseau politique, César s'est rendu à Rhodes pour y développer ses talents oratoires auprès de Molon dont la renommée s'étend jusqu'à Rome. Malheureusement, le jeune descendant d'Énée a été capturé par des pirates qui en demandent une rançon de vingt talents d'or.
Les Héros se rendent à Pergame, auprès du gouverneur Marcus Juntus, pour venir en aide à Jules César. Ils retrouvent Posca, l'esclave de César, qui vient d'être libéré pour informer le gouverneur que les pirates demandaient désormais cinquante talents d'or. S'agissant d'une somme astronomique, le gouverneur ne sait pas comment faire pour rassembler une telle somme sans provoquer de révolte dans la province.

Pour quelques sesterces de plus !
Posca prend à part les Héros pour les informer des réelles intentions de son maître. César compte utiliser la rançon pour monter une flotte et se venger des pirates. Posca part en Bithynie pour demander le reste de la rançon à Nicomède, devenu proche de César. Les Héros l'accompagnent et récupèrent la rançon sans encombre.

2. La libération de César
(Liberatio Caesar)

Les Héros trouvent deux pirates dans une taverne de Pergame, suite aux aventures malheureuses de la jeune Décima, fille d'Alessus. Une fois interrogés, les pirates révèlent l'emplacement de l'île où est retenu César.
Après une infiltration rondement menée, les Héros parviennent à libérer César de sa prison en le faisant descendre la falaise en rappel. César récompense généreusement ses sauveurs et devient proche de la jeune Décima qui a décidemment besoin d'un protecteur.

Épilogue
- César entreprend de pourchasser les pirates et les fait crucifier après les avoir égorgés.
- César épouse Décima avec l'accord de son père Alessus, scellant ainsi une alliance politique entre les deux marianistes.
- Alexandros participe à la guerre contre la Perse et est nommé Directeur de la nouvelle arène à Rome, l'Alexandrisée
- Octavia, devenue propriétaire terrienne, aide au ravitaillement de l'armée de César
- Faustius commerce avec l'Asie des épices et des herbes, sa flotte commerciale devient prospère.
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VI. La révolte de Spartacus (Spartacus defectione), -71 av. J.-C

Message par Orital » ven. janv. 19, 2024 12:35 pm

La troisième guerre civile fait rage depuis deux ans suite à la révolte des gladiateurs du ludus de Batiatus, menée par Spartacus.

1. Escarmouche et décimation
(Fecit atque decimation)


Le chat pari, la souris danse
Crassus a ordonné à son fils et légat, Tibérius, d'obtenir des informations mais d'éviter tout conflit avec les gladiateurs qui se sont emparés de Thurium. Mais ce dernier veut faire ses preuves et demande aux Héros de mener une opération de renseignement.
Les Héros découvrent que les gladiateurs ont un accord avec les pirates d'Héraklion. Ils rencontrent même Spartactus en personne, avec ses fidèles lieutenants. La rencontre aurait pu virer au drame sans l'intervention de Vénus qui convainc les gladiateurs de laisser la délégation romaine partir en échange que Rome laisse les gladiateurs en paix à Thurium.

Comme un chien qui saute sur un os
Apprenant que Spartacus est en dehors de la cité, Tibérius désobéit à son père et ordonne d'attaquer le chef de la révolte. Les Héros décident de faire respecter les ordres de Crassus et maîtrisent le jeune légat. Sous les ordres du général Alexandros, des éclaireurs sont envoyés aux abords de la cité pour la surveiller.

Gloire ou décimation
De retour, Crassus apprend que son fils lui a désobéi et ordonne la décimation de sa cohorte, ce qui n'était pas arrivé depuis des lustres. Tibérius se voit forcé d'exécuter son propre ami, Savonnius.

2. La tanière des loups
(Lupi lacum)


Infiltrer Thurium
Crassus ordonne à César de prendre la ville en s'infiltrant à l'intérieur. César demande aux héros de l'accompagner dans cette mission qui les couvrira tous de gloire en cas de succès. Ils décident de se déguiser, César se rase les cheveux, puis se dirigent vers la Porte ouest où se pressent une horde d'esclaves en fuite.

Trouver un moyen d'entrer
César et les Héros parviennent à franchir les contrôles à la porte et explorent la ville qui se révèlent bien trop petite pour le nombre d'esclaves et de gladiateurs présents. Nul doute que le départ est proche vers un espace plus grand.

L'assaut
César et les Héros piègent des points stratégiques de la ville pour déclencher plusieurs incendies afin de libérer les prisonniers romains et d'ouvrir les portes dans la confusion générale. Crassus lance ses troupes à l'assaut de la ville, Spartacus est arrêté par Alexandros et sera exécuté pendant les jeux que ce dernier organisera.

Épilogue
- Pompée, vainqueur en Hispanie, et Crassus, vainqueur de la guerre civile, sont désormais les hommes forts de Rome et sont élus consuls en -70
- Pompée, Crassus et Jules César forment alors secrètement le premier triumvirat
- Pompée réorganise la Mare Nostrum et triomphe de la piraterie, laissant le Sénat respirer seulement trois mois le temps de son absence
- César débute une ascension fulgurante. D'abord tribun, puis questeur en Hispanie, il est Édile en 65 av. J.-C.
- César emprunte massivement à Crassus pour organiser avec Alexandros des jeux alignant un nombre record de gladiateurs (640)
- César fait condamner des sénateurs corrompus, mais échoue à faire condamner Catilina, en campagne contre Cicéron pour le poste de Consul.
- César et Cicéron s'opposent régulièrement, Cicéron parvenant à protéger ceux que César veut faire condamner.
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VII. La Conjuration de Catilina (De Coniuratione Catilinae), -63 av. J.-C

Message par Orital » dim. mars 10, 2024 3:34 pm

1. Un sesterce est un sesterce
(Hs nummo sestercio est))


Les Héros sont engagés par le Collège de l'Esquilin pour recouvrir les dettes des débiteurs du Collège. Ils parviennent à faire payer l'artisan Marcus ainsi que l'ensemble des personnes sur leur liste, sauf un, un certain Jules César. Décima qui cache son identité au Collège, parvient à régler une partie de la dette, tandis que Sextus, le fils adoptif d'Octavia, apporte la somme manquante.

2. Le nid du serpent
(Anguis ex nido)

Quelques semaines plus tard, les Héros sont invités à la villa de Crassus. César ne tarit pas d'éloges à leur encontre, si bien que Crassus décide d'utiliser leurs compétences à ses fins. Les Héros seront dépossédés de leurs biens et seront bannis par le cousin de César, afin d'être approché par une mouvance de conjurés. Crassus et César cherchent à savoir si cette conjuration a des chances d'aboutir avant de potentiellement les rejoindre.
N'ayant pas leur mot à dire, les Héros se retrouvent condamnés avec ordre de quitter Rome.
Ils sont effectivement approchés par un homme encagoulé qui les invite à une réunion le soir même, dans le bois des Furies.
Sur place, les Héros découvrent que la conjuration est dirigée par Catilina, un homme politique qui a échoué à obtenir le poste de consul. Les héros découvrent également l'identité de quelques conjurés, tous des sénateurs influents qui ont eu à souffrir du Sénat et de diverses spoliations et déceptions.
Informés par l'intermédiaire de Posca, Crassus et César informent les Héros de leur décision ...

3. Le dilemme de Cicéron
(Ciceronis ad dilemma)

La campagne fait fureur et Catilina assigne des tâches à nos héros. Ceux-ci ont besoin de recueillir plus d'informations sur les capacités de la conjuration pour César et Crassus et acceptent ainsi d'aider Catilina à gagner les élections. Malheureusement, Catilina est à nouveau battu. Murena est élu et s'attire les foudres du vaincu qui l'accuse d'avoir truqué les élections.
Catilina demande aux Héros de trouver des preuves incriminant Murena qui se révèle avoir bel et bien acheté des voix mais les preuves importantes disparaissent mystérieusement. Cicéron obtient ainsi l'acquittement de Murena, l'accusation n'ayant pu apporter de preuves solides.
Les Héros reçoivent le médaillon aux serpents avec un lieu de rendez-vous pour le lendemain soir : Catilina a décidé de lancer la conjuration.

4. Le serment des conjurés
(conjurati iusiurandum)

Le matin suivant, la rumeur se propage : Cicéron vient d'échapper à un assassinat. Cicéron apostrophe violemment Catilina au Sénat. César et Crassus doutent désormais des capacités réelles des conjurés et décident de se retirer. Les Héros décident d'informer César et Crassus afin de capturer l'ensemble des conjurés lors de la réunion du soir.
Les Héros se rendent au rendez-vous et sont menés par les égouts de Rome jusqu'à la Domus de Porcius Laeca. Catilina demande à chacun de révéler son visage puis de boire dans une coupe remplie de sang afin de sceller leur alliance. La milice arrive, Catilina prend la fuite mais sera retrouvé dans une mare de sang dans l'atrium de la Domus.

Épilogue
César et Crassus félicitent les Héros pour avoir sauté Rome, le Sénat et la République.
Cicéron fait exécuter sommairement des conjurés et se voit ainsi forcer à l'exil par le Sénat.
En 60 av.J-C, Pompée, Crassus et César forment en secret le premier triumvirat.
César est nommé pontifex maximus, puis propréteur en Bétique et devient finalement consul en -59 grâce au financement de Crassus
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VIII. L'envol de l'Aigle (Ictu abigente alae aquilae), 59 av. J.-C

Message par Orital » ven. juin 07, 2024 2:01 pm

César a donné sa fille, Julia, en mariage à Pompée renforçant ainsi leur alliance politique. Cependant, ce mariage devient rapidement un mariage d'amour et Pompée se retire à Albe avec son épouse enceinte de plusieurs mois. César légifère ainsi seul à Rome et distribue des terres aux vétérans de Pompée et aux pauvres. Sa popularité auprès du peuple s'envole.

1. Une surveillance rapprochée
(Prope inspectus)

César s'inquiète de l'absence prolongée de Pompée et envoie nos personnages lui rendre visite pour offrir des cadeaux à sa fille et à son enfant à naître. Les personnages ont secrètement pour mission d'espionner Pompée et de s'assurer qu'il ne manigance rien contre César.
Nos Héros sont chaleureusement accueillis dans la villa de Pompée à Rome et constate que le couple s'épanouit à la campagne dans l'attente de la naissance. Bien que Pompée garde des liens avec ses légions et ses officiers proches, les personnages déduisent que César n'a rien à craindre de son puissant allié. Décima, fille d'Alessus, a en effet fouillé discrètement son bureau et n'a rien trouvé de compromettant.
Alors que la nuit tombe, Tiberius aperçoit un groupe suspect dans les jardins de la villa qui se rapproche. Marcella, sœur de Faustius, et Maximus, fils d'Alexandros, se précipitent suite à son appel. Nos héros affrontent les quatre gladiateurs assassins alors que Pompée et ses officiers, tous en armes, sortent des appartements. Apparemment, Pompée s'attendait à une tentative de ce genre et suspectait même les envoyés de César. Les personnages et les forces de Pompée maîtrisent les assassins qui révèlent que leur commanditaire les attend à l'oliveraie.
Sur place, ledit commanditaire, un certain Lucius Vettius a déjà filé. Les gladiateurs ignorent tout de lui mais ont été payés en drachmes, la monnaie grecque, plutôt rare en Italie.

2. Un complot de plus
(A insidiamini amplius)

Dès le lendemain, des rumeurs se répandent : César aurait tenté d'assassiner son allié et rival, le Grand Pompée. Ce dernier est convaincu de la bonne foi des envoyés de César, nos Héros, qui ont risqué leur vie pour le protéger des assassins. Pompée met César hors de cause, et les héros retournent à Rome informer César des derniers événements.
Ce dernier demande à ses fidèles lieutenants de trouver ce calomniateur, Lucius Vettius qu'ils retrouvent dans une insula dans les bas-fonds de Rome. Maximus se joint à une patrouille locale, tandis que Marcella et Octavia examinent l'habitation. Suite à un malheureux accident, rendant une jeune fille orpheline, Amélia. Marcella infiltre l'insula pendant que Décima "occupe" de ses charmes Lucius Vettius et que Maximus et Tiberius surveillent les alentours.
Soudain, un cri retentit dans la cour de l'insula : "Philipus, je t'ai vengé !" Les esclaves se précipitent et découvrent le corps du chien de maison, honteusement égorgé. Ils aperçoivent une fine silhouette qui s'enfuit en escaladant le mur. Maximus et sa patrouille se présentent, alertés par les cris. Profitant de l'agitation et de la diversion de Tiberius et Maximus, Marcella s'introduit à l'étage et fouille les biens de Lucius. Nos Héros maitrisent Lucius Vettius et l'exfiltre discrètement de sa maison par une fenêtre pour l'amener chez Faustius.
Marcella torture affreusement l'ancien gladiateur opportuniste mais ce dernier refuse de parler. Faustius reçoit une visite nocturne de la guilde de Philipus qui se termine par la mort de Lucius Vettius. Faustius est furieux contre Marcella. Cette dernière décide de rendre visite à Philipus et l'assassine de justesse dans son antre.
César décide d'organiser une fête pour rassembler ceux qu'il soupçonne d'avoir engagé ses assassins pour le discréditer. Les personnages mènent l'enquête. Ils découvrent que l'argent a été emprunté à Crassus, l'allié et rival de César, par Caton, un opposant farouche de César au Sénat. Cet argent a en réalité été demandé par Ahenobarbus, le beau-frère de Caton, qui ne cache pas son hostilité envers César qu'il traite de Tyran. Les personnages estiment que cet Ahenobarbus est le commanditaire et en informent César, qui en prend bonne note mais demande de ne pas agir. Alors qu'Ahenobarbus quitte la soirée, Tiberius le rejoint discrètement pour lui assurer de son soutien...

Épilogue
- en -58, César devient proconsul de la Gaule Cisalpine et de l'Illyrie avec trois légions. Grâce à sa popularité, il obtient une prolongation de cinq ans de son mandat, la Gaule Transalpine et une quatrième légion.
- en -57, César nomme Arioviste "Roi des germains et Ami de Rome" pour calmer l'appétit de conquête de ce dernier contre les Éduens. Diviciacos, druide éduen et fidèle de Rome depuis des années, est hébergé chez Cicéron et tente en vain de convaincre le Sénat du danger que représente Arioviste.
- César divorce de Décima, fille d'Alessus, et épouse Calpurnia, fille de Pison, le futur consul, s'assurant ainsi une protection politique.
- Ahenobarbus cite César en justice pour qu'il réponde des illégalités commises lors de son mandat. César rejoint rapidement la Gaule et ne rentre plus à Rome, prétextant qu'il ne peut être poursuivi tant qu'il est au service de la République. Désormais, Pompée dirige seul la cité.
- César confie la gestion de ses affaires à Balbus qui tient nos Héros informés et les soutient dans leur carrière respective.
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IX. La Guerre des Gaules (De bello Gallico), 58 av. J.-C.

Message par Orital » ven. juin 07, 2024 2:02 pm

1. La trahison d'Arioviste
(Quod de proditione Ariovistus)


Dès le début de son proconsulat, César engage la Guerre des Gaules en s'attaquant aux Helvètes qu'il vainc à Bibracte (Mont Beuvray-Bourgogne).
César se tourne ensuite vers les Germains dont des milliers franchissent le Rhin chaque année pour piller les terres des Gaulois d'Alsace. Il se retrouve confronté à Arioviste, alors qu'il l'avait lui-même donné le titre "Ami du peuple romain" et a besoin de l'accord du Sénat pour soutenir les Éduens.

Une étrange disparition
Balbus convoque nos héros pour une mission des plus importantes et n'a confiance qu'en eux à Rome, les ennemis de César étant de plus en plus nombreux et virulents au Sénat, bien que le peuple soutienne César. Le messager de César lui apporte les ordres chaque quinzaine mais il a presque une semaine de retard. Les héros doivent remonter son itinéraire pour le retrouver, lui et son message.
Les personnages remontent la Via Aurelia jusqu'à Pisae en interrogeant les relais de poste, sans obtenir de nouvelles du messager. Sur la Via Augusta, ils apprennent que le messager est passé au relais de Genua dix jours plus tôt. Ils font demi-tour vers le relai de Luna en explorant les alentours de la route à sa recherche. A moins de deux miles de Luna, Marcella aperçoit un laboureur et son cheval mais ce cheval semble davantage taillé pour la course que pour le trait. De plus, l'entretien d'un cheval semble être au-dessus des moyens d'un simple laboureur. Ce dernier est un certain Tullius, un ancien légionnaire qui est aujourd'hui le tenancier du relais de poste de Luna. Nos héros interrogent Tullius et ses laquais, fouillent les environs et le relais de poste. Ils découvrent que Tullius a été engagé par un mystérieux homme du collège de l'Aventin pour intercepter le messager de César. Le corps du malheureux est retrouvé non loin, sous un pont, ainsi que son précieux message codé. Marcella exécute les ennemis de César et reste au relais avec Arthorios, fils d'Alessus, tandis que Maximus et Tiberius retournent à Rome pour apporter le message à Balbus.

Des ennemis à l'affût
Maximus parvient à décoder le message : César demande à Balbus d'obtenir l'accord du Sénat pour soutenir les Éduens contre Arioviste. Si Balbus est passé maître dans les négociations de couloirs, il n'est pas encore à l'aise avec le jeu du discours politique. Maximus décide alors de plaider la cause de César au Sénat contre ses opposants, Caton, Ahenobarbus et dans une moindre mesure Cicéron.
Maximus tient bon face à l'argumentaire scandalisé de Caton, puis aux protestations d'Ahenobarbus et de Cicéron, et obtient sans trop de difficulté le soutien du Sénat en faveur de César et de sa guerre contre Arioviste.
A nouveau réunis, les personnages surveillent de près les opposants de César, en particulier Ahenobarbus. Le magistrat reçoit de nombreuses personnalités dans sa demeure : des opposants notoires de César comme Caton ou Cicéron, Pompée lui même mais il s'agit de manoeuvres politiques d'approche, et enfin deux germains de la tribu d'Arioviste. Ces derniers reçoivent un message oral à destination de leur roi, l'encourageant à tuer César en échange de l'amitié de nombreux sénateurs.
Face à ces nouvelles alarmantes, Balbus charge les héros de prévenir César et de lui apporter la réponse du Sénat. Marcella conclut un accord avec Alessus pour qu'il soutienne le collège de l'Aventin en échange d'un assassinat éventuel à l'avenir. Avant de partir, les personnages demandant à leurs alliés d'intercepter les messagers germains et accusent Ahenobarbus de trahison envers Rome en révélant ses rapprochements avec des ennemis germains. Un seul des messagers est arrêté et tué mais une lettre d'Arioviste incriminant Ahenobarbus est "trouvée" par nos héros. Ce dernier est jugé puis exécuté pour haute trahison. Maximus prend la tête de la cinquième légion qui viendra renforcer les forces de César.

Hérauts de César
Au début du mois d'août, les héros rejoignent César à Vesontio (Besançon) et l'informent des intrigues des derniers mois. César les félicite pour leur loyauté et leur efficacité et leur confie une mission de confiance : il les charge d'être ses ambassadeurs auprès d'Arioviste dont le campement est à seulement neuf kilomètres. Le message de César pour Arioviste est clair : Arioviste doit se retirer avec ses armées, rendre les otages éduens et ne plus provoquer de guerres contre les Éduens et leurs alliés.
Les héros se rendent au camp d'Arioviste et sont reçus par le roi germain après avoir été poliment désarmés. Arioviste estime que César, et donc Rome, n'a aucun droit à s'occuper des guerres germano-gauloises et affirme la supériorité numérique de son armée. Avant que les personnages n'aient l'occasion de répondre, une vingtaine de germains les maîtrisent et les jettent dans une cage en bois, hautement surveillée.
Alors qu'ils essaient désespérément de s'échapper, une pluie de feu tombe du ciel et frappe les tentes du camp. Les héros profitent de la diversion pour sortir de leur cage et décident de s'infiltrer dans la tente d'Arioviste pour couper la tête du serpent. Pendant que ses camarades font diversion, Marcella surprend le roi germain et le met à mort. La bataille tourne à l'avantage de Rome : quatre-vingt mille Germains sont morts, presque autant de prisonniers.
César récompense les héros pour leur bravoure et leur confie son quartier d'hiver de Vesontio en leur laissant préteur Titus Labienus en soutien.

2. Jeux de dupes
(Stultus ludos)


Organiser des jeux
La légion de Maximus stationne donc à Vesontio pour l'hiver. Titus Labienus est son légat, Tiberius, son préfet militaire logistique, Marcella sa générale et Arthorius prend la tête d'une décurie d'élite. Pour tromper l'ennui des hommes, Labienus propose à Maximus d'organiser des jeux. Il s'occupe personnellement de recruter des gladiateurs célèbres d'Arelate (Arles) et de Nemausus (Nîmes). Maximus décide quant à lui de s'occuper personnellement de la chausse aux fauves avec ses fidèles officiers.

Une chasse aux fauves
Après quelques jours de marche vers le nord, le convoi de chariots et de cages des héros installe son camp de chasse. Ils sont accompagnés d'une centurie de légionnaires ainsi que des auxiliaires de Diviacos, le druide éduen qui a rejoint les forces de César pour protéger son peuple contre Arioviste.
Maximus décide de stimuler les troupes en organisant un concours : récompense est promise, au grand dam de Tiberius, au groupe de chasseurs qui rapporteront le plus d'animaux et/ou de prisonniers de valeur. Après s'être assuré que la chasse se passait bien et que le camp était bien sécurisé, Maximus et ses amis se joignent à leur tour à la chasse.
Diviacos et Tiberius ont repéré un village gaulois et nos héros décident de s'y rendre. Ils découvrent des villageoises gauloises inquiètes pour leurs hommes, une demi-douzaine, partis chasser des loups responsables du massacre de leurs troupeaux. Les héros partent à leur recherche et découvrent la meute de loups faisant face à un terrible ours. Alors qu'ils prennent position, les héros aperçoivent un énorme loup gris qui se joint à la bataille et semble diriger la meute. L'ours est acculé. Maximus, Arthorius et Tiberius s'occupent des loups tandis que Marcella saute d'un arbre pour surprendre l'ours et le met à terre d'un seul coup bien placé. Le loup gris tente de s'enfuir mais Arthorius le percute de plein fouet, permettant à ses camarades de le maîtriser à son tour.
Le groupe de chasseurs ont trouvé deux corps lors de leur traque mais ils leur manquent les quatre autres. Ils finissent par trouver une cabane au fond des bois, apparemment très fréquentée par les loups, et devant laquelle se trouvent les têtes manquantes plantées chacune sur une pique. Ils trouvent également la grotte de l'ours et capturent l'ourse qui s'y trouvait. Les villageoises gauloises remercient les héros de Rome d'avoir vengé leurs hommes et les chasseurs retournent au camp de chasse pour y enfermer leurs loups et leur ours.
Le lendemain de leur retour, les héros ont la surprise de découvrir un corps humain dans une cage, à la place du grand loup gris. Croyant à un vol ou au mieux à une force, les personnages interrogent leurs hommes qui jurent sur Jupiter que rien n'est entré ou sorti de cette cage depuis que le loup y a été enfermé. L'homme semble être un Gaulois et refuse de répondre aux questions. Maximus le fait attacher et bâillonner.
Trois nuits plus tard, un terrible Loup Noir sort de la tente de Maximus et attaque les légionnaires gardant les cages contenant les loups. Nos héros interviennent rapidement pour le maîtriser, l'empêchant de semer plus de désordre. Un légionnaire est malheureusement retrouvé mort, affreusement mutilé. Diviciacos regroupe discrètement les héros pour leur confier sa crainte, alors que Maximus semble avoir disparu : il redoute que ce dernier n'ait été maudit et ne soit en réalité le Loup Noir. Marcella torture à mort le gaulois enfermé dans la cage pour qu'il avoue ce qu'il a fait et révèle le moyen de briser la malédiction. Croyant que tout le camp est désormais maudit, Marcella tue le gaulois et fuit le camp.
Divicacos a trouvé un étrange colifichet sous le lit de Maximus et pense qu'il suffirait de le détruire. Ce que nos héros font, après avoir déplacé le Loup Noir hors de vue des hommes. Le Loup Noir se transforme alors en un homme de forte stature, Maximus, descendant d'Hercule. Revenu à lui, ce dernier croit avoir vécu un rêve et Diviciacos peine à lui faire admettre la vérité. Il finit par lui avouer qu'il appartient à une organisation très secrète fondée par son divin ancêtre Hercule lui même et dont la mission sacrée est de protéger l'humanité contre les monstres.
Pendant ce temps, Tiberius et Arthorius partent à la recherche de Marcella et la rejoignent non loin du camp alors qu'elle traque des loups qui semblent surveiller le camp. Guère rassurée par la révélation de ses camarades, Marcella décide d'en appeler à l'aide de Triva dont le sang coule dans ses veines. Trivia inonde le camp de rayons d'énergie sombre pour éradiquer toutes les malédictions. Terrifiés, les soldats commencent à paniquer mais Maximus qui a désormais bien compris l'étendue de la menace, parvient à calmer ses troupes.
L'incident étant clos, les héros reprennent la route vers Vesontio.

Duel dans l'arène
Quelques jours après leur retour, les jeux peuvent commencer, l'arène de Labienus est terminée. Lors de la première épreuve, les venationes, nos héros descendent dans l'arène pour affronter des loups et des ours et se couvrent de Gloire... et de sesterces ! La logistique assurée par Tiberius permet aux coffres de bien se remplir, cette première journée est une grande réussite pour nos héros, leurs hommes sont ravis.
Le deuxième jour, les duels voient s'affronter des légionnaires entre eux, au premier sang versé. Celui qui remportera le tournoi pourra affronter le général en chef Maximus en personne. En finale, Marcella affronte Labienus et le blesse mortellement. Un silence lourd emplit l'arène jusqu'à ce que Maximus proclame une pause dans les festivités. Le corps de Labienus est confié au prêtre pour qu'il demande à Jupiter de ranimer son glorieux serviteur. Pendant que le prêtre prie, les duels reprennent : les gladiateurs embauchés par Labienus s'affrontent pour la Gloire de Rome. Labienus attendait ce moment avec tellement d'impatience ...
Au troisième jour, Jupiter a exaucé les prières des héros et du prêtre : Labienus revit. Marcella tente de le rencontrer pour s'excuser mais il faudra plusieurs jours à Labienus pour qu'il accepte de revoir sa meurtrière. La dernière activité est celle des exécutions. Plusieurs prisonniers germains sont exécutés, crucifiés ou dévorés par les chiens.
Malgré l'incident des duels, ces jeux sont globalement une réussite et a permis aux coffres de l'armée de se remplir grâce la bonne intendance de Tiberius. Maximus et Arthorius ont démontré leur talent martial, de même que Marcella même si sa sauvagerie terrifie de plus en plus les hommes.

3. Venir, voir et vaincre
(Veni, et vide vinceret)


En 57 av. J.-C, Maximus prévient César que les Belges conspirent contre Rome, ainsi commence la guerre contre les peuples belges. César ordonne aux Héros de passer l'Aisne avec les six cohortes de Sabinus afin d'empêcher la jonction des troupes ennemies, et de construire un pont protégé par un oppidum à quelques milles de Bibrax (Saint-Thomas) avant que l'armée n'arrive.
Sur place, les héros découvrent que la position est déjà occupée par une troupe de soldats bellovaques. La cavalerie gauloise est envoyée pour contourner et surprendre le camp belge lorsque l'armée principale des Héros se présentera au camp. Mais c'était sans compter sur les talents de comédiens de Marcella qui décide d'infiltrer le camp, déguisée en Druide Belge, et parvient à convaincre les Bellovaques d'attaquer les forces romaines avec l'aide des dieux ! Maximus découvre ainsi par surprise que les Bellovaques marchent sur lui, pendant que les cavaliers romains de Diviacos et Tiberius pénètrent dans un camp vide. Maximus prend le commandement et ordonne d'encercler les Belges donnant ainsi une victoire facile à Rome.
Les Héros organisent la défense de la position. Des tours de guet sont construites le long de l'Aisne mais très vite elles sont prises d'assaut par des commandos belges. Marcella se chargent de les traquer dans toute la région. Alors que le pont est terminé et la fortification presque achevée, un ultime commando belge infiltre le camp et tente de détruire le pont mais les Héros parviennent à les repousser.
Un soir d'une nuit de pleine lune, l'armée bellovaque se présente au loin, conduite par Atargétorix lequel fait plier le genou d'une dizaine de légionnaires qu'il a fait prisonniers. Afin de pousser les Héros à commettre une erreur, il sacrifie les prisonniers à ses dieux, un par un, lentement, avant de lancer un assaut sur le camp fortifié romain. Une meute de loups-garous a rejoint l'armée bellovaque et commence à semer le chaos dans le camp. Les Héros parviennent à atteindre Atargétorix et ainsi lever la malédiction de tous les loups-garous présents sur le champ de bataille.
Une fois la bataille gagnée, l'armée de César arrive pour traverser l'Aisne. Dans les jours qui suivent, il obtient la reddition des Suessions de Noviodunum (Pommiers, cité proche de Soissons) et Diviacos obtient la reddition des Bellovaques de Bratuspandium (Beauvais). César fait une centaine d'otages suessions, dont les deux fils du roi Galba, et six cents otages bellovaques, qu'il envoie à l'oppidum de Bibrax sous la garde des Héros lesquels doivent se charger de leur convoyage vers la Gaule narbonnaise pour Rome.

Épilogue
- César prend ses quartiers d'hiver chez les Carnutes
- Publius Crassus vainc les Vénètes et les autres peuples de la mer d'Armorique
- En 56 av. J.-C, Crassus et Pompée sont élus consuls pour l'année 55 av. J.-C
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X. Conquête de la Britannie (Victa Britannia), 55 av. J.-C.

Message par Orital » mar. août 27, 2024 4:40 pm

L'année suivante, en 55 av. J.-C, César passe le Rhin et bat les Germains, puis constatant que les Belges et les Gaulois reçoivent systématiquement de l'aide en provenance de l'île de Bretagne, décide d'envahir la Britannie. César convoque alors les héros et Caius Volusénus, et leur confie deux navires pour traverser l'Oceanus Germania (La Manche). Alors que Volusénus explorera les côtes sud, les héros vont remonter vers le nord pour une mission de quatre jours, afin d'explorer les côtes et trouver le meilleur endroit où faire aborder les troupes et construire un avant-poste.

I/ La traversée héroïque
(Heroicum autem Transitu)

Les héros se rendent donc à Portus Itius (Boulogne sur Mer), le seul port pouvant accueillir une flotte de six cents navires et trente mille hommes. A bord, le capitaine Sextus Valenius les attend avec son équipage composé de quarante marins, avant de larguer les amarres et voguer vers le nord et les mystérieuses côtes britanniques.
Lors du voyage, une tempête éclate et menace les marins et les héros de passer par dessus-bord. Alors que la mer se calme enfin et que la côte apparaît, une brume épaisse se lève soudainement. Un chant mélancolique se fait entendre, les marins et les héros sont subjugués. Ils aperçoivent une femme blanche fantomatique à la proue du vaisseau dont la beauté éthéré les fascinent.
Des Lémurés montent à bord et tirent les marins dans l'eau alors que le navire se dirige en plein vers des roches. Seul Tiberius résiste au chant et parvient à sauter du navire avant l'impact fatal. Les autres héros et les marins se retrouvent à l'eau et sont peu à peu tirés au fond de l'eau par les Lémurés.
Alors qu'Arthorius tombe à l'eau, ce dernier semble reprendre ses esprits et appelle la déesse Vénus à l'aide. Tiberius arrive sur la plage, et voyant que les autres ne le suivent pas, hésite à replonger pour les aider mais rapidement des têtes émergent de l'eau et commencent à se rapprocher de lui. Ses camarades et une vingtaine de marins dont le capitaine échappent aux Lémurés et à la Femme fantomatique qui disparaît dans un cri encore plus mélancolique.
Le calme revient sur la plage, les héros sont échoués sur une plage bretonne bien au nord que prévu, sans vaisseau ni matériel ni rations.

II/ En territoire picte
(In regione pictorum)

Poursuite dans la lande
Les héros montent un camp de fortune avec les vingt-cinq autres survivants. Des groupes de chasseurs sont envoyés pour ravitailler le camp et obtenir des informations sur la région, mais au bout de quelques jours, certains légionnaires sont retrouvés décapités. Les héros partent enquêter mais à leur retour ils découvrent avec effroi que leur camp a été attaqué et brûlé. Tous les soldats ont été tués et décapités, mais ils manquent à l'appel une dizaine de légionnaires dont Sextus Valenius.
Les héros se lancent à la poursuite des assaillants et les rattrapent après plusieurs heures de traque ininterrompues. Maximus se lance seul sur l'avant-garde de la vingtaine de chasseurs pictes, tatoués de bleus, tandis que Marcella, Tiberius et Arthorius harcèlent l'arrière-garde. Le bouclier de Maximus semble briller à chaque coup arrêté, alors que son porteur, parvient à contenir l'assaut des Pictes. Les têtes et les membres volent autour du Général romain. L'arrière garde picte est également décimée par les héros. Des légionnaires manquent toujours à l'appel. Marcella et Tiberius continuent alors que Maximus et Arthorius ramènent les légionnaires sauvés au camp.

Une cérémonie impie
Marcella et Tiberius découvrent le village des Pictes et assistent à une étrange cérémonie. Les légionnaires restants sont enchaînés chacun à un menhir portant de nombreuses inscriptions ésotériques. Les Pictes mangent et chantent autour du feu, jusqu'à ce que leur chaman sorte de sa hutte. Après quelques palabres, il égorge le premier prisonnier afin de se repaître de son sang.
Marcella et Tiberius fouillent discrètement le village à la recherche de peinture bleu pour se déguiser mais se font repérés alors qu'ils entrent dans la hutte du shaman. Ce dernier s'apprête à lancer un sort. Marcella se faufile derrière lui pour l'égorger mais alors que Tiberius tire une flèche sur le shaman, ce dernier se transforme en corbeau. Marcella est touchée par la flèche mais parvient à frapper le corbeau puis s'effondre alors qu'elle semble voir une forme noire sortir du corbeau en direction de Tiberius.
Marcella reprend conscience dans la hutte du shaman. Le corbeau gît au sol et Tiberius est inconscient. Marcella parvient à quitter le camp discrètement avec Tiberius sur le dos qui finit par reprendre conscience. Les deux héros parviennent à rentrer au camp sans incident alors que les Pictes commencent à les chercher.

Le camp de César
A leur arrivée, Maximus décide d'attaquer le village qui est finalement détruit et ses habitants réduits en esclavage. Les héros prennent la route du sud à la recherche du camp de César. Après avoir évité de nombreux dangers, Marcella trouve un endroit maudit dans un sous-bois : amulettes d'os pendues dans les arbres, des corbeaux cloués à l'envers sur les troncs, des squelettes aux os blanchis empalés. Se sentant presque en terrain familier, Marcella décide d'explorer ce lieu et rencontre Esther la nécromancienne. Cette dernière connaît bien les démons et semble rassurée d'apprendre que le shaman Drest Maelechon a été tué. Elle se demande cependant ce qu'est devenu le démon qui le possédait. Elle confie une dague d'obsidienne capable de blesser les démons. Reconnaissante, Marcella la nomme "Amie de Rome".
Enfin, le camp de César est en vue. Ce dernier est soulagé de retrouver les héros et écoute attentivement le récit de leurs aventures. Il se montre plutôt sceptique à la mention de ce démon "Balor" mais fait confiance au jugement des héros. Le Druide diviacos est également mis au courant par les héros et ce dernier décide de rencontrer Esther pour en apprendre plus sur les démons bretons.
Maximus est nommé Gouverneur de Britannie : sa première mission consiste à mener les négociations avec les chefs bretons.

Épilogue
- César laisse une légion avec le gouverneur de Britannie pour passer l'hiver sur l'île et fortifier le camp jusqu'à son retour au printemps suivant.
- César prend ses quartiers d'hiver chez les Belges, mais deux de ses navires font naufrage et les survivants sont attaqués par les Morins.
- Au Sénat, Cicéron soutient César par obligation, car son frère sert dans ses armées.

III/ Le secret breton
(secretum britannicum)

Le dernier cercle

Les îles du Nord

Les chaînes du Balor

Épilogue
"Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal… de simples actes de bonté et d’amour !! "
Gandalf, Le Hobbit : un voyage inattendu, 1937

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XI. Fin de conquête (Finis belli), 52 av. J.-C.

Message par Orital » mar. oct. 22, 2024 3:41 pm

Nous sommes en 52 av. J.-C. quand César assiège l'oppidum gaulois de Gergovie avec six légions, tandis que quatre légions sous le commandement de Titus Labienus combattent plus au nord. De violentes dissensions opposent les Gaulois sur la conduite à tenir vis-à-vis des Romains, même parmi les alliés de longue date.

I/

Épilogue

II/

Épilogue
"Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal… de simples actes de bonté et d’amour !! "
Gandalf, Le Hobbit : un voyage inattendu, 1937

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