[Résumé Pendragon] Premier jour

[David]

Permettez-moi Père, pour commencer cette missive, de vous remercier de la sagesse dont vous fîtes preuve en confiant mon éducation au très valeureux Sir Merin. C'est un chevalier d'exception auprès duquel j'apprendrai beaucoup.

Mon premier jour à son service fut une véritable aventure. A peine arrivé à Redchapel que la délégation du Très Grand Roi arriva. Ce fut un spectacle mémorable. Et si la Reine est vraiment une femme magnifique, le Roi est lui aussi quelqu’un d’impressionnant ...

Ce dernier scella l'union de Damoiselle Leri et de Sir Finn Mc Allister dans une bien belle -mais païenne- cérémonie. Je pense que le Pendragon accepta de revenir temporairement aux anciennes croyances pour renforcer l’alliance avec les Irlandais. Notez Père qu'à l'heure où j'écris ces mots, le mariage n'est finalement plus si valide que cela. Mais c'est une histoire bien compliquée que je ne puis vous raconter entièrement.

Avec Sir Merin et Dalan, son premier écuyer, je fus rapidement introduit auprès de Sir Finn et de Sir Donngall, et je fis rapidement connaissance de leurs écuyers : Gorlois le frère de Dalan, et Aedann que Dalan et moi dûmes séparer d'un des écuyers de Sir Mordred avec lequel il en était venu aux mains (et à la dague d'ailleurs).

Peu de temps après, à la demande de Sir Finn, le Très Haut Roi ouvrit un exceptionnel tournois des écuyers. C'était incroyable, et même un peu impressionnant. Mené par mon camarade Dalan, je fis l'honneur de mon chevalier en combattant en son nom, et en blessant 2 adversaires avant d'en mettre 3 hors de combat sans même verser leur sang. A partir de cet instant tout s'est un peu gâté ... Je fus blessé d'un traître coup de dague dans le dos, dague empoisonnée appartenant au suivant d’un chevalier proche du roi que je ne veux citer ici par manque de preuve . Rongé par le poison, j'étais incapable de me relever, et il m'aurait honteusement achevé sans l'intervention de Dalan, qui s'interposa et tua accidentellement le félon.
La fête faillit en être gâchée, mais le Roi, dans sa grande sagesse, ne laissa pas le temps aux esprits de s’échauffer et ouvrit de suite le tournoi de chevalerie.
Je fus confié aux soins d'un vieil homme très savant, et d'une damoiselle de l'infirmerie, sans doute une suivante de Damoiselle Leri. A eux d'eux ils réussirent le miracle de me remettre sur pied à temps pour porter une lance au valeureux Sir Merin.

Je commençais cette lettre en vous faisant part de mon admiration pour sa personne, vous allez comprendre pourquoi ! Non seulement il remporta le tournoi haut la main, mais en plus il vainquit tour a tour Sir Mordred et Sir Lancelot sans même se faire blesser ! Que dis-je ! Sans même se faire toucher !

Suite à cette victoire mémorable, le Roi donna congé et pris rendez-vous pour le souper quelques heures plus tard.
Entretemps, Sir Merin fut convoqué dans la tente du Haut Roi où il reçut ses félicitations, ainsi que le commandement d’une mission très importante mais que je n'ai pas l'autorisation de vous conter ici. Sachez seulement qu'il est question de trahison à l'échelle de la Bretagne et de magie noire ...

Ainsi nous partîmes, Sir Merin, Sir Donngall, Dalan, Aedann et moi-même, rapidement rejoints par Sir Finn.

Je mets fin à cette écrit mon père, car je ne puis vous en conter plus pour l’instant.
Mon tour de garde arrive à son premier tiers, et je vais aller m'assurer des chevaux.

Respectueusement,
Daffyd

[David]

Lettre au père Joseph, prieuré de Gloucester.

Je vous écris mon père car j'ai péché.
Blessé dans un tournoi, je fus soigné entre autres, par une Damoiselle très compétente, à qui je dois sans doute la vie. Quelques heures après ma sortie de la tente de l'infirmerie, je suis retourné la voir pour changer mon bandage, et je l'ai trouvée seule.
Ses blanches mains nettoyèrent à nouveau mes plaies et permirent à mes muscles douloureusement éprouvés de se détendre.
Vous me connaissez mon père, je ne suis pas homme à me corrompre dans la luxure, mais quand je compris où elle voulait en venir, je n'eus pas la force de la blesser.
Oui mon père j'ai péché, et je vous demande, à vous qui êtes si proche de notre seigneur le Christ, d'intercéder auprès de lui en ma faveur, pour qu'il m'accorde ce pardon que je mendie.

Très humblement,
Daffyd

[David]

Voila un petit résumé par les yeux de mon perso, comme promis au Meujeu par MP.
Milles excuses donc pour tous ce qui n'est pas raconté, parce que mon perso n'y a pas assisté.

Désolé pour la mise en page, on ne fait pas ce que l'on veux (d'ailleurs si quelqu'un sais comment mettre une tabulation en BBCode, je suis preneur).

J'ai réunis sur la même couleurs les noms de perso qui sont liés (Chevalier et son ecuyer, plus Dame Leri pour "les rouges"). J'ai laissé les noms des PNJs en noir.

Evidement tous ca est sans pretention, je me sais bien pietre ecrivain.
N'hesitez pas a m'indiquer d'eventuelles fautes d'orthographes et autre.

[Faërie]

Ah ben tiens ,tu m'as donné envie d'en poster un aussi! Enfin, ce n'est pas vraiment un résumé.
Je dirais qu'il s'agit plutôt, d'une tranche de pensée/discussion d'Aedann. Vous avez peut-être pu assister à cette scène interloqués, si vous avez fait attention à lui, suite à l'attaque du loup.

Aedann, et Ulysse.
(Ulysse est le nom du Cheval de Finn Mc Alister....le chevalier qui était sensé se marier...).

[Faërie]

« Mon ami, voilà que nous sommes seuls. Mon pauvre Ulysse, que vais-je faire de toi ?
Il semblerait que notre maître ait été destiné à milles épreuves noires. Et le voilà qui nous quitte…

Mon ami, que vais-je faire de toi ? Et je suis l’instrument de cette décadence, le sais-tu ? Que tu as perdu ton goût de vivre par ma faute.

Et pourtant, je le sais bien que notre seigneur avait enfin rejeté toutes ses peurs, peurs qui ont faillit le laisser mourir. Peut-être aurais-je dû alors le laisser faire à l’époque. La mort dans l’indifférence est bien moins cruelle que la mort dans le déshonneur. Comment une journée si joyeuse, peut-elle être si sombre... Oh, ma conduite bien face à ce vil petit nobliau, n’était pas exemplaire je le sais bien, mais comment imaginer…

Comment imaginer que la joie n’ai emplie les cœurs que quelques minutes à peine. Que le seigneur noir se charge de ruiner tout ce que mon chevalier avait construit. M’a ruiné moi-même, fils de rien, écuyer sans nom, me voici plus rien, même moins que rien. Plus rien qu’un gardien de chevaux, dont un me suppliant de la mort. Que vais-je faire de toi mon ami ?

Et voilà, ces chevaliers … bientôt nous ne serons plus que ceux qui ont entraînés la chute du roi Arthur, la chute du royaume…..Quelle fin donner à cette mission ? L’un est mort, l’autre est perdue à jamais.

Et pourtant, tout était si bien, tout allait si bien. Seigneur Finn, Dame Léri, tout deux si aimants, ont vu leur mariage béni….mais béni en vain…puisqu’il n’aura jamais lieu. On ne me laissera même pas trouver le corps de mon sire, le déshonneur est à ce point qu’il n’aura eut ni mariage, ni enterrement.
Ainsi donc, le pouvoir du chevalier Mordred s’est déchaîné. Et tant de cruauté, pour mon seigneur si bon.

Ah, je l’aurai bien occis moi-même cet écuyer si j’avais pu me battre contre lui ! Je l’aurai achevé, s’en est certain !
Et pourtant je sais bien que tout ceci, n’a fait que précipiter la chute de nous tous. Je suis en mission du roi Arthur mon ami, et pourtant, nous sommes tous perdus.......


Mon ami, tu dois m’aider, la mort de notre maître ne doit pas être vaine. Je pourrais t’achever bien sur, mais ton esprit vif, peut m’être utile. J’en fais le serment devant toi, ami, que si cruauté et vengeance doivent se déchaîner, ce ne sera plus contre nous qu’elle va l’être. Puisque nous allons combattre la perfidie par la perfidie, car seules ces armes sont tranchantes. Il ne sera pas dit que ce Mordred, aussi noble soit-il, achève ainsi son œuvre. Je te le jure mon ami ! »


Le sang d’Aedann, coulait à présent de la paume de sa main gauche jusqu'au sol.

[Megafumble]

Fichtre, que voici paroles aussi variées que profondes.

Nul doute que Providence ne saurait avoir oublié des serviteurs si fidèles et dignes du Très Haut et Très Grand Roi.

Puisse Aedann retrouver foi en icelle, ainsi que Daffyd dans le pardon accordé à son acte commis par oubli de sa droiture.

Car le jais des ténèbres ne saurait occulter la pureté diaphane d'âmes si bien nées qu'elles trouvent en leur coeur et leurs pensées la force de lutter contre les assauts d'Infortune et de Malveillance.