Bienvenue à la Mouette Rieuse

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Bienvenue à la Mouette Rieuse

Message par Captain Vulcain » jeu. juil. 21, 2016 2:28 pm

Bienvenue à vous jeunes marins.

La Mouette Rieuse, célèbre taverne du port de St-Malo, vous accueille. Vous pouvez ici vous détendre devant un godet de rhum en écoutant les aventures des marins du monde entier et pourquoi pas exposer vos propres aventures aux nouveaux marins afin de devenir vous même des légendes des 7 mers.
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Guirom
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Re: Bienvenue à la Mouette Rieuse

Message par Guirom » mar. août 16, 2016 1:08 pm

Carnet de bord de Amilcar Laval, première entrée

Ça y est! J'ai enfin terminé ces foutues études. Je vais enfin pouvoir rentrer chez moi. Mais on dirait bien que le voyage va être plus long et mouvementé que je ne le pensais... Je suis passé à la capitainerie, mais le ticket pour les Antilles est bien au-dessus de mon budget. J'aurais dû me renseigner avant, c'est vrai, mais même ainsi je n'en aurais pas eu les moyens; une nouvelle brimade de mon père pour me faire "apprendre la vie" avant de revenir j'imagine.
Heureusement, un navire de commerce, le Saint Michel, s'apprête à quitter Saint Malo pour les Antilles dans les jours qui viennent. J'en ai retrouvé le quartier-maître à la taverne la Mouette Rieuse, et j'ai pu me faire embaucher en tant que charpentier. Aller simple, huit mois de voyage, et ils me déposeront chez moi. Ce n'est pas plus mal au final; au moins je quitte cette terre froide, et ça me laisse un peu de répit avant de retrouver mes parents.

J'ai fait la connaissance de deux nouveaux membres d'équipage fraichement embauchés, comme moi: David David et Marcus Roche. Apparemment ils sortent tout droit de l'école de marine, et veulent faire leurs premiers pas en mer. David sera moussaillon à bord du Saint Michel, et Roche servant de pièce. Alors que nous faisions connaissance à la taverne, le maître d'équipage nous a rappelé et nous a confié une mission. Drôle d'idée de faire appel à des nouveaux arrivés plutôt que des membres d'équipage, mais j'imagine qu'ils ont déjà beaucoup de travail sur les bras. Et puis, ce n'est pas comme si j'avais mieux à faire jusqu'au départ, ça me changera les idées.
Nous devons retrouver le pilote du navire, un certain Bastien (j'aurais sans doute dû demander son nom de famille d'ailleurs); un bon vivant qui habite Saint Malo. Nous sommes également accompagnés d'un autre membre d'équipage, un nègre qu'ils appellent tous "l'affranchi". Sacré bonhomme celui-là, vu ses cicatrices, mieux vaut éviter de se le mettre à dos. Un autre marin nous a conduits jusqu'à la maison de Bastien. Bien sûr, il n'y était pas, c'eut été un peu trop facile. Ses voisins ne l'ont pas vu depuis la veille, j'imagine qu'il a bu un coup de trop et est en train de décuver quelque part. Plus qu'à trouver où.
Nous avons fait le tour de plusieurs tavernes (ils ont d'ailleurs une sorte de fantasme sur les oiseaux dans cette ville) avant de nous faire indiquer la préférée de Bastien, le corbeau malchanceux. Là, un des habitués a pu nous renseigner (non sans avoir au préalable dépouillé Marcus d'une partie de ses deniers; note à moi-même, c'est un mauvais perdant). Apparemment Bastien a été pris dans une bagarre devant la taverne la veille au soir, et ils ne l'ont plus vu par la suite.

Il y avait en effet des traces de sang devant la taverne. Mais Marcus, probablement toujours de mauvais humeur après sa défaite, a décidé d'aller voir la ruelle attenante à la taverne... Et s'est retrouvé piégé. Six malandrins l'y attendaient: quatre sur le toit pour bloquer sa retraite, et deux l'attendant de pied ferme, probablement pour le détrousser. Nous ne le saurons jamais cependant, Marcus et David, ayant visiblement le sang chaud, ne leur ont pas laissé le temps de dire un mot et ont ouvert le feu sur les deux au sol. L'un d'entre eux s'est effondré, et bien sûr, ses camarades ne l'ont pas très bien pris. Les dagues ont volé, nous blessant légèrement. Alors que je me préparais à riposter au mousquet, quelque chose... D'inattendu s'est produit. L'affranchi avait escaladé le mur, et faisant face aux brigands, en a promptement décapité un, laissant choir son corps dans la ruelle avant d'injurier les trois autres qui se sont enfuis sans demander leur reste (note à moi-même: il faut VRAIMENT éviter de le contrarier). Le dernier a également essayé de s'enfuir, mais Marcus l'a abattu d'un coup de mousquet (qu'est-ce que je disais, mauvais perdant).
Nous ne pouvions bien sûr pas rester à attendre de se faire arrêter par la garde, aussi nous sommes rapidement partis et nous sommes séparés. Le reste de la journée a été assez calme. J'ai amené Marcus chez un médecin (il avait été bien blessé lors de l'escarmouche mine de rien), puis nous sommes allés à la prison voir si Bastien n'y avait pas été enfermé par la garde la veille. Aucune trace de lui cependant, il vaudrait mieux que nous revenions avec l'affranchi, il est le seul d'entre nous à pouvoir le reconnaître.

Lorsque nous sommes retournés à la Mouette Rieuse, nous y avons retrouvé David et l'affranchi en pleine orgie. Probablement une bonne nouvelle à fêter, peut-être ont-ils retrouvé Bastien? On n'en tirera rien aujourd'hui en tout cas, ils sont déjà complètement saouls. Tout au plus ai-je appris que l'affranchi se nomme en réalité Samuel *quelquechosed'imprononçable*. On verra demain, mais l'occasion est trop belle, j'ai commandé ma part de rhum également. Seul Marcus n'a rien pris, il a l'air encore de mauvais humeur; je peux le comprendre cela dit, jusqu'ici cette course lui a apporté diverses blessures et coûté une fortune en soins médicaux. C'est justement pour ça qu'il devrait prendre à boire à mon avis, mais bon, ça le regarde.
Modifié en dernier par Guirom le mar. août 16, 2016 1:13 pm, modifié 1 fois.

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Re: Bienvenue à la Mouette Rieuse

Message par Guirom » mar. août 16, 2016 1:08 pm

Carnet de bord de Amilcar Laval, seconde entrée

Réveil difficile aujourd'hui... Le rhum à volonté n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. En plus, David et Samuel n'ont pas plus avancé que nous hier! L'orgie n'était là que pour se faire plaisir avant l'appareillage. Ça veut dire qu'on va encore y passer notre journée... Ça va être une très longue journée, je le sens. Mais avec de la chance, plus calme qu'hier. Nous avons convenu de commencer par retourner à la prison, histoire que Samuel essaye de reconnaître Bastien dans les prisonniers qui y sont entassés.

Chou blanc à la prison. Enfin, pas tout à fait à vrai dire. Je suis resté à l'extérieur histoire de prendre l'air, et les ai laissé y aller tous les trois. Ils sont vite ressortis bredouilles cependant; le prévôt leur a refusé l'accès aux cellules, et il leur a nouveau affirmé qu'il n'avait pas de Bastien dans ses cellules. Samuel est persuadé qu'il ment, cela dit. Je ne vois pas pourquoi il voudrait absolument cacher la présence d'un marin dans ses geôles, mais dans tous les cas, nous sommes à court d'idées. J'ai suggéré que nous allions revoir le quartier-maître pour lui expliquer nos recherches. Il n'appréciera sûrement pas que nous revenions sans Bastien, mais bon, nous n'allons pas non plus retourner toute la ville à sa recherche.

Nous avons retrouvé Silas Polin à la Mouette Rieuse. Il a visiblement cru l'histoire de Samuel comme quoi Bastien était en prison mais gardé en secret, et nous a donné une lettre à remettre à quelqu'un pouvant s'occuper de cette affaire. Nous nous sommes rendus sur place, un grand domaine avec jardin et une espèce de résidence au milieu. Et un chien de garde, qui n'a pas du tout apprécié de nous voir arriver, et s'est jeté sur Marcus, manquant de lui arracher l'entrejambe. Pauvre type, j'ai mal rien qu'à voir la blessure, il a vraiment la poisse. Heureusement un majordome est apparu et a rappelé le chien. Après que nous lui ayons remis la lettre, il est parti chercher son maître, qui est monté dans sa calèche sans un regard pour nous et nous a intimé de le suivre. Marcus nous suppliait de l'emmener voir un médecin, mais le nobliau n'avait pas l'air décidé à nous attendre; la blessure n'ayant pas l'air si grave que ça, nous l'avons embarqué malgré ses pleurnicheries. La calèche s'est dirigée droit vers la prison; le noble a exigé la libération de Bastien, et les gardes ont immédiatement obtempéré. De fait, il était bien là, au fond d'une cellule décrépite, avec une méchante blessure sur le côté. Je voulais le ramener au bateau voir le médecin de bord, mais il insistait pour se faire soigner chez lui. Ça n'a pas eu l'air de gêner mes compagnons, donc j'imagine qu'on va devoir le surveiller encore quelques temps. Samuel est parti chercher le médecin pendant qu'on amène nos deux blessés chez Bastien.

Le médecin a pu opérer Bastien et Marcus. Bastien va vite récupérer apparemment, mais Marcus devrait boiter quelques temps; ça ne va l'aider à esquiver le prochain chien, ça. Quoi qu'il en soit, Bastien nous a fait venir chez lui parce qu'il a quelque chose à finir avant de pouvoir embarquer. Il a gagné un carnet de navigation au jeu hier soir, mais s'est fait accuser de tricherie; voulant régler le litige par un duel, il s'est fait attaquer par derrière par des brigands qui lui ont volé le carnet. Il est persuadé que les brigands ont été engagés par celui qui l'a accusé de tricher, et veut le confronter. Je n'étais pas très motivé pour m'engager dans des querelles personnelles, mais David et Samuel ont accepté, et Marcus nous a négocié une paye, donc autant y aller, qu'on en finisse avec cette histoire.

La soirée ne s'est pas vraiment passée comme prévu. Nous avons retrouvé le type en question (dont j'ai déjà oublié le nom) au corbeau malchanceux, accompagné de quatre sbires. Bastien l'a confronté, et lorsqu'il s'est retourné pour aller dehors finir son duel, s'est fait tirer dans le dos. Les choses ont très vite dégénéré à partir de là. Les cinq ont essayé de nous attaquer, mais ils étaient coincés derrière leur table, et nous avions l'avantage de la mobilité. David et moi avons vite neutralisé deux des brigands, et alors que nous acculions les deux autres, Samuel a soulevé la lourde table en bois massif et l'a envoyé voler sur leur chef avant de l'achever d'un coup de hache. Inutile de dire que cela a quelque peu démoralisé les deux brigands restants, qui se sont alors rendus. Samuel a emmené Bastien pour le faire soigner, David et moi avons désarmé les brigands restants avant de les laisser partir avec leurs camarades, puis j'ai fait le guet à l'entrée de la taverne tandis que Marcus et David fouillaient le cadavre à la recherche du carnet que nous étions venus chercher. Hélas, la garde n'a pas tardé à arriver, et j'ai prévenu mes camarades avant de m'éclipser discrètement. Ils n'avaient visiblement pas fini, puisque je ne les ai pas vus me suivre. Je suis arrivé chez Bastien, je vais attendre ici que quelqu'un d'autre arrive, ou repartir aux nouvelles demain matin.

David a fini par arriver chez Bastien lui aussi. Lorsque je les ai alertés ils n'avaient pas fini de fouiller le cadavre, et ont donc décidé de l'emmener avec eux pour finir plus tard. Malheureusement, la garde les a aperçus et les a pris en chasse. David n'a pu s'enfuir qu'en laissant le cadavre derrière lui, et Marcus a été capturé; j'imagine qu'on ne le verra plus.
Modifié en dernier par Guirom le mar. août 16, 2016 1:15 pm, modifié 1 fois.

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Re: Bienvenue à la Mouette Rieuse

Message par Guirom » mar. août 16, 2016 1:09 pm

Carnet de bord de Amilcar Laval, troisième entrée

Nous sommes partis dès l'aube en direction du bateau, espérant y retrouver Samuel et Bastien. Malheureusement, la garde avait eu le temps de faire diffuser le signalement de David, et une patrouille l'a reconnu et a voulu nous arrêter. Je me suis immédiatement rendu, sachant qu'ils n'avaient rien contre moi, et espérant lui faire gagner du temps. Mais le capitaine ne l'entendait pas de cette oreille, et a fini par le coincer (non sans lui avoir tiré dans la jambe d'ailleurs; très bon tireur ce capitaine). J'ai très vite été relâché, mais j'imagine que cela fait un autre que je ne reverrai plus. Plus qu'à retourner au bateau, et me faire discret quant à l'absence de mes deux camarades.

A ma grande surprise, Marcus et David ont fini par revenir! Ils sont restés discrets sur le pourquoi de leur libération; apparemment ils ont réussi à convaincre la garde qu'ils n'étaient en rien responsables du meurtre d'hier, et s'en sont tirés avec une simple amende. Je suis vraiment curieux de savoir comment ils s'y sont pris alors qu'ils ont été surpris en train de transporter le cadavre, mais ils n'ont pas l'air de vouloir rentrer dans les détails. Peut-être finiront-ils par l'expliquer, mais pour l'heure nous avons d'autres soucis: le capitaine n'a pas vraiment apprécié notre petite escapade, d'autant plus que Bastien blessé, le départ va devoir être retardé. Nous sommes donc consignés à bord "pour notre propre sécurité"... Bon, au moins, plus d'embrouilles, on va pouvoir se reposer et se préparer pour la traversée.


Carnet de bord de Amilcar Laval, quatrième entrée

Nous voilà finalement partis! Notre flotte se compose de quatre navires, trois marchands et un navire de guerre pour nous escorter. Nous allons commencer par faire voile au sud jusqu'aux côtes d'Afrique, puis allons traverser l'Atlantique jusqu'aux Antilles, pour un voyage de plusieurs mois.
Durant ces quelques jours, j'ai eu l'occasion de faire connaissance des différents officiers du navire. Jacques Bruyat, capitaine; Thomas Desquennes, second; Nicolas vermont, canonnier; Bastien Maugemeur, pilote; Silas Paulin, quartier-maître; Jean Bauduin, maître d'équipage; Antoine Petit, maître canonnier; Pierrick, cambusier, ainsi que Jean-Baptiste, cuisinier. Pour ma part j'ai été affecté au maître charpentier Maxence Dujardin. Pour la plupart les officiers semblent expérimentés et compétents, c'est une bonne chose. L'ambiance n'est pas au beau fixe cependant, le capitaine maintient une discipline de fer sur le navire (c'est un ancien militaire m'a-t-on dit) et le maître d'équipage est du genre sadique, toujours à se balader avec sa trique à la main. David en a d'ailleurs fait les frais et l'a senti passer.
Malgré tout le voyage se passe bien jusqu'ici, nous avons même eu droit à une tournée de rhum offerte par David lors de son premier passage de la pointe bretonne.


Carnet de bord de Amilcar Laval, cinquième entrée

Les choses se sont gâtées. Peu après que nous ayons passé le tropique du cancer, nous avons été pris dans une violente tempête, qui a secoué le navire pendant deux jours entiers. Nous nous y étions préparés, et pourtant le bilan est désastreux. Neuf hommes ont disparus, passés par-dessus bord, avec plusieurs caisses; il y a plusieurs blessés dus à des mouvements de fret dans les cales; plusieurs voies d'eau ont été déclarées, et malgré nos efforts, une partie des vivres est perdue. La tempête est passée, mais les hommes sont démoralisés et épuisés; malgré tout, le capitaine, furieux et persuadé que nous sommes responsables de ces déboires, a ordonné la tenue d'exercices en continu. Le cuistot et le cambusier ont bien essayé de remonter le moral de l'équipage en servant des tournées de rhum, mais le capitaine l'a immédiatement interdit, et les a suspendus de solde. A quoi pense-t-il?!
En plus, nous sommes désormais seuls; la tempête nous a séparés du reste de la flotte. Aucun navire visible à l'horizon. Il se murmure même parmi les hommes qu'ils ont coulé corps et biens et que nous sommes les seuls rescapés. J'ignore ce qu'il en est, mais la colère gronde au sein de l'équipage, et le moindre incident de plus pourrait bien mettre le feu aux poudres.

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Les pensées d'un affranchi 1

Message par vyudreer » mer. août 17, 2016 4:17 pm

Aujourd'hui, nous accostons une fois de plus sur les côtes d'Europe. Le capitaine Bruya m'a convoqué dans sa cabine pour m'annoncer qu'il m'offrait ma liberté.
J'ai eu beaucoup de mal à y croire mais il n'y a plus aucun doute; je suis libre !

Quelques jours dans cette ville de blancs m'ont fait déchanter. La joie d'être libre a rapidement fait place aux doutes. J'ai l'impression que le capitaine avait une arrière pensée en m'affranchissant. Il devait bien se douter que je ne pourrais jamais faire mon trou dans ce monde. Je ne sais pas si je dois lui être reconnaissant ou le maudire.

J'ai finalement pris la décision de signer à nouveau sur le St-Michel. Après tout, c'est la seul vie que je connais et maintenant que je suis libre, je serais considéré comme un égal et plus comme un esclave; je ferais en tous cas tout ce qu'il faut pour le faire comprendre aux autres.

Drôle d'idée du quartier maître de me demander d'accompagner trois nouvelles recrues à la recherche de Bastien, le pilote du St-Michel. Je ne connais rien à cette ville et les gens ne cessent de me regarder comme un animal; je dois me retenir à chaque instant, pour éviter de faire un massacre. Je vais toutefois aider de mon mieux ces nouveaux compagnons. Les dénommés Markus et David sont deux blancs à priori peu expérimentés et qui semblent penser que le monde leur appartient. Le créole, Amilcar, semble avoir plus l'esprit pratique.

Nos pérégrinations à travers les rues de cette ville puante ont apporté leur lot de moments agréables. Une sympathique soirée bien arrosée offerte par David ont fait remonter dans mon estime mes nouveaux compagnons. J'ai eu l'occasion de placer deux nouvelles marques sur ma fidèle hache: l'une pour un petit escroc du coin et l'autre pour l'ennemi de Bastien, Tomas Egremont.

Une fois à bord, nous avons découvert que le capitaine n'avait pas trop apprécié notre décision d'aider Bastien dans sa vendetta.
Pire, Bastien semble nous en vouloir de n'avoir pas réussi à récupérer son carnet. Pour ma part, je ne comprend pas l'intérêt que les blancs attachent à ces "livres".

Nous avons enfin repris la mer. Finalement cette vie est faite pour moi.
Les incidents qui ont accompagné le début de ce voyage m'ont rappelé pourquoi je m'étais juré de fracasser le crâne du maître d'équipage, Jean Baudouin. Un jour, il rejoindra les marques qui décore ma hache.

La tempête ! Les esprits de la mer se sont mis en colère. J'ai survécu mais plusieurs de nos compagnons n'ont pas eu cette chance. De plus, les autres navires de l'expédition ont disparu, mauvais présage !
Que saint ludique vous protège !

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Les pensées d'un affranchi 2

Message par vyudreer » dim. oct. 09, 2016 11:13 am

J'ai beau me persuader que les décisions du capitaine ne sont pas prises à la légère, elles semblent provoquer autant de troubles qu'elles n'en arrangent.

La vie à bord est de plus en plus difficile au fur et à mesure que les jours passent. Je me suis depuis longtemps habitué à la fatigue mais la faim est plus terrible !

Je me suis découvert un piètre talent de chasseur de rats. Heureusement, certains de mes nouveaux compagnons sont plus doués. Partageurs, ils n'ont pas fait que des heureux mais j'avoue qu'à mes yeux le plus important a été que j'en profite.

Je me suis habitué à ces nouvelles recrues de St-Malo. Ils sont devenus des compagnons de valeur à mes yeux et qui sait, peut être un jour pourrais je les considérer comme des amis.

Un nouveau grain se profile à l'horizon. Mais d'autres problèmes l'accompagne. Un navire de guerre Anglais nous agresse sans raisons et nous devons faire le coup de feu avec un sloop de pirates. Notre salue est dans la fuite.

Le naufrage a été terrible, et peu d'entre nous ont survécu. Rapidement, nous avons pris les choses en main pour assurer notre survie. Avec quelques compagnons, j'ai découvert une source d'eau potable et j'ai pu prouver que j'étais meilleur chasseur sur terre.

David a aperçu des lueurs plus loin sur l'île et entendu des coups de feu. Mes compagnons décident rapidement d'organiser une expédition. Je les accompagne, même si je suis inquiet.

Des indigènes semblent s'intéresser à cette île et j'ai cru comprendre qu'ils s'agissaient de "mangeurs d'hommes". Mes compagnons semblent s'offusquer de cette habitude alimentaire. Pour ma part, même si je ne le ferais pas par plaisir, je n'hésiterais pas une seconde à mettre de l'homme au menu si je n'avais pas le choix.

Nous avons découvert un campement. Il semble que ce sont les pirates que nous avons croisé quelques jours plus tôt. Ils subissent les assauts des indigènes probablement depuis plusieurs jours. David et Markus sont partis pour discuter d'une éventuelle alliance et cela semble avoir fonctionné. Les pirates se sont montrés un peu suspicieux mais leur capitaine, Quentin Rochefort est d'accord pour nous incorporer à son équipage. Certains de mes compagnons seront probablement réticents à rejoindre un équipage pirate. Pour ma part, cela n'a que peu d'importance, cet équipage en vaut un autre et cela augmente nos chances de survie.

Nous avons rejoint notre camp avec nos nouveaux chefs et compagnons. Le camp a bien avancé et cela est une bonne chose car les indigènes ne semblent pas décider à lâcher le morceau. Rapidement, nous subissons un assaut. Malgré, quelques blessés, nous n'avons subi aucune pertes et ma fidèle hache a pu goûter le sang indigène.

Mais les indigènes n'en resteront pas là, je vais prier les esprits de mes aïeux !
Que saint ludique vous protège !

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Re: Bienvenue à la Mouette Rieuse

Message par Guirom » mer. oct. 12, 2016 10:59 pm

Carnet de bord de Amilcar Laval, sixième entrée

La traversée n’a pas été sans incidents, mais finalement, au vu des circonstances, j’imagine qu’on s’en tire bien. Plusieurs événements ont eu lieu à bord ces derniers temps ; le premier incident notable a été l’apparition d’une rumeur fort disgracieuse sur le maître d’équipage, probablement à cause de l’accumulation de fatigue et le rationnement. Quoi qu’il en soit, l’intéressé a fini par en entendre parler, et il n’a bien évidemment pas du tout apprécié… Le capitaine a alors décidé d’imposer une sanction collective le temps que le coupable se désigne ou soit désigné, ce qui, bien sûr, n’est venu à l’idée de personne ; bien que j’aie eu ma petite idée sur le responsable, hors de question de moucharder, j’aurais sûrement passé une fin de voyage des plus déplaisantes. Cela a eu pour principal effet de scinder en deux l’équipage : ceux qui reprochent au capitaine sa trop grande rigueur, et ceux qui au contraire estiment qu’il a raison de faire régner l’ordre alors que notre situation est des plus précaires. J’ai bien sûr décidé de ne pas prendre parti, ainsi que mes camarades ; nous n’avons pas assez d’alliés sur ce navire pour nous permettre de nous en mêler. Cela pourrait changer cela dit ; ces quelques années d’étude n’ont pas émoussé mes talents de chasseur, et j’ai réussi à plusieurs reprises à attraper des rats à fond de cale, qui ont permis d’égayer nos repas. J’en ai profité pour partager ma bonne fortune, ce qui m’a permis de rentrer dans les bonnes grâces de plusieurs autres matelots. David et Samuel ont choisi de m’imiter, et nous avons ainsi pu passer plusieurs jours avec une pitance certes maigre, mais néanmoins plus réjouissante que ce à quoi nous aurions normalement pu prétendre. Cela nous a permis de nous assurer la reconnaissance d’un certain nombre de nos compagnons, mais avec le recul, j’aurais dû me douter que les regards furtifs que nous jetaient d’autres membres de l’équipage n’étaient pas uniquement de l’envie ou de l’admiration pour mes talents de chasseur…
En effet, après une petite semaine de ce régime, le cuistot a été retrouvé tué, sauvagement poignardé, la rumeur colportant que certains n’avaient plus supporté de le voir donner un traitement de faveur à bord… Autrement dit, à nous. Dommage que certains aient été assez stupides pour en arriver là, je n’avais pourtant jamais caché la provenance de mes rations supplémentaires. Quoi qu’il en soit, même si le cambusier a repris la place du cuistot, fini la chasse à bord, je préfère arrêter d’attirer l’attention tant que l’ambiance est aussi exécrable. Heureusement, le capitaine a vite retrouvé les coupables, qui ont été exécutés.
Dernier incident en date, une bagarre a éclaté dans l’entrepont, autour de jeux d’argent (pourtant strictement interdits à bord). Là encore, la sanction a été immédiate et ils ont été dûment fouettés ; ils n’y ont pas survécus. Avec tous ces morts, le camp des mutins a fondu, et ils ne font plus parler d’eux. L’ambiance s’est nettement améliorée d’ailleurs, car cela fait un mois que nous naviguons. Même si nous ne savons toujours pas quand nous atteindrons la côte, nous ne devons plus en être loin, et tout le monde en est soulagé. Malgré tout ce qui a pu nous arriver depuis Saint-Malo, nous allons nous en sortir et finir tranquillement notre traversée.


Carnet de bord de Amilcar Laval, septième entrée

Décidément, le sort a décidé de s’acharner sur nous. Alors que nous pensions être tirés d’affaire, un grain a commencé à se manifester ; rien d’inquiétant jusque-là, mais nous avons au même moment été attaqués par une frégate corsaire anglaise (étrange d’ailleurs, je nous croyais en paix ?). Grâce à la méfiance du capitaine, nous avons su lui échapper, mais nous avons dû pour cela nous lancer toutes voiles dehors dans la tempête… Uniquement pour tomber sur un sloop pirate. Là encore, l’expérience du capitaine nous a permis de nous en sortir, mais la tempête n’a pas été aussi clémente. Alors que nous fuyions comme nous le pouvions, nous sommes tombés sur une île, ou plus précisément, sur les récifs l’entourant. Le navire s’est échoué, et nous avons alors dû tant bien que mal l’abandonner pour rejoindre la côte. La plupart des hommes a choisi de tenter de rejoindre l’île à la nage. De notre côté, David ayant été blessé lors des échanges de tirs avec le corsaire, nous avons choisi de prendre la chaloupe restante avec les quelques hommes restant à bord. Ramer en pleine tempête jusqu’à la plage ne fut pas une mince affaire, et nous devons beaucoup à notre camarade affranchi qui est resté concentré dans l’effort jusqu’au bout. La plupart de nos compagnons n’ont pas eu notre chance, et nous ne sommes que trente-et-un survivants. Aucun des officiers n’a survécu, par contre le chirurgien de bord est en bonne santé, une maigre lueur d’espoir dans tous nos malheurs.
Dès le lendemain nous avons tâché de nous organiser. David semble avoir pris la grosse tête et décidé qu’il devait commander. Peut-être est-ce juste parce que sa blessure lui empêche encore tout effort physique trop important ? Quoi qu’il en soit, la situation n’est pas aux combats de coq, nous devons nous entraider pour survivre.
Nous avons réussi à récupérer du matériel parmi les débris et à localiser une source d’eau, c’est un bon début. Aujourd’hui, la plupart des survivants sont partis en exploration ou chercher de la nourriture, tandis que je suis resté au camp essayer de nous bâtir un campement. Ce serait facile si je n’avais pas cet imbécile de charpentier de seconde zone dans les jambes ; si on l’écoutait il bâtirait un navire juste pour le retourner sur la terre ferme ! Il va falloir que je trouve un moyen de le raisonner si on veut aboutir à quelque chose.


Carnet de bord de Amilcar Laval, huitième entrée

Ces derniers jours ont été… Intéressants. Alors que nous commencions à nous installer, David a repéré lors d’un quart un feu de joie de l’autre côté de l’île, ainsi que des coups de feu. Puisque nous n’étions pas seuls sur l’île, nous avons décidé de partir voir de quoi il s’agissait ; autant être prêts !
Nous sommes donc partis à neuf en laissant le reste de l’équipage s’occuper d’établir le camp. Menant le groupe, j’ai choisi de contourner l’île en restant près du rivage, tout en étant à l’abri de la bordure de la jungle. Au bout de deux jours de marche, nous sommes tombés sur les restes des feux de joie aperçus auparavant. J’avais espéré qu’il s’agisse de marins venus faire la fête sur l’île, mais nous n’avons pas cette chance… De toute évidence une tribu d’indigènes vit dans les environs, et ils sont du genre cannibale. Les coups de feu ne venaient certainement pas d’eux cependant, aussi nous avons continué. Le lendemain soir, durant mon quart, la pétarade a repris de plus belle, proche de nous. Nous nous sommes alors précipités, et nous sommes tombés sur une bataille rangée entre les indigènes et un groupe de marins. Au petit matin les indigènes se sont retirés, laissant les marins épuisés et exsangues, et nous avons alors pu nous rendre compte qu’il s’agissait du groupe de pirate nous ayant attaqué peu avant que nous atteignons cette île. Leur bateau était également en sale état, mais ils étaient encore une trentaine, bien mieux armés que nous.
Après une courte discussion, Marcus et David se sont portés volontaires pour aller les voir en émissaire. Bien sûr, avoir affaire à des pirates n’a réjoui personne. Ils sont du genre imprévisible, et même s’ils acceptaient que nous mettions nos forces en commun, difficile de savoir ce qu’ils feraient de nous une fois loin de cette île. Mais bon, avions-nous vraiment le choix ? Surtout avec ces indigènes dans les parages. Malgré tout, je suis content de ne pas être celui qui s’est porté à leur rencontre. J’ignore ce qu’il s’est dit entre nos camarades et les pirates, mais ces derniers nous ont rapidement invité à les rejoindre, et nous ont même fourni à manger, à boire, et des armes ! Tant de sollicitude de la part de crapules pareilles est louche, mais bon, vu notre situation actuelle, je ne vais pas m’en plaindre. Leur capitaine, Quentin Rochefort, a alors fait lever le camp et a décidé de s’installer de l’autre côté de l’île, là où se trouvent nos compagnons. Nous sommes désormais soixante, bien armés, avec deux canons, et comme unique plan de se retrancher, repousser les vagues d’indigènes, et attendre qu’un navire passe. On a connu mieux, mais il faudra s’en contenter.
Le voyage retour s’est passé sans incident, apparemment les indigènes ont préféré se repaître des morts que nous avons laissés derrière nous que nous poursuivre. Nos compagnons ont réussi à faire quelque peu avancer les choses en notre absence, et nous avons retrouvé un semblant de camp fortifié. Bien sûr, ce charpentier de seconde zone a gaspillé une bonne partie du bois que nous avions réussi à récupérer, pour ne mettre en place que quelques maigres barrières, mais il faudra s’en contenter jusqu’à ce que j’aie le temps de m’y intéresser. Les indigènes ne nous ont hélas pas laissé le temps de souffler et ont attaqué peu après notre retour. Ils n’étaient cependant qu’une vingtaine et nous les avons rapidement repoussés, même si j’ai été blessé avec une quinzaine d’autres.
Première modification à apporter : des renfoncements contre les flèches.

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Message par vyudreer » mer. mars 01, 2017 2:24 pm

Malgré les attaques des indigènes, notre nouveau campement fortifié par les bons soins d'Amilcar tient le coup.
Un matin, nous avons eu la surprise de voir arriver un navire de guerre battant pavillon français. Après quelques discussions, ils acceptent de nous prendre à leur bord.

La vie à bord de "la dernière chance" n'est pas des plus agréable et j'en viens par moment à regretter notre île et ses indigènes.
Les journées de travail sont longues et éreintantes; il n'y a aucun confort et les repas sont frugales. J'ai l'habitude de ce genre de traitement mais ce n'est pas forcément le cas de mes compagnons.

Finalement, nous rejoignons le port de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
Un plan est mis au point par mes compagnons et le capitaine Rochefort pour nous permettre de quitter ce maudit navire.
A la faveur de la nuit, nous parvenons par petits groupes à quitter le navire et même si l'alarme finit par retentir, notre "désertion" se passe finalement sans trop de soucis.

Le capitaine Rochefort semble connaître des gens haut placés dans ce patelin; il pense pouvoir obtenir un navire et nous propose de rejoindre son équipage.
J'étais d'avis d'accepter la proposition, mais mes compagnons ont eu besoin d'en discuter un peu avant de se ranger à mon avis.
Comme première mission, notre nouveau capitaine nous confie le soin de recruter un complément pour notre équipage.
Nous nous chargeons de la besogne et trouvons les hommes nécessaire; le plus intéressant d'après mes compagnons: le dénommé Archibald Hamilton, un médecin.
Nous profitons des plaisirs offerts par les établissements du coin; filles, bonne chair et boisson à volonté pour nous remettre de nos dernières aventures.
Durant la nuit, il semble que David ait subi une agression; il est mal en point mais il survivra grâce aux bons soins de notre nouveau médecin.

Après quelques préparatifs, nous finissons par reprendre la mer.
Une fois de plus, notre voyage s'est transformé en désastre. Une nouvelle tempête a pulvériser notre navire et nos nouveaux compagnons ont disparu à leur tour au fond des mers. J'ai tendance à penser qu'un mauvais esprit nous accable; peut être devrais-je surveiller mes compagnons. L'un deux est peu être maudit.
Par miracle, j'ai survécu. Amilcar, Marcus et David sont saufs eux aussi et ils ont même réussi à sauver le médecin.

Une nouvelle fois, nous nous retrouvons sur une île.
En explorant, nous avons la surprise de rencontrer un groupe de boucaniers. Apparemment, ils sont britanniques et acceptent de nous conduire à leur campement.
Je dois prier pour chasser la malédiction qui semble peser sur nous.
Que saint ludique vous protège !

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Pensées d'un affranchi 4

Message par vyudreer » ven. mars 03, 2017 11:49 am

Les boucaniers sont installés un peu à l'écart d'une petite communauté. Leur groupe compte une centaine d'individus d'origines variées même si plus des 2/3 sont des "engagés". Ces individus que j'ai pris pour des esclaves au premier abord sont apparemment sous contrat avec les boucaniers et même si leurs conditions de vie semblent sommaire, ils semblent assez bien accepter leur situation. L'un des indigènes, un dénommé Jack, s'est montré plus curieux que les autres à notre sujet.

Les boucaniers nous ont offert à manger et nous avons appris où nous étions. Cette petite île répond au nom de "Savannah Sound" et semble servir de lieu de repos pour le gouverneur de Géorgie.

Nous avons tenter d'embarquer sur un navire marchand en partance. Malheureusement, leur équipage est complet et nous n'avons plus un sou pour payer notre voyage.

Mes camarades ont découvert un radeau de fortune s'approchant de l'île. Amilcar et Marcus y ont découvert les restes d'un cadavre ainsi que plusieurs objets de valeur. Nous avons offert une dernière sépulture au malheureux et j'ai sollicité les esprits pour qu'il puisse reposer en paix. Mais notre découverte n'est pas passée inaperçu, le dénommé Jack semble avoir vu les derniers événements et se montre curieux. Marcus parvient à retenir l'attention du jeune indien pendant qu'Amilcar s'éclipse pour dissimuler notre trésor. A son retour, Amilcar nous apprend qu'il a aperçu dans la jungle un groupe de types louches qui semblaient se diriger vers l'autre côté de l'île. Nous iront y jeter un œil demain.

Durant la nuit, nous avons la désagréable surprise de faire un cauchemar très réaliste. Bizarrement, nous avons tous fait le même cauchemar; un naufrage sur un galion espagnol et une méchante rencontre avec un requin. Nous étions déjà poursuivi par le mauvais œil, je crains que notre rencontre avec ce cadavre n'ai pas améliorer les choses.

Le lendemain, de l'autre côté de l'île, nous découvrons les vestiges d'un navire échoué. Son équipage semble s'être installé dans les ruines d'une ancienne communauté.
Marcus part pour rencontrer ces individus. Ne le voyant pas revenir, David finit par le rejoindre.
Au bout d'un moment, nous avons la désagréable surprise de voir surgir plusieurs individus louches qui nous demande de les suivre. Présentant un piège, nous préférons repartir vers la ville, même si cela nous force à abandonner nos camarades. J'ai quelques remords, mais après tout la survie me semble plus importante et nous pourrons toujours convaincre les boucaniers de nous aider.
Malheureusement, nous finissons par être rejoint par les énergumènes; nos camarades semblent avoir payé de leur personne, paix à leurs âmes, mais ils ont du parler du trésor que nous sommes forcés de leur remettre pour éviter un conflit perdu d'avance.

Nous rejoignons le campement des boucaniers. Nous découvrons que Jack nous avait suivi durant les derniers événements et on nous amène devant leur chef.
Cet intarissable bavard me soûle tellement que, la fatigue aidant, je finis par m'endormir.
A mon réveil, j'ai la surprise de découvrir que nos compagnons sont vivants, ils ont été balafré mais Hamilton va pouvoir les remettre en état, après tout, ce n'est qu'une petite cicatrice. Ils ont fait un deal avec les pirates, car il n'y a plus de doutes sur leur identité.
Notre association devrait nous permettre de quitter cette île pour partir à la découverte d'un galion espagnol échoué.
Après les derniers événements, je suis étonné que nos camarades nous associe à cette expédition. J'ai même la surprise d'être nommé Maître d'équipage. A l'avenir, j'éviterais de reproduire cette erreur. Ces hommes doivent finalement valoir le coup qu'on mette sa vie en péril pour eux.
Pour compléter l'équipage, les boucaniers sont associés à l'expédition.

Nous nous retrouvons à l'auberge pour pouvoir préparer notre coup de main sur l'un des navires du gouverneur.
Un petit groupe comptant Amilcar et David sera chargé de faire taire les batteries côtières pendant que le reste des hommes devra s'emparer du navire.
J'espère que cette fois, les choses se passeront bien. J'en appelle quand même à mes ancêtres pour obtenir leur appui.
Que saint ludique vous protège !

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Message par vyudreer » dim. mai 28, 2017 11:40 am

Notre coup de main est loin de s'être déroulé comme prévu. La malchance et le mauvais œil nous poursuivent encore.

Durant l'attaque du sloop du gouverneur, David est maladroitement tombé à l'eau ruinant du même coup l'effet de surprise.
J'ai dû renoncé à un combat prometteur pour aller le repêcher écopant au passage du douloureuse bosse.
Heureusement, l'équipage a rapidement été mis hors de combat mettant le navire entre nos mains.

L'attaque sur la forteresse et ses canons n'a semble t'il pas été plus brillante car durant notre fuite sensé être discrète, nous avons reçu quelques coups au but qui ont ruiné le mât, tuer plusieurs membres de notre équipage et salement amocher notre second. La fuite a été difficile mais après quelques réparations de fortune nous avons pu quitter cette île.

Durant le voyage jusqu'à La Havane, il m'a fallu punir les membres de l'équipe chargé du coup de main sur la forteresse. Je ne l'ai pas fait de gaieté de cœur et je commence à considérer la cruauté du capitaine Winthrop comme trop exagérée.

A La Havane, nous avons été chargé de mener l'enquête. Grâce à Amilcar et ses connaissances en Espagnol, nous avons pu apprendre le nom du propriétaire de la veste de cuir. Avec ce nom, David espère pouvoir retrouver trace de l'armada espagnol. J'ai un doute car les derniers événements me porte à croire que notre second est poursuivi par la mauvais œil. Je vais prier mes ancêtres pour qu'ils me protègent mais je crains que ce ne soit pas suffisant.
Que saint ludique vous protège !

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