Je souhaite potentiellement lancer une belle campagne de Fallout RPG (anciennement Pen & Paper) si des gens sont intéressés, mais comme je ne connais pas les gens ni le club, je me suis permis de mettre en place un petit formulaire afin de sonder les personnes intéressées.
Cette campagne sera plutôt longue, donc je recherche surtout des joueurs assez fous pour me suivre dans ce délire, les débutants sont les bienvenus. Par contre, comme je l'ai annoncé aux membres du bureau sur Discord, je ne pourrais assurer les séances que le vendredi soir à partir de 19h30 (car en tant que jeune papa, mon planning du weekend est déjà fortement occupé).
Si vous ne connaissez pas Fallout Pen & Paper ni même l'univers général de Fallout, ce n'est absolument pas indispensable pour jouer, bien au contraire, le plaisir de la découverte n'en sera alors que meilleur, sachez juste alors qu'il s'agit d'un univers post-apocalyptique nucléaire dans une dystopie rétro-futuriste cynique et burlesque prenant place dans notre monde.
Vous trouverez le formulaire à l'adresse suivante : https://forms.gle/BaUq8EvQjM2n3aE5A
Le jeu de rôle sera orienté narratif, le système de jeu est fait maison et ne s'appuiera que très peu sur les travaux de Fallout Pen & Paper, donc inutile de vous documenter avant de participer, tout vous sera expliqué lors de la séance d'introduction et de toute façon la connaissance du système de jeu n'est absolument pas nécessaire pour profiter de l'univers car ce dernier sera totalement automatisé et le plus souvent caché pour laisser une plus grande place à la narration.
Concernant le type de campagne, je ne suis hostile ni à une campagne fermée (au contraire, j'ai une préférence pour ça mais je reconnais qu'il est très difficile de réunir les mêmes joueurs sur une longue période), ni à une campagne ouverte (mais il me sera nécessaire d'identifier à l'avance le niveau d'implication potentiel de mes futurs joueurs, d'où le petit formulaire).
Voici un petit descriptif introductif de l'univers dans lequel je souhaite vous plonger :
La guerre... Toujours la guerre... Nous sommes à peine quelques décennies après ce que le vent nous murmure avoir été "La Grande Guerre" où le monde a apparemment été noyé dans le feu nucléaire...
La chaleur infernale ephémère qu'ont pu vivre nos belliqueux et suspicieux voisins a certainement été un sort plus enviable que notre lente agonie dans un froid glacial sous un ciel désespéremment sombre qui vomissait sans discontinuer des cendres et des pluies de suie radioactive.
La guerre nous ne l'avons pas attendue ici, car depuis l'effondrement du plusieurs années auparavant dans une guerre civile, nous n'étions alors déjà plus une civilisation à proprement parler, au mieux des clans ou tribus isolées essayant de s'organiser comme elles le pouvaient, au pire des bêtes sauvages prêtes à tout pour survivre et dénuées de tout sens moral.
On pourrait dire que nous avons fait partie des chanceux : nous avions des vivres, des ressources, des armes et de la main d'oeuvre. Nous avons rétabli l'ordre, par la force quand c'était nécessaire et ça l'a été, rétabli un semblant de gouvernement et commencé à nous étendre à la recherche de matériel pour alimenter notre machine de guerre expansionniste. Nous avons rencontré de la résistance, mené nos propres guerres, imposé nos idéaux et nos lois sur ces terres stériles, toujours plus loin... peut-être trop loin.
Voilà où nous en sommes désormais, nous n'avons pas retenu les erreurs du passé, nos lignes de ravitaillement s'étirent en longueur en temps comme en distance, on nous demande de "pacifier" des régions à des journées de route de la capitale, un bien joli mot pour désigner un pillage en règle du peu d'infrastructures que l'on rencontre en chemin ainsi que la récupération de technologies permettant à l'état major de sécuriser sa main-mise sur ces terres.
Et maintenant vous êtes là devant moi, dans cette région hostile loin de tout, de simples "mercenaires" sans formation militaire prêts à tout pour fuir un passé que je devine encombrant, autant dire des cadavres en sursis... Mais à cheval donné on ne regarde pas les dents, et vu le mal que vous vous êtes donné pour venir ici, autant alors vous mettre au travail...
