[Sploiler] Discussions de la table du Vendredi

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Garrik
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[Sploiler] Discussions de la table du Vendredi

Message par Garrik » mar. avr. 03, 2018 8:40 am

Voici un thread où discuter de la campagne. Ici, on se donne le droit de spoiler, donc attention à celles et ceux qui n'ont pas encore joué à Vade+Mecum!

Ça serait pas mal qu'on mette ici les progressions à la fin de chaque séance, genre les niveaux et les fiches révélation/problématiques que vous avez eut.


Attention, ce thread est celui de La Table du Vendredi!

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David
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Re: [Sploiler] Discussions de la table du Vendredi

Message par David » sam. avr. 21, 2018 6:32 pm

J'oublie surement des tonnes de trucs, mais voila un premier jet de l'histoire vu par King ... Je l'éditerai surement pour ajouter des détails s'ils me reviennent. Il y a aussi quelques conclusions que je n'ai pas exprimé à haute voix Vendredi (j'y réfléchissait encore).

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Moi c’est King, ouai, j’ai un prénom, mais personne ne l’utilise.
Cette histoire a commencé dans les années 80. J’étais encore un gosse ou presque quand ma petite soeur à disparue. Il y avait un gang de kidnappeurs sur L.A à cette époque, ils revendaient les filles à des maquereaux. La police a donc vite conclu à un enlèvement.

C’est pour ca que je suis devenu flic, pour pouvoir la chercher. Evidemment je n’y suis jamais parvenu.
De fil en aiguille je me suis retrouvé aux responsabilités, et j’ai du assurer la protection du président Bush lors d’une visite en ville. C’était en 92, pendant l'élection présidentielle.

A la fin du discours j’ai vu un reflet : la lunette d’un sniper ... et je me suis interposé. J’ai cru l’avoir sauvé, j’ai pris la balle ... qui ne m’a rien fait ou presque : c’était une seringue hypodermique. Je pensais être empoisonné, n’avoir plus rien à perdre, alors j’ai poussé le président à couvert et j’ai couru vers le bâtiment où se trouvait le tireur et sa clique. En direct à la TV j’ai mis hors de combat une quinzaine de “terroristes”. Le “méchant” était une sorte de scientifique avec une valisette pleine de fioles comme celle qu’il m’avait injecté.

Putain quelle merde. J’ai été affiché dans les journaux comme un modèle de courage et d’abnégation, j’ai été promus et ils ont essayé de me foutre dans un bureau ... les cons. La seringue ? Il aura fallu plus de 20 ans pour que je comprenne ce qu’il y avait dedans, en tous cas je ne suis pas mort empoisonné.

J’ai réussi à éviter le bureau à la maison blanche et j’ai repris le boulot, c’était important pour moi, j’ai toujours gardé un œil sur les “filles” de L.A ... Je n’ai jamais voulu renoncer à l’espoir de trouver ma sœur. Je m'implique toujours trop dans mon travail. L’histoire avec le président, le battage médiatique et le refus du bureau sécurisé pour retourner au dangers du terrain c’était trop pour ma femme. Elle est partie, avec les 2 gamins. Je n’arrive même pas à lui en vouloir. J’ai encaissé et continué à travailler. Même s'ils me manqueront toujours.

J’en ai bouclé des dossiers et j’en ai pris des coups. Mais je m’en suis toujours bien sorti, et Bishop était la pour me rafistoller. Toujours la même efficacité : assassinats, crimes passionnels, règlements de compte mafieux ... de la routine.

Jusqu’à cette soirée de 2015.

Je rentrais chez moi après une journée plutôt morne. Il faisait nuit et la pluie promettait une nuit plus calme qu’a l’accoutumée. Et c’est la que je suis tombé sur elle : Une femme nue courant sous la pluie. Bien sur je me suis arrêté pour l’aider.

Elle était poursuivie par des types louches, menée par une sorte de guerrier maya. Putain de drogué.
J’ai réussi à la couvrir et la pousser dans la voiture pour prendre la fuite. Direction le commissariat, pour prendre sa déposition. Bien sûr, nous avons discuté sur la route ...

Elle m’a raconté MA vie, prétendu que ses parents habitent la maison des miens, décrit MA chambre, jusqu’à des détails d’enquêtes que j’ai mené et de blessures que j’ai subie ! Je me suis arreté et je l’ai regardé. Et la je l’ai reconnue ... Ma soeur ... Que je tombe sur elle par hasard passe encore, mais qu’elle me raconte ma propre vie ... C’était impossible, je ne savais plus quoi penser.

Au poste Bishop l’a examinée, elle allait bien, et moi aussi, à quelques bleu prêts. Chose à noter : elle portait sur elle chaque putain de blessure que je m'étais prise dans les années précédentes. Le docteur m’a donné une explication étrange sur laquelle je reviendrai plus tard. Nous avons trouvé à Queen une tenue plus présentable et j’ai pris le temps de me remettre les idées en place : je devais prévenir mes parents, et leur faire confirmer l’identité de cette femme. J’ai pris le temps de téléphoner pour les prévenir de notre arrivée tardive (la nuit était bien avancée) , mais avant que nous puissions prendre la route, le commissaire à débarqué avec le commandant du régiment local. Une voiture piégé a explosé et ils sont morts tous les deux. Le président Obama (!!!) est arrivé et a conversé longuement avec Bishop (je reviendrai la dessus juste après). De plus, juste après son départ nous avons eu une nouvelle crise à gérer : des “monstres” dans le sous-sol du commissariat.

Et voilà comment nous nous sommes retrouvé avec la mission de sauver le monde, menacé par l’armée noire. Une arme secrète du gouvernement qui s’est retourné contre la main qui la nourrissait. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, le président a expliqué que nous étions tous sous écoute, et que nous n’y pouvions rien ... C’est contre cette menace que l’armée noire devait être dirigée.

Un peu de nettoyage plus tard et je rappelais mes parents pour les prévenir que nous étions en retard mais que ca y est, nous arrivions. Mais c’est l'amérindien qui a répondu. Il était chez mes parents et exigeait de récupérer Queen en échange de leur vie. Le con, il tout le monde sait qu’on ne négocie pas avec les terroristes. Evidemment j’aurai du laisser l’affaire à d’autres, j’étais trop impliqué. Mais je ne suis pas du genre sentimental, je savais pouvoir gérer. Alors dans l’urgence, Queen, Knight, Bishop et moi sommes partis avec les quelques renforts que j’ai pu rassembler.

Nous avons réussi (heureusement) à faire sortir mes parents, et même à capturer l’indien. Mais nous nous sommes enfoncé dans la folie. Cet homme a pris des blessures que personne n’a le droit de prendre sans mourir, et ma soeur a fait des choses que je ne peux que qualifier de magiques ...

Au final j’aurai eu une trouille comme jamais, mais l’amérindien (J’ai décidé de l’appeler Juliette) était sous les verrou et mes parents bénéficie du meilleurs plan de protection des témoins de toutes les démocraties modernes. Et ils ont confirmé l’identité de Queen. Au passage j’ai appris qu’elle avait été conçue par fécondation in-vitro avec l’aide d’un médecin qui a disparu en même temps qu’elle. Je ne crois pas au coïncidences.

> Important : le fait que nous ne sommes peut-être pas une fratterie au sens génétique du terme ne me pause aucun problème. Nous étions très proche enfants et je l'ai cherché trop longtemps pour que cela importe.

> Fait intéressant : les hommes de mains portaient des tatouages, comme des numéros de série. Les mêmes que les 5 mecs coffrés (séparément) par Knight et Bishop plus tôt dans la soirée ! Ca ne peut signifier qu’une chose : nous étions dans le collimateur de ces mecs avant même que je ne secour ma soeur !

Nous avons donc interrogé le captif et il a été loquace : “Sa mère” les protège de la menace qui nous espionne (un nom impossible à prononcer) et Queen serait sa sœur, une de ses nombreuses sœurs. S’ils veulent détruire l’humanité, c’est parce qu’elle est corrompue ... S’ils n’étaient pas si caricatural je les trouverais presque sympathique.

J’ai donc retrouvé ma soeur, si c’est vraiment elle, j’ai encore un doute ... Bishop a parlé de clonage. Bref j’ai promis à mes parents de la protéger donc ca ne change rien. Disons que c’est ma soeur.
Mais elle a des pouvoirs magiques et a chaque fois que je prend un coup elle en mange la moitié ! Bishop dit que nous avons tous les deux pris une partie d’un médicament ... Je pense que le miens était dans la seringue de l’assassinat contre Bush ... Ça veut dire que le président n’était pas la cible.

> Réflexion : Ça vient confirmer que ces mecs m’avaient dans le collimateur depuis bien avant les événement de ce jour la.

> Réflexion : Juliette a eu une réflexion qui m'a touché particulièrement, sur le fait que nous avions renoncé à la souffrance et que cela nous amoindrissait. Je pense qu'il a raison. J'ai le sentiment diffus qu'il manque une partie à ma vie, celle que Queen a prise en même temps que mes blessures. Si ça se trouve c'est vraiment un clone et nos souvenirs communs ne viennent que de la ...

Nous avons donc peu de pistes :
  • Le médecin disparut, en espérant que ca ne soit pas celui que j’ai buté en 92
  • Le bâtiment d’où Queen s’est échappée, même si nous n’avions pas pu remonter jusqu'à son propriétaire et que je m’attend à le trouver déménagé ... Ça ne empêchera pas d’aller jeter un œil.
  • L’ancienne boite de Bishop, celle qui a inventé le médicament ... je suppose que je vais devoir aller leur rendre visite. Et que l’accueil ne sera pas chaleureux
  • Si le gouvernement à créé l'armée noire, ils doivent avoir des listes de noms ... A partir de la ou doit pouvoir retracer des choses ... Mais ça risque de nous prendre trop de temps ...
Dans le doute, frappe encore. (proverbe nain)
Places to Go, People to Be, des articles de fond sur le jdr
Le but ne se situe pas dans le terme du chemin mais dans le chemin lui-même. Le chemin EST le but. (sauf si on cherche un marteau)

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