CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Comme sur des rails

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McPherson
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Message par McPherson » mer. mars 16, 2016 9:43 pm

Je m'appelle Johnny Idaho et je ne suis pas un écrivain, ni un journaliste. Si je prends le temps d'écrire tout ceci, c'est parce que je viens de voir des choses bizarres aujourd'hui. Je suis embarqué dans une mission et je me demande si je vais survivre. Si ce n'est pas le cas, transmettez ce papier ainsi que toutes les affaires qui m'appartiennent à Hoggs, le propriétaire du Blue Edge, à Chicago.
Mais commençons par le commencement.

Introduction : un travail bien payé.
Nous sommes en mars 1876, et la vie suit son court au Blue Edge. Comme d'habitude, j'aide les filles dans les tâches ménagères et je calme les excités qui leur manquent de respect. Hamilton Hoggan, dit Hoggs, le propriétaire est un ancien militaire. Il a toujours été gentil avec ma mère et moi. Depuis la mort de ma mère, il sait que j'ai envie de partir voir le monde. Plus rien ne me retient ici, je n'ai plus à m'occuper de maman, paix à son âme. Un matin, un certain M. Santhorpe vient voir Hoggs. Ce type travaille pour la Mairie. Ils s'occupe d'Affaire Importantes pour le maire Mitchell. Santhorpe dit à Hoggs que des gens de la Haute cherchent des travailleurs indépendants pour les escorter au Far West, proche des territoires indiens. L'évocation des indiens attire ma curiosité.
Après tout, je suis un métis indien, certains disent un bâtard en voulant me vexer… Mais après tout ce n'est que la pure vérité. Mon père ne m'a jamais reconnu et je ne me souviens pas l'avoir vu.

Hoggs dit qu'il ne veut pas aller dans l'ouest et me propose pour le job. Il dit qu'il pense que je suis assez bon pour ce type de travail. Je le crois, Santhorpe moins. Après tout, je suis un métis indien. D'accord, j'ai une belle gueule, mais je ne suis pas capable d'aligner deux mots en public. Et surtout, je suis habillé avec de vieux vêtements élimés : on dirait un clochard. Je le sais, mais bon, quand on a toujours vécu dans la pauvreté, c'est dur de se défaire des habitudes.... Hoggs propose le job également à Doc Holiday et Sarah Wolf, deux habitués du Saloon.
Santhorpe n'a pas l'air convaincu, mais il nous propose d'aller au Drake Hotel pour rencontrer Lord Kensington, un Lord anglais qui veut visiter l'Ouest. Nous acceptons.

Hoggs me paye un costume. C'est vraiment de l'argent foutu par la fenêtre, mais il insiste. Je me sens comme un gamin de 5 ans à qui on met un costume pour passer sa première communion… Le Drake Hotel est un bien bel endroit. Moderne. Avec un ascenseur. J'en avais jamais vu en vrai. C'est impressionnant.

Lord Kensington nous reçoit dans sa suite. C'est un type important, c'est sûr. Un ami de la Reine si j'ai bien tout compris. Bref, il veut visiter l'Ouest et il refuse la protection du Gouvernement de l'Union, afin d'être plus libre de ses mouvements.

La mission est simple : on doit le protéger, ainsi que sa suite (sa femme, sa fille, Ernest son secrétaire, le conducteur du train et sa gouvernante Jessica). Car oui, on va faire le voyage en train. J'ai jamais pris de train, c'est de plus en plus excitant cette mission. Le trajet n'est pas déterminé, mais on doit passer par Denver et emprunter la ligne Messon-Dickson qui est censée être sûre. On va passer par des territoires contestés où des actes de guérilla sont commis. Et on devrait passer à Cheyenne, où il y a plein d'indiens. La durée n'est pas fixée. Ca peut durer deux semaines, un mois ou même deux, selon le bon vouloir du Lord. Il propose 10$ par jour et par personne….
JACKPOT !
10$/jour, c'est énorme. Je suis tenté d'accepter tout de suite. Mais poker face.... J'attends de voir la réaction de mes collègue. Car oui, il y a d'autres personnes dans le groupe. On est 6 en fait.

- Lindsay McManaman : une belle brune avec des reflets auburn, sacrément bien habillée. Elle porte des petites lunnettes et glousse de temps en temps. Plutôt mignonne…

- «Doc » Holiday : un habitué du Blue Edge : je le connais bien. Il a essayé de soigner maman. Il est assez âgé et bedonnant. Il parle bien en société…. Je ne lui envie pas son ventre, mais sa fcilité à parler, oui…

- Sarah Wolf : une autre habituée du Blue Edge. Bien habillée et coiffée. Une belle femme. Mais je n'ai jamais vraiment osé lui parler.

- Clifton Williams : un bel homme d'environ 30 ans portant un costume, un chapeau derby, des bottes et un ceinturon. Avec un beau flingue. Il a l'air assez maniéré.

- Louise Nola : une métisse noire d'environ 25 ans. Elle est habillée comme un garçon et porte un pantalon, un stetson et un beau chemisier.

- Moi : Johnny Idaho : 20 ans, métis indien. Plutôt beau gosse et bien bâti… Enfin, c'est ce que Hoggs dit de moi.

Visiblement, le salaire semble convenir aux autres.Nous acceptons la mission. En espérant qu'elle dure longtemps pour gagner le plus d'argent possible…
Nous sommes censés partir d'ici un ou deux jours, ce qui laisse le temps de se préparer…

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » mer. mars 16, 2016 10:20 pm

Faux Départ : enlèvement d'une innocente.

Le soir même alors que nous sommes au Blue Edge pour nous préparer, on vient nous chercher en catastrophe. A priori la fille du Lord vient de se faire enlever.
Cette fille me paraissait sympathique et franche. Et en plus, si elle n'est plus là, peut-être que le Lord va renoncer à son expédition. Ca fait deux très bonnes raisons de retrouver cette petite.
A priori, après un dîner d'affaire, la fille et la femme du Lord rentrent à l'hôtel. Des voyous bousculent la femme, poussent la fille dans une calèche et s'enfuient. Pour le moment pas de demande de rançon.

Nous nous rendons donc sur les lieux de l'agression, à l'intersection de Manitola et Calum.
Des flics sont déjà sur les lieux. Ils cherchent très mal et ne semblent pas avoir de piste.
Moi, je vois clairement les traces de roues dans la boue qui correspondrait à une calèche qui irait très vite pour s'enfuir. Je suis les traces et les autres membres du groupe me suivent.

Cette piste nous mène jusqu'à la Gare. Des témoins nous disent qu'une calèche a eu un accident aux abords de la Gare. Des traces d'une roue cassée nous mènent jusqu'à une agence de « location » appartenant à l'Union Blue. A l'intérieur de cette agence, nous arrivons à éviter le chien de garde et à retrouver une calèche n'appartenant visiblement pas à l'Union Blue. Mais as de trace de la petite. Par contre, on trouve un bout de tissu avec marqué « Izzi » sur la doublure.

Un bar se trouve à proximité des lieux où ma calèche a été abandonnée. Avec Clifton Williams, je vais voir le barman pour lui demander s'il a vu un groupe de type avec une petite fille. Il y a peu de gamins dans les quartiers louches à la nuit tombée….
Louise Nola vient nous prévenir qu'une embuscade nous attend à l'extérieur. Sarah Wolf s'est mêlée ux consommateurs. Le Doc et Lindsay Mc Manaman ont disparu.

Nous sortons et décider d'affronter les malfrats qui pensaient nous faire tomber dans un piège. Ils nous menacent : « Ne vous mêlez pas des affaires de Don Lucero »… Je sais pas qui c'est ce type, donc on commence à se battre. J'aime me battre. Et on commence à avoir le dessus sur ces enfoirés. C'est le moment où Lindsay sort d'un bâtiment en face de la rue et menace les malfrats avec un flingue énorme. Ils prennent peur et s'enfuient, mais j'en attrape un et on le fait parler. C'est pas très propre, mais on apprend que le ravisseur n'est autre de Gianni Batisti, un consiglieri de Don Lucero qui visiblement est un ponte de la mafia italienne… Ca sent pas bon.
On décide d'aller se coucher et de reprendre l'enquête le lendemain.

Le Groupe se sépare pour être plus efficace et j'accompagne Sarah Wolf pour interroger la tenancière de la boutique devant laquelle l'enlèvement a eu lieu. D'après Sarah, elle a entendu des commères dirent que l'après-midi avant l'enlèvement, cette femme a été victime d'une extorsion. Une méthode mafieux. C'est peut-être lié à notre enquête.

Après une conversation entre femmes, à laquelle je n'assiste pas car je risque de faire foirer les confidences, Sarah apprend de la commerçante (une certaine Mme Woodward) que c'est bien Giovanni Batisti qui l'a fait chanter. D'après elle, ce Batisti fait faire ses costumes chez Fabrizzi, un tailleur spécialisé dans les costumes pour italiens.

Avec Sarah, on décide de lui rendre visite et on se rend compte que sa boutique sert de couverture pour de nombreux trafics. Mais rien de probant concernant l'enquête.
Clifton Williams nous dit qu'une guerre est en cours entre les italiens et les irlandais pour le contrôle des affaires louches de la ville.

Un rendez-vous est arrangé avec Don Lucero dans son restaurant. Il dit qu'il désapprouve cette affaire d'enlèvement et que les gens qui ont agi ne l'ont pas fait sur ses ordres. Pour 2000$, ou la localisation de l'endroit où se trouve le chef des irlandais, ou l'assurance qu'aucun policier ne se trouverait à un lieu donné et à une heure donnée, il est prêt à nous donner l'endroit où se cachent les ravisseurs.

Nous allons donc voir le Lord et nous le convainquons de nous donner 2000$. Il signe une reconnaissance de dette (pour que le porteur de la missive puisse retirer l'argent dans un établissement financier) et nous allons voir Don Lucero le soir même pour obtenir l'information sur le lieur des ravisseurs. Il n'est pas là. Mais nous convainquons son homme de main d'aller le chercher pour nous donner l'adresse. Après plus de 30 minutes, nous avons enfin l'adresse.

C'est une maison abandonnée dans un quartier peuplé par des squatteurs et des clochards. Nous allons sur place. On repère la maison et on voit que des sentinelles se relaient pour monter la garde. Je décide de tenter une embuscade. Malheureusement, je suis trop nerveux et je fais du bruit au mauvais moment. La sentinelle me tire dessus et je suis blessé au bras. Puis à la jambe dans la lutte qui s'en suit. Mes camarades donnent l'assaut et nous arrivons à prendre le dessus et à blesser les ravisseurs. La fille du Lord se trouve à l'étage. Elle est en bonne santé et nous arrivons finalement à la libérer.

Juste à temps parce que les flics arrivent sur les lieux très peu de temps après nous.
La cavalerie arrive toujours en retard dit-on. Là, elle a failli être à l'heure. Il s'en est fallu de peu. Que se serait-il passé si Don Lucero nous avait fait attendre quelques minutes de plus ?

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » mer. mars 16, 2016 11:47 pm

Enfin le grand départ : derniers petits tracas et premiers gros problèmes

Le Lord est content de retrouver sa fille, mais puisqu'on la lui a rapportée, il ne voit plus trop l'utilité d'honorer sa reconnaissance de dette et de payer les 2000$ à Don Lucero. Notre employeur accepte donc de se parjurer et de revenir sur sa parole…

Mes camarades ne semblent pas très enthousiastes à l'idée d'être tenus pour responsables par Don Lucero du non versement de l'argent. De plus, ils sont très inquiets par les implications de tous ces événements. Le Doc pense que des représentants de la mairie, ou de l'Union, ont commandité l'enlèvement pour nous discréditer et forcer le Lord à les prendre pour assurer sa sécurité lors du voyage.

Le lendemain de la libération de sa fille, nous allons au Drake hôtel pour voir le Lord. Il est en présence de Santhorpe et d'un militaire. Selon Santhorpe, il s'agit de séparatistes sudistes qui ont enlevé fille du Lord. Et il nous accuse de l'avoir mise en danger car nous ne sommes que de pauvres amateurs. Louise Nola prend très ma ces accusations pleines de mauvaise fois et décide d'envoyer un couteau dans le visage de Santhorpe. Elle le rate de peu. J'espère qu'elle l'a fait exprès sinon, c'est vraiment une très mauvaise lanceuse de couteau et je ne sais pas si je peus lui faire confiance en cas de combat….
Santhorpe blêmit et s'en va, vexé. Le militaire a fait mine un moment de sortir son arme. Mais s'il l'avait fait, je l'aurai saigné avant qu'il n'agisse…

Après une intense phase de négociation, Lord Kensington accepte de nous attribuer 2000$ et nous laisse seuls juges de payer Don Lucero ou de ne pas le faire. En échange, nous lui promettons d'essayer de découvrir les commanditaires de l'enlèvement.

Le militaire nous attend devant le Drake hôtel. Il nous dit s'appeler le Lieutenant Lewis et avec ses 6 hommes, il a été missionné pour nous aider à escorter le Lord pendant son voyage en train. Après l'enlèvement, Lord Kensington n'a pas pu s'opposer à cela. On va donc devoir se coltiner les militaires pendant tout le voyage. Je sens que la cohabitation ne va pas être facile…

Nous allons dans le quartier italien pour payer Don Lucero. Des hommes de main nous emmène au Moreno Store. Don Lucero est dans l'arrière salle, aménagée en salle de jeu. Il est en train de battre à mort un gars enfermé dans un sac en toile de jute accroché au plafond. Il frappe avec entrain et une batte de base ball.
Selon Don Lucero, il a négocié toute l'affaire avec un certain M. Hobbard (sans doute un pseudo) qui est venu demandé son aide. Cette personne n'est pas quelqu'un de Chicago, mais ce n'est sûrement pas un sudiste. En tout as, ça prouve qu'il nous a menti et qu'il savait qu'il participait à un enlèvement d'enfant. Quel lâche !
Finalement, nous payons les 2000$ à Don Lucero et nous prenons congés de ce triste personnage. J'espère ne plus avoir à le recroiser. Jamais.

Hoggs décide d'organiser une grande soirée au Blue Edge pour notre départ. On s'amuse, on boit, on chante, on joue de la musique. Clifton décide se s'isoler avec une gentille fille du bar. Visiblement, il a besoin de réconfort avant le grand départ.

Un certain Mickey O'Toole s'incruste à notre fête. Avec un nom comme ça, c'est pas un italien. Il est massif et complètement dégarni. C'est dommage, s'il était roux, j'aurais eu la confirmation que c'était un irlandais. Il vient pour voir Hoggs, mais je profite de l'occasion pour lui balancer toutes les informations qu'on a recueilli sur la mafia de Don Lucero : l'endroit où se trouvent les boutiques et les petits trafics qu'on a pu observer.
En échange, on lui demande de retarder les miliraires pour qu'ils ratent le train. Il dit qu'il verra ce qu'il peut faire. S'attaquer à des militaires, ça a l'air de lui faire un peu peur…

Le lendemain matin, nous nous rendons à la voie 9 pour prendre le train.
Nous ne pensons pas à aller escorter Lord Kensington de l'hôtel à la Gare. Les militaires nous le font bien remarquer. Militaire 1-0 Nous.

Le train est un train de l'Union Blue, composé comme suit :
Matrice – Wagon de Roche Fantôme – Wagon Tourelle Blindée (avec Gatling) – Wagon restaurant – Notre Wagon – Wagon Familial – Wagon bureau du Lord

Les irlandais sont présents dans la Gare, mais finalement, ils se dégonflent et le train peut partir.
C'est le Grand départ… avec des militaires dans nos bagages.
Après la gare, nous traversons la ville et finalement, la campagne finit par succéder à tout cela…
C'est beau. Je profite du paysage depuis le toit d'un wagon.

Le parcours est le suivant :
Nous partons de Chicago, nous passons sans nous arrêter par Billings, puis nous ferons halte à Salina (au Far West). Puis nous traverserons Kansas City, puis nous nous arrêterons à Dodge, puis à Denver et enfin à Kansas City.

A la fin de la première journée, nous sommes sortis de l'Ilinois pour rentrer dans L'Iowa.
Le voyage est monotone, rythmé par les repas pris dans le wagon restaurant. Je mange à la table des militaires. Lindsay a l'air désespéré. Mais je n'arrive pas à trouver les mots pour la réconforter… Comme d'habitude…. Et elle m'intimide trop pour que je propose de la réconforter autrement.

Le lendemain matin, je remarque un train qui nous suit sur une voie parallèle. Il gagne peu à peu du terrain sur nous. C'est un train blindé de la Black River. Une compagnie rivale de l'Union Blue, dirigée par une certaine Mina Delvin. Selon les rumeurs, ils engagent exclusivement des femmes, dont des sorcières… Le train blindé est composé de moins de wagon que nous et il dispose de deux tourelles gatling. Un train taillé pour l'attaque. Nous ne ferons pas le poids s'ils nous attaquent.

Le Doc propose donc un plan simple : freiner quand ils arrivent à notre hauteur pour les laisser passer, en espérant qu'ils ne fassent rien.… et si jamais ils nous attaquent, on peut espérer limiter les dégâts et prier pour qu'ils ne fassent pas demi-tour pour nous attaquer.

Nous attendons assez fébrilement, puis quand leur train arrive à notre hauteur, nous freinons fortement…. Mais le train de la black River nous tire dessus. N'étant pas dans des wagons blindés, les balles sifflent à nos oreilles et provoquent de gros dégâts. Heureusement, les Kensington ne sont pas touchés et moi non plus.
Mais des femmes ont sauté du train de la Black river pour monter dans le notre. Je me dirige vers le wagon des Kensignton pour les protéger. J'ai une femme en visu. Je vais tirer, mais mon fusil se disloque en deux. Saloperie de matériel d'occasion. Hoggs m'avait pourtant dit de ne pas lésiner sur la qualité des armes…. Mais je ne l'ai pas écouté…

La femme en face de moi me regarde et une sorte de truc sort de sa main… ou de ses yeux, je ne suis pas sûr, et arrive sur moi. Je ne peux pas l'éviter et je suis brûler.
Par le Grand Esprit, ce sont vraiment des sorcières.

Le même type d'énergie qui m'a brûlé passe au dessus de mon épaule et vient littéralement frire la sorcière… Je me retourne et je vois Sarah Wolf qui me regarde innocemment. Mais je sais ce que j'ai vu. C'est une sorcière aussi.
Nous arrivons à éliminer les sorcières de la Black River. Notre train est arrêté en pleine voie, endommagé. Mais le train blindé ontinue sa route sans s'arrêter.

Nous sommes en sécurité pour le moment. Mais au moins une sorcière est parmi nous. Je vais la garder à l'oeil.

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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » mer. mars 23, 2016 10:01 pm

Après avoir été mitraillé par le train blindé de la Black River, notre propre train est arrêté en pleine voie. Les balles ont fait beaucoup de dégâts et causé pas mal de pagaille dans les wagons.
Je me retrouve en face de Sarah qui est capable de produire la même magie que les sorcières de la Black River. Elle me regarde dans les yeux et me dit que ce n'est pas elle qui a produit cette magie. Mais c'est évident qu'elle me ment.... Je n'aime pas ça.
Deux soldats ainsi qu'un mécanicien sont blessés et plus grave, la citerne d'eau de la locomotive est perforée. L'eau répandue au sol. Selon Lindsay, pas moyen de continuer notre route jusqu'à la prochaine étape du voyage. Il faut absolument trouver de l'eau.

Je les laisse discuter (ça dure toujours des heures leurs conversations ...) et je monte sur le toit de la locomotive pour faire un point sur la situation et regarder si un danger ne va pas nous tomber dessus à l'improviste. Rien en vue, sauf de la fumée au nord-est. Cette fumée provient sans doute d'un feu normal: elle ne ressemble pas à celle produite par la combustion de la roche fantôme. Au moins, ce n'est pas un train qui nous fonce dessus.

Je retourne voir en bas et Lord Kensington a trouvé une carte de la région qui montre une voix de garage pas très loin d'ici. Avec un peu de chance, on y trouvera une citerne d'eau et on pourra réparer le train. Par contre, on est dans le Kansas. D'après le chef des militaires, c'est un territoire disputé et il peut y avoir des bandes de maraudeurs qui pourraient nous attaquer. [INFO A VERIFIER QU'ON L'A EU EN JEU] D'autant plus que Sarah la sorcière nous dit avoir trouvé des documents sur les autres sorcières, celles de la Black River, disant que nous étions bien la cible de l'attaque. Cette attaque n'était pas un hasard. Donc, qui sait ce qui pourrait nous attaquer maintenant. [/INFO]

Un soldat (un certain John), Clifton et moi-même, nous nous portons volontaires pour servir d'éclaireurs. Et faire signe au train pour dire si la voix est sûre ou pas. Un militaire me prête un gros fusil (tout neuf) si jamais nous rencontrons un danger. Nous partons à pieds en laissant le train derrière nous. Pendant quelques temps, des morceaux de métal jonchent le sol. Notre gatling semble avoir fait quelques dégâts sur le train de la Black River.

Clifton a l'air 'avoir la même blessure que moi: au bide. Il a du cran de s'être porté volontaire malgré sa blessure. Peut-être que c'est un dur à cuire finalement. Et pourtant, sa tenue est plus adaptée à un salon d'un grand hôtel qu'à l'ouest sauvage. Au bout de quelque temps, nous trouvons un aiguillage qui n'a visiblement pas été actionné depuis un temps certain. Clifton et le soldat ont quelques difficultés pour actionner cet aiguillage, mais finalement, ils y arrivent. Pas de danger en vue. Je tire en l'air deux fois pour dire au train d'avancer.

Le train arrive à faible vitesse et ne semble pas vouloir s'arrêter. Nous montons donc en marche. En restant accroché à l'arrière du train, je me rends compte que nous passons juste à côté d'une ferme en train de brûler. C'était donc ça l'origine de la fumée. Deux paysans avec des fourches regardent le feu. C'en est trop pour moi, je décide d'aller voir ce qu'il se passe. Je saute du train. Clifton et le docteur semblent aussi curieux que moi et viennent voir aussi.

La ferme se trouve au milieu de champs de maïs pas complètement éclos. Les deux paysans sont vraiment des ploucs: ils portent des salopettes, des chemises à carreaux et de grands chapeaux de paille. Ils ont l'air surpris de nous voir, mais nous les rassurons en leur disant que nous ne sommes pas là pour les agresser. D'après eux, ils sont en train de brûler la ferme d'un certain Watt qui ont été mangé par La Bête. Cette Bête, ils ne l'ont jamais vue, mais elle effraie leur ville de Perfection. Et visiblement, cette Bête tue des gens. Mais pourquoi brûler la ferme? C'est le maire qui leur a ordonné. Ils nous proposent d'aller en ville. Nous acceptons de les suivre.

Après une bonne marche, nous tombons sur le panneau d'entrée de leur ville indiquant: Perfection (200). Ce panneau semble dater sérieusement. La peinture est presque effacée.
La ville est petite, A peine 2 rues. Notre train est déjà arrivé jusque là, il est garé dans la gare désaffectée. Par contre, pas de trace de réserve d'eau.
Il y a un attroupement de gens devant l'hôtel de ville. Les gens sont tous habillés de la même manière. Nos guides écartent la foule, ils ont l'air excités de présenter des étrangers au maire. Nous rentrons dans le bâtiment et Sarah trône dans la salle principale avec le shérif, un certain Famer Dudley. Enfin, un type qui ressemble à un shérif avec son étoile à laquelle il manque une branche. Sarah commence à dire qu'elle ne nous connait pas. Mais à quoi joue-t-elle?

Le shérif a l'air inquiet que des étrangers arrivent chez lui. On lui dit qu'il n'a rien à craindre de nous. D'après lui, la Bête est arrivée depuis quelques semaines à Perfection. Elle attaque les troupeaux et maintenant les gens. Comme elle semble avoir peur du feu, ils brûlent les possessions des gens qu'elle a tué. Ça évite de l'attirer. Dans le coin, les gens restent chez eux la nuit. Ils ont peur et ils s'enferment.

Cette histoire de bête, c'est bien gentil, mais on essaie de se procurer de l'eau pour pouvoir repartir d'ici.... Ils n'en ont pas en grande quantité, pas assez pour nous en donner et ils refusent de nous en vendre. Leurs billets sont des vieux billets d'avant la guerre de Sécession. C'est encore le président Buchanan qui est dessus. Leur argent est périmée depuis longtemps. Ces gens doivent vivre complètement isolés et ne pas avoir de contact avec le monde extérieur. Ils finissent par nous proposer de l'eau si jamais on les débarrasse de la Bête.

Après tout, pourquoi pas. Cette histoire de Bête me semble bien étrange et j'aimerai savoir ce qui se cache là dessous. Nous acceptons et nous sortons pour aller chasser la bête. Une certaine Edna, une mocheté locale, vient me parler et ça semble énerver son mari, un certain Bud qui vient me crier dessus. Visiblement, ils ne sont pas mariés, mais leurs parents les ont promis l'un à l'autre. Je reste calme et me refuse à provoquer ce type... Je pense que je pourrai lui ouvrir la gorge d'une côté à l'autre avant qu'il ne s'en rende compte, mais bon, on est au milieu de ses concitoyens et j'ai peur de leur réaction... Ils sont bien trop nombreux pour qu'on puisse s'en sortir contre cette foule.

Heureusement, un garçon arrive à dos de mulet et indique que la Bête attaque la ferme de son père: le vieux Jenkins. Toute la foule va chercher ses armes pour aller chasser la Bête. Avec Clifton, nous prenons la tête de la colonne. Le Doc et la Sorcière restent en ville. Il devient vite évident que les habitants sont tellement stupides qu'ils vont faire n'importe quoi et sans doute effacer toute trace utilisable.

Encore une fois, Clifton et moi, nous essayons de courir pour distancer la foule. Mais ce n'est pas facile avec notre blessure au bide. Il ne fait pas bon être blessé. J'apprécie de plus en plus ce Clifton qui est vraiment courageux. Nous arrivons quand même les premiers. Le vieux Jenkins nous menace avec un vieux tromblon, mais quand nous lui indiquons que nous venons chasser la Bête, il nous dit qu'il l'a vue s'enfuir vers chez les Smith la ferme d'à côté. D'après lui, la Bête est énorme, c'est un animal à 4 pattes, comme un gros loup ou un gros chien, avec un poil gris sombre et deux gros yeux rouges.

Nous allons donc vers la ferme des Smith, je ne trouve aucune traces de la Bête et quand nous arrivons sur place, nous trouvons des vaches mortes. Une femme nous dit qu'elle a entendu des grognements et qu'elle est allée s'enfermer pour ne pas se faire attaquer... J'examine les vaches. Elles ont été tuées à l'arme blanche (couteau, tranchoir ou autre) et sans doute pas par des crocs d'une Bête. De plus, je trouve des traces de pattes de loups, régulières, mais bizarres et assez profondément enfoncées dans le sol. Des traces qui ont la taille d'un pied d'homme de taille moyenne.

La foule de Perfectionnistes (ou de perfectionniens) nous rejoint. On leur dit que la Bête n'est pas là. Ils semblent déçus. Et soudain, un coyote hurle dans la plaine. Ça en affole un, qui tire en l'air. Et là, nous ne comprenons pas ce qu'ils se passe: ils paniquent tous et tirent avec leurs vieux tromblons dans tous les sens..... Avec Clifton, on se jette à terre. Heureusement, on n'est pas touché. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Bud est à terre, mort, avec une trace de coup de tromblon dans la poitrine. Il y en a un qui lui a tiré dessus. Ou alors, il s'est tué lui-même.... Il semblait assez maladroit pour se tuer sans faire exprès.... Edna va être délivrée de ce débile.

Par contre, le Shérif commence à m'accuser et dit que je me suis débarrassé de Bud pour partir avec Edna. Comme si je pouvais avoir envie de ça. Qui pourrait avoir envie de ça d'ailleurs?....
Le Shérif demande au docteur de la ville qui a pu tuer Bud. Le docteur examine la poitrine de Bud et indique que c'est forcément un étranger qui a tué Bud. Ben voyons.
Et le sherif dit que c'est moi. J'essaie de leur expliquer que le canon de mon fusil est froid et que donc, je n'ai pas tiré.... Mais je n'arrive pas à trouver les mots pour les convaincre. Clifton essaie de m'aider, mais ils ne comprennent pas la notion de canon qui chauffe quand il tire.

Le Shérif décide de rentrer en ville pour éviter de se retrouver dehors à la nuit tombée et éviter de se faire attaquer par la Bête. Une fois de retour au Saloon, le Shérif m'accuse encore devant le Maire. Mais Sarah, la Sorcière parle en ma faveur et arrive à faire comprendre que ce n'est pas moi le coupable. Bien joué de sa part....
En discutant avec les perfectionniens, nous apprenons que la première attaque a été faite sur la ferme de Jenkins, mais depuis, c'est lui qui a été le moins attaqué. Les autres attaques portent sur les autres éleveurs. Pour moi, c'est clair. Le vieux Jenkins nous a menti et il est venu tuer les vaches de ses voisins pour que ses vaches à lui prennent de la valeur.

Ensuite, on en profite pour se reposer un peu et Clifton commence à me raconter sa vie: sa jeunesse avec son père esclavagiste et lui pauvre fils à papa qui s'oppose à son méchant papa.... Et bla et bla et bla... Triste histoire de gosse de riches qui souffre tellement d'avoir des parents qui accomplissent ses moindres désirs.... J'ai peur qu'il ait remarqué que je m'en foutais de ses histoires....

Nous décidons d'aller chasser la bête à la tombée de la nuit.
Clifton décide d'aller chez le Maréchal Ferrant pour aller chercher un cheval. Le Maréchal ferrant nous repère en train de prendre des chevaux dans son écurie. Il a l'air moins débile que les autres et il accepte de nous prêter ses chevaux et même de nous aider si jamais on accepte qu'il vienne dans le train avec nous. Pourquoi pas. Il sera peut-être capable de nous aider à maintenir le train en marche.
Le Doc et Sarah la Sorcière se joignent finalement à notre expédition nocturne. Nous allons chez les Jenkins. On devrait y trouver toutes les preuves que c'est le vieux Jenkins qui se fait passer pour la Bête pour éliminer les éleveurs concurrents....

La ferme héberge 10 à 12 personnes. Je m'introduis sans bruit dans la remise. Il y a une trappe dans le sol de la remise. Je descends avec précaution. Je trouve un couteau, des échasses avec des fausses pattes d'ours et une cape miteuse qui pourrait ressembler à une fourrure d'animal de loin, dans la nuit. C'est la preuve que je cherchais. Jenkins est bien le coupable.
J'entends un coup de feu. Une arme de poing visiblement.

Je ressors de la remise et je tombe nez à nez avec le vieux Jenkins. Il a un tromblon et est tout nerveux. Il refuse de laisser tomber son arme malgré mes menaces.... Clifton essaie de l'assommer par derrière, il y arrive presque. Finalement, le vieux Jenkins tombe à genoux et avoue: "Je voulais devenir le chef de la ville. J'ai fait semblant d'être la Bête pour éliminer les autres éleveurs et que mon bétail prenne de la valeur. Vous n'allez pas me dénoncer quand même?" Ben voyons. Bien sûr qu'on va te dénoncer, on va avoir notre eau et on va partir...

A ce moment là, j'entends un coup de feu venant de loin et je vois une grosse forme noire s'abattre sur Jenkins et lui arracher la tête d'un coup de dents.... Une grande Bête se tient entre Clifton et moi. Une sorte de gros loup avec un pelage gris sombre et de gros yeux rouges... Exactement la description que nous a faite le Vieux Jenkins. Je comprends plus rien: la Bête est bien réelle.

Pas le temps de réfléchir, c'est une mêlée à mort qui s'engage. Plusieurs coups de feu retentissent. Je comprends que le Doc est en embuscade et tire sur la Bête. Il vise bien. La famille du vieux Jenkins était sortie avec des armes. Il paniquent et tirent dans tous les sens. Une lumière vient du champs d'à côté. Visiblement, la Sorcière est là. Cette lumière s'abat sur la Bête. Celle-ci est touchée plusieurs fois, mais essaie quand même d'attaquer Clifton. Celui-ci est blessé une fois, mais il semble résister. La Bête me tourne le dos, j'essaie de lui faire un deuxième orifice en lui tirant dessus à bout portant. La Bête est blessée. Ses yeux commencent à avoir leur éclat qui ternit.

Mais elle reprend soudain des forces et ses yeux se remettent à briller d'un coup. Elle attaque Clifton et le mord à la tête. Il a l'air salement blessé, il tombe a genoux et vomit. Un éclair de lumière frappe de nouveau la Bête. Elle finit par mourir. La Sorcière est plus forte que la Bête.

Le Docteur vient aider Clifton qui est salement touché. La Bête semble se racornir. En fait, sa taille diminue et la Bête ressemble maintenant à un simple coyote. La famille du vieux Jenkins regarde Sarah comme si c'était une sorcière. Un sacré éclair de lucidité pour des gens aussi stupides: Sarah est vraiment une sorcière.
Mais Sarah commence à débiter des inepties : "Loué soit le Seigneur. Il nous a délivré de la Bête! Gloire à lui...". Et ces imbéciles commencent à la croire. Ils commencent à la louer comme une héroïne.... Elle est vraiment douée....
Et crottée aussi, tiens. Sa robe est toute sale comme si elle s'était roulée dans la boue. Mais les paysans ne le remarquent pas. Ils la portent en triomphe et tout le monde se dirige vers la ville.
Le docteur a fait ce qu'il a pu pour stabiliser Clifton, mais il n'est pas vraiment en forme. Je l'aide autant que je peux.

Il fait nuit, mais à l'annonce de la mort de la Bête, les perfectionniens se mettent à faire la fête.
Nous allons coucher Clifton dans le train pour qu'il se repose. Sarah, la Sorcière en profite pour nous demander de ne rien répéter concernant ses pouvoirs. Je ne dis rien. Cette femme est à la fois un atout et un danger. Que faire?
Là, je suis fatigué. Je vais dormir un peu. Et puis, il faudra qu'on récupère notre eau et qu'on quitte cette ville perdue.

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » sam. avr. 16, 2016 10:10 pm

Visiblement, les bouseux de Perfection n'ont pas eu l'occasion de faire la fête depuis longtemps. Ils passent donc toute la nuit à chanter et danser autour de la dépouille d'un coyote.
Un spectacle assez douloureux à voir... Vraiment.
Au réveil, je vais préparer le petit déjeuner. On se retrouve dans la cuisine avec Louise. Visiblement, elle ne fait plus la tête. Je me demande vraiment ce qui lui est arrivé pour rester enfermer dans sa chambre tout ce temps. Puis, je passe voir le docteur. Nous sommes plusieurs à vouloir se faire changer notre bandage. Le combat contre les sorcières a été rude et la Bête en a rajouté une couche.

Plus tard, un évènement improbable se produit: on entend une grande clameur venant du centre du village. La plupart des habitants de Perfection laissent tomber ce qu'ils étaient en train de faire pour se précipiter vers je ne sais quoi. J'essaye de lutter contre ma curiosité, mais au bout de quelques secondes, ma curiosité l'emporte.... comme toujours, très facilement.

Je suis donc le flot de villageois et je me retrouve dans la rue principale. Sarah monte sur une estrade improvisée et fait un speech pour demander aux habitants de Perfection de restaurer l'Eglise, de bien se comporter, d'arrêter de faire cette guerre du bétail et de prendre exemple sur Elle....
Ça y est, elle essaie de monter sa religion... Je me demande s'ils savent que c'est une sorcière. Et s'ils le savaient, je me demande s'ils la brûleraient sur cette estrade....
En tout cas, elle indique qu'elle fait confiance au Sheriff et au Maire pour prendre la suite. Ces deux imbéciles semblent heureux. Et les habitants de Perfection l'écoutent, ils commencent à prendre des planches qui trainent et à les clouer sur l'Eglise.
Si ça se trouve, ils vont détruire des maisons pour récupérer des planches afin de le clouer sur l'Eglise....
Le seul qui ne partage pas cet enthousiaste, c'est le Forgeron. Lui, il sait qu'il n'y a plus de prêtre et il se demande ce qu'il va se passer quand l'Eglise sera construite. Peut-être que Sarah a décidé de rester là. Ça serait une bonne nouvelle pour nous.

Dans la foule, je remarque Edna avec Victoria. Normalement, la petite est toujours accompagnée par sa gouvernante. Je me rapproche et la gouvernante arrive.
Je lui reproche de ne pas avoir été capable de veiller sur Victoria. Visiblement, elle est fâchée par mes propos. Mais bon, elle donne toujours des leçons à tout le monde celle là.
Victoria insiste alors auprès de son père pour qu'Edna nous accompagne. Celui-ci accepte de la mener jusqu'à la prochaine ville si en échange, elle garde Victoria. C'est une arnaque manifeste, mais Edna est tellement contente de quitter Perfection, ce trou perdu, qu'elle finit par accepter.

Lindsay aidée du maréchal ferrant et du mécanicien survivant arrivent finalement à relancer la locomotive. Et le train arrive enfin à partir. Quel soulagement.
Les habitants de Perfection saluent notre départ en nous envoyant une averse d'épis maïs.... Pour eux, j'imagine que ça doit être formidablement émouvant, pour nous, c'est juste gênant....
Je me rends compte que finalement, Sarah la Sorcière est toujours là. On gagne Edna, on garde Sarah... Cette étape à Perfection n'a pas été parfaite. Mais au moins, on a réparé la locomotive.

Après avoir actionné le vieil aiguillage nous retournons sur la voie principale. Le train va lentement.... nous sommes vulnérables.
Je surveille attentivement la voie pour essayer de repérer un éventuel assaillant. A un moment, j'entends des éclats de voix. Visiblement, une dispute a éclaté en bas....
Malgré mes paupières lourdes, à cause de la courte nuit, j'arrive à rester éveillé et j'aperçois une colonne de fumée qui correspond à un train. Tout le monde se met en ordre de combat, mais heureusement, ce n'est qu'une fausse alerte: c'est un train de l'Union Blue comme le notre...

Nous ne faisons aucune autre rencontre jusqu'à notre arrivée à Salinas en fin d'après-midi. D'après mes compagnons de voyage qui ont plus de connaissances de l'Ouest que moi, la ville compte 5000 à 6000 habitants. La ville est indépendante et n'appartient ni à l'Union, ni à la Confédération.
Donc, nos amis tuniques bleues ne sont pas les bienvenues. Le Lt. Lewis et ses hommes sont donc priés de rester dans le train. Sans nous, je me demande comment ils auraient fait pour protéger Lord Kensington. Pendant ce temps, nous devons résider à l’hôtel. Lord Kensington a réservé un étage entier du Sunflower Hotel. Une suite pour sa famille et des chambres pour nous.

La Gare de Salinas compte 6 voies et plusieurs trains de l'Union Blue et de la Kansas Pacific. Visiblement, la dernière est une filiale de la première. Nous sommes donc en terrain (plutôt) ami et le train va pouvoir être remis à neuf.
Un comité d'accueil nous attend sur le quai. Je n'entends pas tout ce qu'il se dit car Victoria profite de ce moment pour venir me poser plein de questions et me demander si je peux me transformer en animal. Je crois que je l'ai déçu quand je lui ai dit que ce n'était pas possible.
Le comité d'accueil est composé par:
- Higgins: un homme ventripotent, visiblement un représentant de la Kansas Pacific, ou de l'Union Blue.... Je n'ai pas très bien compris s'il y avait une différence.
- son valet, un noir en tenue de stewart,
- des hommes en uniforme de la Kansas Pacific. Donc, Higgins doit être un représentant de la Kansas Pacific.

Higgins est du genre à faire de grands discours grandiloquents. J'écoute avec une oreille distraite. Ils semblaient inquiets de notre retard et quand ils apprennent que nous avons été attaqués, ils sont choqués et Higgins nous promet d'utiliser les grands moyens et d'envoyer un télégramme de protestation à sa compagnie. Nous voilà rassurés.
Higgins est aussi déplaisant que maladroit. Il confond la femme de Lord Kensigton avec Sarah, la sorcière. C'est vrai qu'elle est beaucoup plus jolie, mais cela vexe Madame Kensington. D'ailleurs, cette femme se comporte bizarrement depuis plusieurs jours. Elle porte tout le temps du noir et des tenues qui la couvrent beaucoup: gants, manteau, etc.
A se demander si elle n'est pas malade. Mais bon, le Doc n'a pas l'air inquiet, alors moi non plus.

Après ces moments gênants, nous nous dirigeons vers les calèches. Louise vient me voir. Elle est inquiète. D'après elle, la petite a des lectures bizarres: des livres que les enfants ne devraient pas lire. Elle a l'air fascinée par le vaudous et les couteaux. Nous convenons que Louise se fasse prêter un livre et que j'aille parler à la petite pour savoir pourquoi elle est fascinée par ces choses là. C'est assez inquiétant.
Finalement, nous montons tous dans deux calèches, direction l’hôtel. Il est grand et assez luxueux. Mais moins que le Drake Hotel.
Edna a quand même l'air très impressionnée. Faut dire qu'après Perfection, tout semble impressionnant.
Le Sunflower est un très grand bâtiment au centre même de la ville. Il y a une sculpture de tournesol devant l’hôtel et une grande banderole avec marqué: "Grand Tournoi de Poker". Le droit d'entrée est de 200 $, mais ça n'empêche pas mes collègues de vouloir y participer.
La sécurité a l'air assez importante. On nous demande d'ailleurs de ne pas faire d'esclandre.
Pendant ce temps, Higgins est toujours en train de flatter Lord Kensington et s'excuse par avance de la gêne occasionnée par l'agitation due au tournoi de poker.
D'ailleurs, je remarque qu'Higgins s’arrange pour passer du temps avec les femmes du groupe, sauf Edna. Il doit donc avoir un minimum de gout.

Nous montons dans nos chambres pour nous reposer. Lord Kensington et sa famille on une suite. Et nous avons chacun une chambre. J'ai la chambre 504. Elle est assez luxueuse. Moquette au sol et eau courante dans la chambre.
J'en profite pour faire une petite lessive. Je mets donc, mes habits de rechange. Ça y est: mes compagnons ont vu toute ma garde robe.
Je me demande si Sarah et Lindsay ont emmené une toilette par jour.

Le soir, nous dinons avec un groupe de notables qui veulent rencontrer lord Kensington.
Louise provoque un mini-incident quand elle veut fouiller les notables pour vérifier qu'ils ne portent pas d'arme. Ça a l'air de choquer tout le monde, mais c'est plutôt une bonne initiative. Au Blue Edge, fouiller les invités, ça permettait d'éviter pas mal de problèmes. Mais visiblement, dans la Hate société, ça ne se fait pas. Bizarre.
L'assistance est composée de:
- Mc Governs, le patron d'une grande banque locale. C'est un type petit, chauve avec le crâne luisant et un visage un peu creux.
- M. Van Bierk, dit le Commodore, un des principaux éleveurs de la région. Il porte un costume militaire, des moustaches de type britannique et c'est un type costaud.
- Ms Arrington: une vieille dame de 70 ans, habillée en noir avec les traits tirés.
Il y a également Higgins qui parle à tout le monde. C'est une soirée mondaine. J'écoute d'un air distrait. Que toutes ces mondanités sont ennuyantes.

Le tournoi de Poker est le plus important de la ville. C'est l'évènement de l'année: le tournoi est qualificatif pour celui de Denver qui lui est un des plus gros tournois de la région.
Sarah et Louise en bavent d'envie et veulent s'inscrire. Higgins semblent prêt à plaider en leur faveur. Peut-être espère-t-il d'autres faveurs en retour.
Mais le tournoi est normalement fermé. Mc Governs est co-organisateur. Il verra ce qu'il peut faire.

Le ton monte quand Ms Arrington fait des remarques au commodore sur l'éducation de son fils. Le Commodore s'énerve tout rouge et on a l'impression que Ms Arrington aime ça. Le Doc essaie de faire retomber la tension en disant que les steaks provenant des élevages du Commodore sont bons....
D'ailleurs, c'est vrai, on bouffe bien. Heureusement d'ailleurs car la soirée est d'un ennui mortel.

Un type d'age moyen, bourré comme un coin, rentre dans la pièce et commence à nous parler. Le Commodore voit rouge, prend ce type, s'excuse et part.
Ms Hurringon lâche un "Les Van Bierk, père et fils, un bien beau troupeau". Ça finit de tuer l'ambiance. Edna essaie bien de raconter des histoires de Perfection, mais ça n'intéresse personne.
Un télégramme arrive: il va falloir 48h pour réparer le train. Super, on est coincés ici pendant ce stupide tournoi.
Sarah et Louise arrivent finalement à convaincre Lord Kensignton de leur avancer leur salaire pour qu'elle puisse s'inscrire au tournoi. Kensington accepte.
A 10$ par jour, elles sont intérêt à gagner sinon, elle vont travailler 20 jours pour rien. Et si le voyage dure moins de jours que ça, elles auront travaillé et contracté des dettes.
Bref, le jeu est vraiment une pratique trop risquée pour mes faibles moyens.

Après avoir prolongé la soirée autour d'un bon cigare, Lord Kensignton décide d'aller se coucher. C'est la décision la plus agréable de la journée.
Quand nous montons dans nos chambres respectives avec le Doc, nous croisons la Gouvernante qui traine dans les couloirs de l’hôtel. Sans doute parce que Lindsay et Clifton font du bruit. Ils ont encore trop bu. Nous lui demandons de venir dans notre chambre. Elle nous dit que Victoria a acheté ses livres toute seule. Et comme elle nous fait encore une des leçons de moral dont elle a le secret, je lui demande s'il est normal qu'une femme bien élevée se retrouve en robe de chambre, seule dans une chambre d’hôtel avec plusieurs hommes. Ma blague ne lui plait vraiment pas et elle part, vexée, une fois de plus...
Sarah, la sorcière vient nous chercher le Doc et moi. Elle se trouvait dans sa chambre avec Louise. Elles sont inquiètes car Sarah a trouvé un papier dans sa chambre avec marqué: "NE PARTICIPEZ PAS A CE TOURNOI!!!". C'est visiblement un papier à entête de l’hôtel, mais dont le bas de page a été arraché pour ne pas montrer l'en-tête... A ce moment, là, Louise nous annonce avoir senti une présence dans la pièce. Une présence qui nous espionnait... C'est de plus en plus bizarre tout ça...

Sans y penser, je fais une réflexion sur le fait que Sarah est une sorcière. Louise se vexe et nous annonce également être une sorcière.... Quoi? Encore une sorcière dans le groupe, ça fait beaucoup, je trouve... Mais le pire, c'est que Louise nous annonce que c'est sans doute une sorcière qui nous observait. Ça veut dire encore une sorcière en plus.... C'est trop pour moi, je décide d'aller me coucher. J'oublie enfin tout cela, car les oreillers de plume me permettent enfin de passer une nuit très reposante.

Le lendemain matin, il parait évident que ce sont les gens du dîner qui ont pu envoyer cet avertissement. Avertissement qui peut être vu comme une menace ou comme un conseil sympathique. Sarah le considère plus comme une marque de bienveillance que comme autre chose.
Je me rends au petit déjeuner. La femme de Lord Kensignton est toujours aussi couverte.
Nous rencontrons Packston, le co-organisateur du tournoi qui annonce qu'il y a 2 désistements. Finalement, Sarah et Louise vont pouvoir s'inscrire. Bonne nouvelle ou pas, pour elles, je le ne le sais pas.
Lord Kensington se rend dans la pièce qui va hébergée le tournoi. elle est énorme, avec 5 tables plus la place pour le public. Visiblement, il veut voir les officiels. Je l'escorte, en ne cachant pas mes flingues...
La sécurité essaie de me les faire abandonner. Je refuse. Ils insistent. Je m'obstine en assurant que je veux assurer la sécurité de Lord Kensington.
Finalement, Lord Kensignton intervient en ma faveur et j'obtiens le droit de garder mon flingue. Je dois porter un petit badge "sécurité", mais c'est bien peu de chose pour obtenir le droit d'être armé.
Le club des sorcières, Sarah et Louise annoncent à Lord Kensington qu'elles ont été menacées par une inconnu, mais qu'elles n'ont pas peut et qu'elle participeront au tournoi. Elles sont bien courageuses pour de petites choses portant des robes avec de la dentelle si délicate....

Lord Kensington n'est pas au bout de ses peines, le Doc vient le voir pour lui annoncer que Victoria, sa fille, a des lectures bizarres et qu'il faut intervenir pour lui confisquer ses livres. Lord Kensington est inquiet et annonce qu'il va le faire.
Le tournoi est finalement ouvert. Un des organisateurs prononce un bien beau discours qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. Bon, c'est important, y a 5000$ en jeu. La totalité des gains est mise dans un coffre de l’hôtel. Coffre qui se trouve dans la salle de jeu.
Toutes les personnes armées seront virées de l’hôtel, sauf les personnes appartenant à la Sécurité... Comme moi.... Et Clifton qui s'est débrouillé pour se procurer un badge sécurité, comme moi.
Mais en faisant cela, je pense qu'il a fâché le responsable de la Sécurité.

Il y a 25 participants. Dont la vieille dame, Ms Arrington, ainsi que le Commodore et son fils.
Sarah et Louise se retrouvent à lla même table avec un moustachu, une rousse et le fils du commodore.
J'observe attentivement cette partie et je me rends compte que le moustachu triche. Je vais voir le directeur du tournoi pour le dénoncer.
Il finit par me croire et fouille le moustachu, qui possède plein de cartes cachées. Le moustachu est sorti du tournoi. Le chef de la sécurité s'attribue le mérite de la découverte du tricheur. Je m'en fous. Ce qui compte, c'est que les filles gagnent.....
Louise est ensuite la première à sortir. Puis la rousse qui quitte l’hôtel en fureur. C'est donc un duel entre Sarah et le fils du Commodore qui joue bien mieux que son état d'ébriété laisserait penser. Peut-être qu'il simule finalement.
En tout cas. finalement, Sarah gagne et se qualifie pour la table finale. Yeaaaah !
Qu'est-ce qu'il m'arrive? Je supporte une sorcière. Mais bon, il est vrai qu'elle a bien joué.

J'observe les finalistes aux autre tables. Il s'agira du commodore plus de 3 autres types que je ne connais pas:
- Le Commodore joue comme un taureau: de manière hyper agressive.
- Ragland est sans doute un ancien soldat. C'est un type que je n'arrive pas à lire. Il a toujours les bonnes cartes au bon moment. Un gars très dangereux, au poker.
- Guichard est un gars malingre. Sans doute un joueur professionnel. Il joue comme un fourbe et passe beaucoup de bluff.
- Meyers, le dernier est sans doute de mèche avec le croupier. En effet, j'ai vu plusieurs fois qu'il lui a distribué des cartes du dessous du paquet. Personne d'autre ne semble l'avoir remarqué.

Packston annonce la foin de la journée et le début de la finale le lendemain à 10h.
Je vais voir les organisateurs pour dénoncer Meyers et son complice le croupier. Pour moi, il est clair que Packston est surpris par cette annonce, mais que Mc Governs ne l'est pas. Ça sent l'arnaque à plein nez.
Pour endormir mes soupçons, ils m'annoncent qu'ils vont faire une enquête.

Je décide de partager mes doutes avec Clifton. En lui demandant d'enquêter. Après tout, c'est son boulot.
Alors que le cocktail a lieu. Clifton se rend dans la chambre de Meyers et le menace, pour lui tirer les vers du nez. Malheureusement, il le laisse s'enfuir et Meyers arrive à rejoindre la pièce principale.
Clifton lui a arraché la manche de sa veste et l'a encore dans sa main quad les deux hommes dévalent l'escalier.
Meyers affirme que Clifton l'a agressé pour lui demander d'abandonner le tournoi. Même en sachant qu'il ment comme un arracheur de dents, je suis presque convaincu. Il est doué le type...
Toute cette histoire fait une sorte de scandale.

Les organisateurs essaient de gérer ceci en prenant les personnes impliquées à part dans un salon. Ils refoulent même Lord Kensington.
Clifton doit assurer sa défense lui même.
Finalement, il ne s'en tire pas mal. Il n'est pas expulsé de l’hôtel, mais seulement du lieu du tournoi, c'est à dire de la place principale.
Le Doc vient me voir et m'annonce que le valet de Higgins faisait du repérage autour de notre train. Visiblement, ses explications n'étaient pas très satisfaisantes. Il était sans doute en train d'espionner.

Malgré le scandale provoqué par Clifton le cocktail se poursuit et je vais voir Packston pour lui dire que Mc Governs est sans doute de mèche avec Meyers.
Je l'avertis et lui dis qu'il risque de se faire blouser. Je ne sais pas s'il me crois ou pas. S'il me croit tant mieux. Sinon, qu'il aille se faire déssécher au milieu du désert, je m'en fous.
Victoria participe au cocktail avec sa mère. Mais celle-ci n'est pas très attentive. Je profite d'un moment où victoria est toute seule pour aller la voir et lui parler de ses livres.
[PARTIE QUE JOHNNY IDAHO NE PARTAGE PAS AVEC LE GROUPE] Elle me dit que dans ses livres, il est marqué que les indiens savent se transformer en animaux dans la Nation Sioux. Je lui dis que si jamais elle m'emmène là bas, j'apprendrais à me transformer et je lii montrerai.
La petite est super contente et elle me dit qu'elle va persuader son père d'y aller. Je lui dis que c'est une bonne idée... [PARTIE QUE JOHNNY IDAHO NE PARTAGE PAS AVEC LE GROUPE].

Le cocktail se termine et nous retournons dans nos chambres. Nous faisons un dernier tempétage de cerveaux avant de nous mettre au lit.
Sarah nous raconte que Ms Arrington lui a dit que Guichard était de mèche avec Higgins. Visiblement, tous les joueurs en finale semblent jouer pour un notable de la région.
Lindsay nous annonce que le valet de Higgins nous surveillait et qu'il essayait sans doute de protéger Lord Kensington. Il a par exemple essayé de détecter des armes quand Lord Kensignton était présent.
Louise nous dit que ce valet était comme elle, un ancien esclave. Tiens Louise était une esclave, intéressant.
Mais encore plus intéressant, ce type semble bien informé sur notre groupe et il nous dit que le tournoi est truqué et que la participation de Sarah menace beaucoup de chose.
Ca ne l'étonnerait pas qu'elle ne puisse pas participer demain.

Louise décide de dormir dans le lit de Sarah. Et moi, je décide de dormir par terre, sur le tapis. C'est bien plus confortable que beaucoup d'endroits où j'ai dormi par le passé.
Par contre, je me retrouve dans la même pièce que deux sorcières. Il est vrai qu'elles sont jolies et qu'elles ont l'air fragile. Mais c'est inquiétant quand même.
Quand je les vois arriver en robe de chambre, mon inquiétude diminue. Elles ressemblent tellement à de jolies poupées.

Pendant la nuit, j'entends Sarah qui se met à parler toute seule. Comme j'ai le sommeil léger, ça me réveille immédiatement. Elle dit:
"Qui êtes-vous?
Pourquoi me dites-vous cela?
Dites m'en plus.
est-ce qu'on peut se rencontrer?"
C'est vraiment très inquiétant. Le pire, c'est qu'elle se réveille en sueur. Tiens, une poupée ça peut transpirer....

A son réveil, elle nous dit à Louise et à moi avoir été contactée par une voix rauque, inconnue. Cette voix lui a dit:
"Quelque chose d'important se trame. Quelque chose de plus important que l'argent et l'a guerre. 1 chose déterminante se joue.
Sarah doit perdre le Tournoi. Ils se rencontreront quand Sarah saura maitriser ses pouvoirs..."

Franchement, la personne qui a menacée Sarah s'est très bien débrouillée. Si avec ça, elle arrive à gagner le tournoi demain, chapeau bas...

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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » ven. oct. 07, 2016 1:34 pm

Le reste de la nuit se passe calmement. Mais je sens tout de même que les filles (enfin les sorcières) sont très nerveuses. C'est la première fois que quelqu'un les contacte de cette manière.
Elles ont été impressionnées par sa puissance, mais ont ressenti ce contact comme un avertissent bienveillant...
Clifton et moi, nous surveillons. Je pense qu'il en profite pour voir Edna en cachette...

Nous nous réveillons quand même à 7h30. Le personnel de l’hôtel amène le petit déjeuner dans les chambres. C'est pas l’hôtel Drake, mais c'est quand même la classe.
Sarah trouve que son jus d'orange est bizarre. Nous menaçons le serveur pour qu'ils nous dise de quoi il retourne. Il finit par cracher le morceau: 3 types (des blancs) l'ont menacé pour qu'il rajoute un truc dans le jus d'orange de Sarah.
Quand le Doc arrive à émerger, il regarde le jus d'orange de Sarah et identifie le produit bizarre comme étant du laxatif. Visiblement quelqu'un ne veut pas qu'elle gagne.
Devant cette nouvelle tentative de sabotage, nous tenons tous un conseil dans la chambre de Sarah. Celle-ci décide d'essayer de gagner le tournoi quoi qu'il lui en coûte. Courageuse cette petite.
Nous décidons de l'aider. Pour éviter toute nouvelle tentative de sabotage, je vais surveiller la salle et Sarah. Clifton lui surveillera Lord Kensington.
On ne doit pas perdre de vue notre objectif principal.
Selon le Doc, le train ne semble pas en danger. Le doc toujours lui donne une petite tisane qui rebooste sacrément Sarah et fait disparaitre les traces de fatigue qu'elle avait sur le visage.

Je descends fouiller la salle pendant que les autres se préparent. Ragland et ses copains correspondant bien à la descriptions des sales type qui ont essayé d'empoisonner le jus d'orange de Sarah.
La salle se remplit peu à peu. Les finalistes arrivent un après l'autre. Sarah se fait désirer et elle arrive la dernière. Quand il la voit, Ragland fait la gueule, et oui, raté M. Sale Tricheur....
Les organisateurs sont là pour superviser l'évènement.

La finale peut enfin commencer. Guichard est pâle comme la mort, Meyers n'arrête pas de regarder Clifford à la table d'honneur, Ragland est aux aguets et le Commodore se comporte comme un butor... comme d'habitude...
Lors de la première heure de jeu, Guichard joue très mal, il n'a pas l'air dans son assiette. Meyers ne fait pas grand chose. Sarah est au milieu du peloton, Ragland s'en sort pas trop mal et le Commodore roule sur la table.
En observant attentivement, j'obtiens la certitude que le croupier distribue par le bas pour donner de bonnes cartes au Commodore.
Guichard finit par être éliminer. Sa peur est palpable. Je me demande qui l'a intimidé.

Après la sortie de Guichard, c'est Meyers qui joue mal et qui finit par se faire éliminer. Ragland joue bien moins que d'habitude. Sarah est deuxième alors que le Commodore fait cavalier seul. Le Commodore semble comprendre qu'il se passe quelque chose de bizarre et il n'en a pas l'air très heureux.

Sarah se commande un petit sandwich. C'est vrai qu'il commence à faire faim. Elle l'ouvre et l'examine attentivement. Prudente la petite.
Louisa va chercher un plateau de verres de jus d'orange pour les amener aux finalistes restants. Un membre de la Sécurité essaie de l'en empêcher. Louisa lui renverse le plateau dessus.
Sacrée Louisa.

Ragland finit par se faire éliminer par le Commodore. Ragland se barre, furax. Sarah résiste comme elle peut au commodore.
Je me retrouve près de Ms Hurrington et lui explique mes doutes sur le comportement du croupier qui aide le Commodore. Elle est étonnée et ne sait pas qui pourrait favoriser le Commodore.

Le Heads Up final bat son plein et Sarah résiste plutôt pas mal. Mais le Commodore a beaucoup d'avance.
Soudain, Ragland arrive en braquant Lindsay: "Levez les mains sinon la petite Dame va prendre du plomb dans la tête."
Certains serveurs laissent tomber leurs plateaux et sortent des derringers pour menacer les flics. M. Obvious dirait que Ragland a des complices dans la salle. Mais là, dans l'immédiat, M. Obvious fait comme tout le monde, il est surpris et il se tait.
Les braqueurs sont une petite dizaine en tout. Ragland s'approche de la table de jeu et met un grand coup de crosse dans la tempe du croupier en gueulant "Tiens, voila pour ma couleur, petit con!".
Visiblement, il a également remarqué le manège du croupier. Les assaillants se répartissent bien pour quadriller la foule et surveiller tout le monde.
Ils sont bien organisés. J'en profite pour boserver la réaction des gens. Mc Governs a peur et est très mécontent de ce qui arrive. Higgins, le Gros représentant de la Union Blue / Kansas Pacific lui a ses bas joue qui tremblent. Fureur ou peur, je ne sais pas trop.
Le Valet reste d'un calme impressionnant. Un calme olympique comme disait une fille du Blue Edge. Ms Hurrington est choquée, mais reste digne.
Un des serveurs semble me surveiller particulièrement. Un type bien bronzé, peut-être un mexicain, je le surnomme instantanément Paquito.

Lindsay bien qu'elle soit menacée commence à haranguer les assaillants: "5000$, ça se répartit mal en 9." Et elle continue dans ce style, jusqu'à ce qu'un serveur dise qu'elle est vraiment chiante. M. Obvious bis.
Ragland menace Mc Governs qui finit par accepter d'ouvrir le coffre. Comme récompense de sa coopération, Ragland lui met un coup de croise dans le bide, puis il se retourne vers la foule et hurle:
"A cause de Lindsay qui nous a vraiment énervé, on va procéder à un retrait supplémentaire." Lindsay jette sa montre de grande valeur à terre. Un serveur la ramasse et Lindsay en profite pour l'attaquer.
Louisa lance un couteau sur Ragland, mais rate. Elle se met ensuite à faire des mouvements bizarres... ça sent les tours de Sorcière ça. Un trait de lumière d'origine indéterminée (mais je parierai quand même sur Sarah) frappe Ragland qui se met à tirer dans la foule. Soudain, je me retrouve soulevé dans les airs et jeté contre le mur.

Je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé. Quand je me relève, je vois la Winchester de Ragland qui lui glisse des mains, et au même moment Sarah récupère le fusil par terre. Un tir touche Ragland à la poitrine. Un liquide gicle et de la fumée sort de sa poitrine (sous son manteau). Il devait porter une flasque d'acide sur lui, le fourbe.
Clifton tue deux serveurs d'un seul mouvement. Impressionnant la manière dont il les a criblé de plomb d'un seul coup. De mon côté, je tire sur Paquito et je le rate. Je dois encore être étourdi par le choc contre le mur.
Le Commodore est touché de deux balles. Lord Kensington n'intervient pas pendant la bataille et Clifton le protège bien.

Sentant que ça tourne mal pour eux, les serveurs prennent la fuite. Mais je poursuis Paquito et je l'arrête. Je le fouille, mais il n'a rien de spécial sur lui.
Les flics amènent Ragland et ses complices à la prison. Je les suis pour m'assurer que tout danger est écarté. la prison est de belle taille, sérieuse et bien gardée. Aucun risque de ce côté là.
La police envoie des télégrammes pour se renseigner sur Ragland et ses complices. Le Doc suit Higgins et son valet qui sont allés aux locaux de la Union Blue. Le Valet se rend à une officine qui permet d'envoyer des télégrammes.

Finalement, nous rentrons à l'hôtel, chacun de notre côté. Les Organisateurs et la Police viennent s'excuser publiquement à cause de l'attaque. D'après leurs renseignements, il s'agit de renégats de l'armée sudiste.
Le Commodore est blessé et à l’hôpital, il ne peut pas reprendre le tournoi. Sarah est donc qualifiée pour Denver, avec l'assentiment du commodore qui ne semble pas très intéressé par le fait d'avoir à se déplacer pour participer à des tournois.

Le doc me demande d'aller crocheter l'officine du télégraphe, pendant la nuit. Ce valet a l'air d'attiser la curiosité du Doc.
Nous mettons des vêtements discrets et nous allons donc à cette office du télégraphe. Je crochète la porte, je prends les documents et nous retournons à l’hôtel pour les analyser.

De retour à l’hôtel, nos compagnons nous rapportent certaines rumeurs. Selon elles, le Commodore serait le héros local et ça serait lui qui aurait tiré en premier sur Ragland et qui aurait fini par le désarmer.
D'autres rumeurs disent que je suis un lâche, comme tout indien, et que je me suis caché lors des combats.
Un ramassis de conneries, mais bon, ça va nous servir.

Nous examinons les télégraphes. Le matin, les messages sont normaux. Mais dans ceux de l'après midi, nous trouvons un message du valet à destination de Denver, pour un certain M. Hollow:
"Tournoi interrompu. Possible attaque de rebelles sudistes. Expédition pas encore repartie. Essaierons retarder départ. Confirmations de 2 sujets spéciaux dans le lot. Preuves visuelles de leur implication. Prévoir étude à denver. Signé: Higgins".

Nous décidons d'avertir le Lord, qui décide de repartir sans prévenir qui que ce soit.
Avant qu'elle n'aille se coucher, je croise Victoria qui me dit qu'elle n'est pas encore arrivée à convaincre son papa d'aller dans les nations Sioux.
Clifton de son côté achète des chevaux au fils du commodore. Sarah lui fait une reconnaissance de dettes. Et Lord Kensington la remboursera.
Les chevaux seront livrés le lendemain matin.
Comme ça, nous pourrons partir avec un moyen de locomotion de rechange.

Le lendemain, Sarah et Louisa vont parler au Commodore. Il confirme qu'il laisse sa place à Sarah et qu'ils partagent les gains à 50-50....
Bref, la petite sorcière est maintenant une petite sorcière riche.
Par contre, il ne veut pas céder les chevaux et dit que son fils n'est pas mandaté pour les vendre. Il s'énerve, donc les infirmières doivent le calmer.

Les organisateurs paient donc Sarah, qui récupère donc sa place pour le tournoi de Denver.
Louisa s'éclipse avant le départ du train, mais finit par revenir juste avant son départ. Les hommes du fils du Commodore livrent bien les chevaux et nous finissons par pouvoir quitter cette ville. Enfin.
Tout le monde est là, même Edna. Elle est sans doute arrivée à négocier son voyage avec Lord Kensington.

Pour éviter de la croiser, je monte sur le toit du train et je laisse mes longs cheveux aller au gré des vents. C'est très agréable. Et ça permet à Clifton de pouvoir tenter sa chance avec Edna. Je ne voudrais pas me mettre en travers de leur chemin et les empêcher de vivre leur Histoire au grand jour....
Notre train se dirige vers Colorado Springs: nous traversons de jolies contrées, bien boisées. La voie n'est pas très droite, nous devons être au milieu de collines.
Alors que nous sommes dans une grande courbe, je vois des arbres s'abattre au milieu de la voie. Dès que je les repère, je vois également des arbres abattus, tomber juste après le passage du train.
Une embuscade... et rondement menée en plus.

Le train ralentit, je saute sur la voie. La gatling de notre train me met en joue et le soldat qui l'actionne me dit de jeter mon arme.
Le traitre!

J'entends une fusillade dans le train. Je profite du premier moment d'étonnement pour me jeter sous le train. La gatling tire, mais le soldat me rate. Heureusement.
Je suis sous le train, mais je vois que tout le monde commence à se rendre. Notre position n'est pas tenable. Je décide de me rendre aussi.

Je vois 6 homes de chaque côté de la voie qui tirent sur le train. Ils portent tous des cache-poussière sombres, des winchesters et des foulards pour cacher leur visage.
Mais quelque chose me dit que ce ne sont pas de simples bandits de grand chemin. Sinon, il n'y aurait pas de traitres parmi nous.

Le chef observe tout le monde et demande de bander les yeux de Sarah et Louisa, les sorcières. Visiblement, il sait à qui il a à faire.
Louisa essaie de faire un truc stupide, mais visiblement, elle échoue. Le chef crie de ne pas les abîmer. Les bandits se contentent donc de lui bander les yeux, sans grande délicatesse.
Ni le Doc, ni Lord Kensington et sa famille ne sont là. Les bandits vont chercher le Doc dans le train. On entend quelques coups de feu, mais les bandits finissent par le ramener.
Clifton essaie de résister, mais il finit par en prendre plein la tête. Après quelques coups de crosse, il est attaché comme tout le monde.
Le chef dit que tout le monde est là.

Kensington et sa fille se baladent tranquillement au milieu des bandits. Et nous sommes attachés.
Le chef des bandits dit: "Desquels avez-vous besoin, Monsieur?"
Le Lord nous montre, nous 6 (Sarah, Louisa, Lyndsay, Clifton, le Doc et moi) et Edna. Et répond: "Mais rien, n'est préparé, Hobbard."
Victoria ajoute: "On aurait pu attendre encore un peu."

Il finissent par nous emmener dans un clairière. Là, ils nous mettent à des emplacements bien précis, les uns par rapport aux autres.
Edna est au centre de tout cela. Kensington sort un livre. Victoria trace des lignes au sol, des lignes qui nous lient les uns aux autres.
Et elle sort des trucs de sa boite de poupée.

Puis, Victoria, quand elle estime avoir bien fait ses préparatifs, lance des éclairs d'énergie au travers d'Edna. Ses éclairs traversent Edna, puis nous transpercent aussi.
La douleur est immense. Kensington se met à déclamer des trucs, il parle de Maitres et semble les appeler. Mais la douleur m'a fait perdre la plupart des souvenirs de cette scène.
Tout ce dont je me rappelle, c'est le moment où Kensignton dit : "Je vous offre cette âme pure" et où il égorge Edna. Les fils qui nous lient se mettent à crépiter de sang et la douleur augmente encore.
Je ressens une intense brûlure et je perds connaissance.

Après un long moment, je rouvre les yeux.
Visiblement, nous sommes le lendemain. Ou le surlendemain, ou un siècle plus tard, je ne saurai pas dire. Mais nous sommes le matin et le rituel a eu lieu plutôt en fin de journée.
Mes compagnons se réveillent également. Nous sommes tous choqués.
Le doc nous fait brûler le corps d'Edna.

Nous avons tous une brûlure dans le ventre à l'endroit où les filaments de lumière nous ont pénétré dans le bide. Ce n'est pas une plaie très belle à voir.
Pas très nette et un peu purulente.

En tout cas, ils nous ont laissé nos possessions et des chevaux. Ils veulent que l'on puisse se déplacer visiblement.
Mais qu'est-ce qu'ils nous ont fait?

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » ven. oct. 07, 2016 1:59 pm

Après le choc, nous essayons de reprendre nos esprits. Ce n'est pas facile car nous avons tous mal au crâne, et les yeux vitreux.
La blessure dans notre ventre est violacée autour et noire au centre. Cette blessure n'arrête jamais de suinter, même plusieurs heures après...

Nous sommes le matin et la clairière se situe entre Salinas et Denver.
Lindsay a été encore plus affectée que tout le monde: elle est assise et elle passe son temps à écrire des trucs sur le sol.
Elle a l'air en état de choc avancé. Le Doc n'a l'air de rien pouvoir pour elle.

Le train a disparu, mais les arbres n'ont été enlevé que d'un seul côté de la voie de chemin de fer. Le train est forcément parti par là.... Vers Denver donc.
Par contre, dans cette direction, nous voyons une grosse fumée noire s'élever à l'arrière d'une colline. La distance est dure à déterminer, mais l'incendie a l'air assez violent.
Le long des voies, nous trouvons les cadavres des soldats. Le corps du Lieutenant lui, a disparu.
Quoi que le Lord et sa fille dégénérée nous ont fait, on a eu plus de chance que ces pauvres bougres.

Le sol le long de la voie où le train a été est assez instructif pour qui sait bien regarder.
Des Traces de pas vont vers le train. Les attaquants ont trainé des trucs par terre, mais c'est assez confus.
Des chevaux ont été sortis du train et sont partis dans la cambrousse. Vue la profondeur des traces, ces chevaux étaient montés. Ils sont tous partis dans la même direction. D'après le Doc, c'est le sud, vers Dodge City.

Clifton prend un cheval pour aller voir l'origine de la fumée noire. Au moment où il monte sur le cheval, celui-ci a une réaction bizarre: une sorte de peur ou de défi.
Les autres chevaux réagissent tous de la même manière lorsqu'on s'approche d'eux....
Visiblement, les animaux sont capables de ressentir qu'on nous a fait un truc bizarre.

Pendant que Clifton se promène, je fouille les alentours de l'embuscade.
Nos assaillants n'ont fait aucun feu. Ils étaient une bonne quinzaine. Sans doute des mercenaires. Et bien organisés vue la manière dont ils ont préparé et mené cette embuscade.
Clifton revient au bout de quelque temps. Il a trouvé le train sur une voie de garage, en train de brûler. Il n'a rien trouvé autour, mais ce n'est pas vraiment un pisteur.
Clifton me conduit donc au train pour que je puisse regarder. Les chevaux renâclent vraiment à nous obéir...

Je regarde attentivement le sol. Pour moi, c'est très clair: 4 personnes sont descendues du train, puis ont mis le feu et dynamité le train.
Ensuite, ils sont partis en calèche tirée par 4 chevaux... La calèche est partie vers le nord-ouest. D'après le Doc qui sait bien mieux lire une carte que moi, ils sont partis en direction des territoires sioux: Laramie, Cheyenne ou autre.
Par contre, je sais bien lire le terrain. Je distingue clairement des chaussures de femme, des chaussures d'enfant, des chaussures d'hommes et des bottes d'hommes.
Je parierai donc sur la femme du Lord, Victoria, le Lord et le chef des mercenaires qu'ils ont appelé Hobbard.

Nous retournons donc voir les autres pour leur faire part de nos trouvailles. Nous décidons suivre les traces de la calèche. Nous prenons les chevaux et une fois de plus, nous avons vraiment des difficultés à nous faire obéir.
Même avec le temps qui passe, la réaction des animaux reste la même: ça ne passe pas. Ça prouve bien qu'ils nous ont fait quelque chose de grave et que ça ne se résorbera pas tout seul.
Il faut retrouver le Lord pour lui faire avouer, par la force s'il le faut, de quoi il retourne.
Les traces de la calèche, au bout d'un certain temps tournent vers l'est, vers Denver.
En fin de journée, nous apercevons un relai routier, une sorte d'auberge sur le bord du chemin.

Devant cet bâtisse, je vois une calèche avec une roue cassée ainsi que plusieurs chevaux. Ce sont peut-être eux. Nous décidons de ne pas prendre de risque.
Je pars en éclaireur et je m'approche discrètement par les bois, jusqu'à une fenêtre sur le côté du bâtiment.
La petite Victoria est sur le comptoir, elle jette des verres partout, sur le sol.
Je décide de procéder à une retraite stratégique et je retourne prudemment voir les autres pour leur expliquer la situation.

Nous faisons un plan: Clifton s'approche par la route avec Louise et Sarah. Le Doc reste un peu en retrait pour les couvrir.
Et je passe par les bois comme la première fois pour prendre nos ennemis à revers. Lindsay elle restera assise à côté de son cheval, à dessiner des trucs par terre. De toute façon, c'est la seule chose dont elle soit capable en ce moment.
Le plan me semble bon, surtout que ça me permet de me planquer dans les bois.

Quand j'arrive à nouveau près de la fenêtre, je vois Victoria qui s'amuse à faire léviter un corps en disant: "Ho, la jolie poupée".
Lord Kensington, Hobbard et sa femme en robe de ville traversent la pièce pour sortir. La femme de Kensington porte une roue de calèche sur l'épaule... elle porte ça comme si c'était un jouet ou un fétu de paille. Et pourtant, je sais à quel point c'est lourd ce type de roue en bois massif...

Kensington voit Clifton et les autres: il veut les accueillir les bras ouverts, mais Clifton (ou le doc) lui tire une balle en pleine tête et l'allonge pour le compte.
Louise, quand elle les voit sortir, essaie de lancer une boule violacée (au lieu de ses jets de lumière habituels)... Mais ça ne semble pas bien se passer et elle se met à hurler de douleur.
J'en profite pour tirer sur Victoria qui prend la balle en pleine poitrine.
Elle se retourne vers moi et sourit. Elle n'a pas l'air affectée par la blessure. Aie...
Elle fait gonfler une énorme boule d'énergie noire vers moi... Re Aie....
Elle en extrait une partie (grosse comme la tête de Clifton après que la Bête ait essayé de le scalper) et l'envoie vers moi. Re- Re Aie....
J'arrive, à me jeter à plat ventre et à éviter cette boule d'énergie noire. Malheureusement, je la perds un peu de vue suite à cette manœuvre. Mais je vois qu'un gros pan du mur a été détruit à côté de moi.
Punaise, elle est capable de faire de gros trous comme ça. Argh.

La femme de Kensington prend une balle dans la tête. Ça lui fait un gros trou, mais ça ne l'empêche pas de jeter sa roue vers Clifton qui heureusement arrive à éviter le lourd projectile.
Mais ça ne décourage pas cette femme affreuse, qui se jette sur Clifton et lui met un énorme coup dans le ventre.

Sarah projette une fois de plus un jet de lumière et coupe la femme de Kensington en deux.
Clifton se prend une balle et s'évanouit. Une perte de chaque côté.... Ça sent pas bon. Surtout que Clifton est un très bon tireur.
Victoria envoie encore une boule d'énergie vers moi. Elle me touche au bras. Ça brûle et ça fait mal, mais je suis encore en état de combattre.
Puis elle lance les derniers morceaux de la boule d'énergie vers moi. Cette fois-ci, je suis touché à la poitrine. Mais ça ne me tue pas et je peux encore bouger.

Je me jette donc sur Victoria, lui plante le couteau dans le bide et le ressort. Elle ne saigne pas et me regarde en rigolant. Je dois dire que ça m'a sidéré sur le moment.
Si je ne peux pas lui faire mal, je me décide à l'attraper et à l'immobiliser. Elle dit: "ho un gros calin, c'est gentil". Elle se fout de moi en plus.
Là, les évènements bizarres se sont enchainés et pourtant, je n'ai pas la berlue, j'en suis certain. Mes sens ne m'ont pas joué des tours.
Victoria devient floue et mes bras enserrent du vent: ils passent au travers d'elle. Victoria devient transparente, puis elle flotte dans les airs et reprend consistance un peu plus loin.

J'essaie de lui donner un coup de couteau.
Je la rate, et elle crée une petite boule d'énergie dans sa main. Ça va mal se terminer cette histoire
Je vois Hobbard qui rentre dans la maison, il voit Victoria et décide de s'enfuir. C'est peut être la seule réaction logique à avoir. Victoria lance la boule vers moi et touche mon bras gauche. Ma chemise est définitivement foutue. Va falloir que j'en rachète une autre. C'est bizarre comme l'esprit peut s'attarder sur des choses insignifiantes pendant les moments de danger.

Victoria commence à se lasser de ma résistance et dit: "On va jouer à la poupée".
Elle essaie de me contrôler, je résiste. Ce qui l'énerve encore plus.

Elle m'envoie encore une boule d'énergie. Je l'évite.
Le doc arrive et lui tire dans la tête. J'entends l'os craquer: elle a un trou dans la tête. Là, elle ne rigole plus et envoie le reste de la boule d'énergie, sur le Doc. Il en faut pour tout le monde Doc, désolé.
Le Doc est touché, mais ne semble pas blessé sérieusement. Le Doc lui tire encore dans la tête, mais ne la blesse que légèrement.
Elle est résistante la petite salope.

Puis, elle s'introduit dans mon esprit et me force à tenir le Doc. Ce que je fais mécaniquement, sans pouvoir résister ou m'opposer à sa volonté. c'est très bizarre comme sensation. Je ne suis plus maitre de moi et de mon corps. Le Doc me parle et arrive tout de même à me faire reprendre mes esprits. Je le lâche.

Victoria fait encore apparaitre une boule d'énergie dans ses mains. elle a de la suite dans les idées cette petite.
Elle esquive encore mes coups de couteaux. C'est pas vrai, c'est très frustrant!
C'est alors que Sarah nous sauve encore une fois en envoyant un éclair qui touche Victoria. La petite s'effondre. Je me jette sur elle et je lui tranche la tête.
Ça c'est fait.

Sarah est alors touchée par une lumière violette dans le dos. C'est Louise qui lui a envoyé. Ça y est, on a un combat de sorcières. Je savais bien qu'elles finiraient par nous trahir.
Louise a les yeux violets, un regard mauvais et une énergie qui crépite dans les mains et les yeux. Elle n'est pas dans son état normal.
Le Doc lui loge une balle dans la poitrine et Louise s'évanouit. Je vais voir, elle n'est pas morte. Elle respire encore. Nous l'attachons.

Je fais le tour du champs de bataille pour voir s'il y a des survivants à achever. Le corps de Victoria a vieillit, elle ressemble à une vieille femme dans un corps d'enfant et celui de sa mère ressemble maintenant à une momie... Le Doc lui fait comme moi, mais lui, c'est dans le but de soigner tout le monde. Clifton finit par se réveiller.

Sarah fouille la calèche et trouve toutes les possessions de nos agresseurs dont les éléments les plus intéressants sont des livres (ceux de Victoria) et des bons aux porteurs (au nom de Lord Kensington).
Je vais voir à l'étage: une gamine de 16 ans est ligotée au lit. Elle est choquée, mais le Doc arrive à la calmer et à la faire parler. Elle nous dit que le groupe de Lord Kensignton les a agressé sans sommation.
Visiblement, elle a été tabassée et violée par Hobbard. Celui-ci semblait bien décidé à revenir la finir: il a déposé son cache poussière et son fusil sur une chaise à côté du lit.
Je prends tout et je trouve des lettres et des télégrammes, 300$ et 1 belle carte: un 10 de pique.

Louise reprend conscience. Ses yeux sont complètement noirs. Elle constate qu'elle est attachée et cela la met en fureur.
Elle dit à Clifton: "je ne suis pas ta sœur, je vais te crever".
En retour, Clifton lui met un coup de crosse sur la tête pour la calmer. Ça marche. Sa sœur s'évanouit....

Nous avons donc trouvé et tué nos ennemis. Seul le mercenaire s'est échappé. C'est le seul qui pourra nous dire exactement ce qu'il s'est passé. Nous décidons de le pister.
Sa piste me conduit rapidement rapidement au milieu de la forêt. Je comprends très vite qu'il a fait exprès de passer par les chemins les plus compliqués afin de nous semer.
Ça aurait pu marcher avec un mauvais pisteur. Mais pour moi, il est très facile de suivre ses traces.

Traces qui finissent par nous mener à un cabane: même de loin, on ne peut pas rater la fumée qui en sort.
Avec le Doc, nous progressons prudemment jusqu'à pouvoir entrer dans la cabane qui est vie, à part un cadavre, en tenue de prospecteur, qui est au milieu de la seule pièce.
Des traces montrent clairement qu'après avoir tué le pauvre homme, Hobbard lui il a volé son cheval. La poursuite s'arrête donc là.
Malgré toute notre bonne volonté, nous n'allons pas pouvoir suivre un cheval alors que nous sommes à pieds. Nous rentrons donc au relai.

Nous nous partageons les possessions de Lord Kensignton et de ses complices: le Doc garde les livres.
Il commence à les lire, dans celui pour les énergies, il y est dit qu'il faut faire venir les Maitres. Normalement, les réceptacles (c'est à les corps des sujets du rituel selon le Doc) doivent être consentants.
Mais, en utilisant le sacrifice d'une âme pure et vierge (ça doit être Edna, ça), il est dit qu'il est possible de les faire venir dans des corps non consentants (donc: nous).
Dans les deux cas, les Maitres prennent possession des corps. Le processus est censé être instantané.
Donc, quoi qu'ils aient fait, cela n'a pas fonctionné comme prévu. Mais quelque chose s'est passé: rien ne dit que nous ne soyons pas condamnés sans le savoir.

Le temps de nous regrouper, de soigner les blessés, de lire les livres, de se reposer et de faire à manger, nous arrivons à nous concentrer sur des tâches immédiates.
Mais dès que le calme revient, nous nous posons la question concernant notre prochain mouvement.
Le Doc propose d'aller à Denver pour se renseigner sur M. Hollow. Je propose qu'on vote afin de tuer Louise qui nous a trahit. Sans surprise, les autres s'y opposent...

Avant que la nuit ne tombe, nous décidons d'enterrer les corps des amis de la petite qui a été frappée et violée. Et nous brulons ceux de Kensington et de ses amis.
Avant de faire cela, je décide de scalper Victoria pour pouvoir garder son scalp au niveau de ma ceinture.
Épuisés par cette longue journée, nous dormons au relai de chevaux..

Le lendemain matin, une fois un solide petit déjeuner avalé, nous partons avec la calèche. Direction Denver.
Les chevaux sont toujours nerveux avec nous. Il est clair que le rituel a fonctionné, au moins en partie.

Louise se réveille, elle a l'air normal et dit à Clifton : "C'est toi mon frère ! libère-moi !!!".
Heureusement, il refuse et lui pose une question concernant le nom de son père. Information que sa sœur devrait connaître, mais, elle ne sait pas.
Un monstre a pris la place de sa sœur. Je propose à Clifton de lui rendre service et de la libérer de cette possession en la tuant.
Clifton ne veut pas. Le doc le soutient. On se défie du regard et Clifton avec son regard d'acier me fait baisser les yeux.
Je crois que je l'ai énervé. Mais il finira bien par se rendre à l'évidence: sa sœur est partie.

On arrive à Denver en fin de journée.
Nous menaçons la fille en lui disant de ne pas aller voir la Police, sinon le mercenaire la retrouvera et la tuera. On lui suggère de retourner voir sa famille et je lui donne 30$ pour cela. Ma générosité me perdra.
Elle accepte et nous dit qu'elle avait entendu Lord Kensington dire aux autres qu'ils devaient partir dans le Sud après être venus à Denver.

Nous décidons de trouver un hôtel normal de moyenne gamme appelé: "Brown Palace Hotel".
Ca nous en coute: 3$ par chambre. Nous décidons de prendre 3 chambres.
La ville de Denver est plutôt Nordiste, mais se trouve en territoire contesté. La compagnie de Train locale est la Denver Pacific.

Nous garons la calèche dans une écurie quelconque, assez loin de l’hôtel pour ne pas être trop facilement traçables.
Louise est laissée dans une chambre, Clifton la surveille. Lindsay n'a toujours pas récupéré. Dès qu'on la laisse tranquille, elle prend ses crayons et commence à écrire des trucs sur le sol et sur les murs de l'hôtel.

Alors que la nuit tombe, un groupe de 5 ou 6 hommes vient taper à la porte de Sarah. Ils portent tous des vêtements sombres, un chapeau melon et des moustaches:
"Mlle Wolf?" Visiblement, ils connaissent le nom de Sarah.
Quand Sarah ouvre la porte, le premier se présente comme étant M.Jenckinson. Il dit travailler pour le bureau enquête de l'Union Blue.
Visiblement, ils savent que notre train et son personnel de l'Union blue ont disparu. Ils posent des questions très précises qui montrent qu'ils connaissent la composition exacte de notre Groupe.
Cependant, ce M. Jenckinson confond le Doc avec Clifton. Ils savent donc qui nous sommes, mais pas à quoi nous ressemblons.

Jenckinson dit qu'ils n'étaient pas sûrs de notre arrivée, car ils avaient connaissance de l'attaque sur le train et savaient qu'il y avait des morts.
L'Union Blue cherche Lord Kensington, et ils le soupçonnent d'avoir des sympathies avec les confédérés.
Le Doc dit qu'il n'y a plus de train et plus de passagers. Le Doc confirme que Kensignton avait des liens avec le Sud et désigne Hobbard comme un coupable potentiel.
Enfin, il annonce que Lord Kensignton est mort et qu'il y avait des traitres parmi le personnel du train. Le doc donne même les noms de ces traitres.

Jenckinson nous demande de rester à cet hôtel et de ne pas quitter la ville. Ca ne coute rien de demander.
Il va faire un rapport à ses supérieurs. Sans blague...

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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » ven. oct. 07, 2016 2:19 pm

Nous dormons à l'hôtel. Certains sont allés faire un tour en ville de manière séparée avant la nuit.

Au petit déjeuner, nous discutons du contexte de la ville et nous partageons un certain nombre d'informations:
La ville de Denver est le lieu de la compétition acharnée entre 4 compagnies ferroviaires:
1/ La Wasatch qui appartient à un millionnaire dont le but est de contrôler le lien entre Denver et Salt Lake City.
2/ La Kansas Pacific, une filiale de l'Union Blue.
3/ La Black River, la compagnie des Sorcières bizarres dont un train nous a attaqué après notre départ de Chicago.
4/ La Denver Pacific qui appartient à des industriels de Denver (Smith & Robbards)

Le Maire, Ben Stapelton, aimerait bien que la Course au rail se calme et voudrait organiser une réunion pour que les compagnies fassent la trêve.
Le Gouverneur de l’État est en ville (peut-être à cause de cela): William Owens. Les 2 sont Républicains.
Selon les rumeurs, des échauffourées auraient eu la veille car la Denver Pacific s'est fait voler un train par la Kansas Pacific.

D'après Sarah, des petites affichettes sont présentes en ville, et mettent nos têtes à prix pour vol de chevaux: 250$.
Les affichettes mentionnent que nous sommes recherchés: vivants. On ne va donc pas risquer de se faire tirer dessus dans le dos pour gagner la récompense.
Nous pouvons lire les nouvelles dans les deux journaux locaux: le Rocky Mountain news et le Denver Post.

Louisa semble vouloir dormir et prolonger son sommeil afin de faire la grasse matinée.
Mais quand je m'approche d'elle, elle murmure: "Sale métèque, sale métèque, tu te sens puissant comme ça. Mais tu iras rejoindre ta mère en enfer."
Elle a donc conscience de ce qui se passe autour d'elle. Mais je n'aime pas ce qu'elle dit de ma mère, comment elle sait que ma mère est morte?

Je propose donc une nouvelle fois de la tuer. Clifton s'y oppose une nouvelle fois et nous nous engueulons.
Je dois avouer que j'étais perturbé et que j'ai perdu mes nerfs.

Je décide donc d'aller dans le bordel le plus proche pour boire un whisky et attendre qu'une bagarre se produise.
En effet, immanquablement, il y a toujours un client qui finit par manquer de respect à une fille. Et j'apprécie particulièrement de les remettre dans le droit chemin.
J'attends donc. Calmement. Patiemment. Et ce qui devait arriver, arriva: un employé de la Wasatch insulte une fille. Merci sale type. Je vais pouvoir me calmer en t'éclatant la tête.
Et c'est ce que je fais. Je ne lui laisse aucune chance et je le défonce à coups de poings. Je finis par le jeter dans le caniveau. Ça fait du bien.
Yahou, une grande partie de la tension de ces derniers jours me quitte.

La fille que le type avait insulté me regarde avec gratitude. 4 autres employés de la Wasatch se lèvent et commence à m'insulter. Mais ils finissent par partir.
En bout de salle une nana m'offre un verre. Elle est seule à une table. Je vais donc m'asseoir à sa table.
Elle est assez jeune, habillée en mode cow-boy. C'est sans doute une métisse mexicaine, assez bronzée, elle dit s'appeler Gina.
Elle me dit qu'elle vadrouille entre différents endroits. Elle pense qu'elle a déjà vu mon visage. Elle a à faire, mais avant de partir, elle jette un petit sourire aux gens de la Wasatch.
Elle me dit de revenir un autre jour pour finir cette conversation. Visiblement, c'est une habituée.

Pendant ce temps, Sarah fait quelque chose de constructif et se rend au journal.
Elle nous dit qu'elle est tombée sur un journaliste bizarre, un certain James Lockley, qui enquête sur des évènements encore plus bizarres que lui (ce qui n'est pas facile).
Par exemple, il enquête sur un homme capable de traverser les murs. Il lui raconte que des gens ont été frappé par des éclairs lors d'une attaque de bandits sur un tournoi de poker à Salinas.
Visiblement nos exploits sont connus.

En discutant avec les filles du bordel, j'apprends que Gina travaille à la Black River.
Mais dans quel merdier je suis encore allé me fourrer. Je décide de rentrer à l'hôtel et je tombe sur une des affichettes de mise à prix.
Je me rends compte que ces affichettes ne concernent que les Louisa et Sarah, nos Sorcières à nous. Sarah n'a donc pas été très honnête avec nous.

Le doc et Clifton ne nous racontent pas ce qu'ils ont fait de leur journée. Le Doc a sans doute passé son temps à lire les bouquins.
Après le du repas du soir et avant d'aller dormir, nous discutons encore de la situation.
Nous laissons Louisa et Lindsay dans une chambre et nous faisons le brainstorming dans la pièce à côté. Je reste très attentif aux bruits provenant de leur pièce.

Le Doc propose d'aller chercher un prêtre. Bizarre de sa part, il n'est pas très croyant. Nous cherchons des liens entre les différents éléments du puzzle, mais nous n'en trouvons pas.
A Salinas, la personne qui a contacté les deux sorcières lors du tournoi de poker en sait visiblement beaucoup. Mais Sarah n'arrive pas à faire le lien avec une voix connue. Peut-être celle du valet, mais sans certitude.

J'entends du bruit dans la pièce d'à côté et je me précipite pour ouvrir la porte. Là, je vois une silhouette sombre, mais indistincte penchée au dessus du lit de Louise.
Une voix grave me dit: "Ne prenez pas la peine de m'attaquer M. Idaho, je ne suis pas là pour vous nuire".
Je décide de ne pas l'écouter et mon couteau passe au travers de la forme. La silhouette qui tenait Louisa, la lâche.
Louisa est toujours attachée dans son lit. Elle a l'air d'être dans le coltard.

La silhouette reprend avec cette même voix grave et nous dit que c'est M. Hollow qui se tient là, devant nous.
Il dit qu'il est venu pour nous évaluer car il a eu des infos contradictoires à notre propos.
Je prends un verre d'alcool, je le bois. Je lui en offre un aussi. Il le boit. Et pourtant, il n'a pas l'air matériel. Sa présence est bizarre et déroutante.
Il a une forme d'humain, mais avec des contours bizarres.

Il annonce être le chef de l'Agence Pinkerton pour cette partie de l'Amérique. Il nous dit qu'il a été marqué par les Esprits, mais qu'il ne joue pas aux cartes.
Pourquoi est-ce que tous les mecs qui ont des informations se croient obligés de parler de manière cryptique. Ils m'énervent. Je ressens de nouveau le besoin d'aller me défouler sur un type.
Selon lui, ce qui nous est arrivé n'est pas quelque chose de connu: c'est quelque chose de nouveau. Et cela a l'air de l'intéresser au plus haut point.

D'après lui, notre Monde évolue en parallèle d'autres Mondes et d'autres Plans , comme les Enfers.
Des Ponts existent entre ces Univers et peuvent faire venir des créatures.
Il confirme que Louisa est encore vivante alors que normalement, la possession se fait sur des êtres morts. Selon lui, il existe un programme pour la ramener.
Il connait des prêtres qui seraient assez forts pour la ramener. Selon lui, le Paradis serait atteignable comme l'Enfer.

M. Hollow dit que les Sorciers seraient plus enclins à être dominés que les gens normaux et il se tourne vers Sarah qui indique qu'elle n'est pas dominée. Je la regarde droit dans les yeux et pour une fois, elle ne semble pas mentir. Heureusement pour elle. D'après lui, la Black River ne semble pas à l'origine des actes de Lord Kensington, ni les Texas Rangers du Sud.
Par contre, la compagnie ferroviaire Baillou Vermillon, basée à la Nouvelle Orléans, est connue pour faire du vaudou et pourrait être impliquée.
Ça colle drôlement bien avec ce que disait la fille du relais postal à propos de la destination finale des Kensington qui devaient aller dans le Sud. Ça colle peut-être trop bien.

Hollow indique que l’État de la Lindsay est inquiétant et que ça pourrait faciliter la possession.
Ensuite, il examine la marque que nous avons sur le ventre et il trouve qu’elle est étrange. Elle ne se résorbe pas et continue à suinter d'un liquide bizarre.
Nous lui racontons une partie de l'histoire et Hollow nous dit qu'il va placer un avis de recherche sur Hobbard.

Concernant les doutes de Doc sur Stanley, le valet de Salinas, Hollow confirme qu'il a disparu peu de temps avant notre départ et qu'il joue au Poker. Bizarre qu'il n'ait pas participé au tournoi si c'est un joueur de Poker. Et surtout, je me demande bien ce que ça vient faire dans la conversation.
Mais Doc et Hollow ont l'air de comprendre. Je demanderai au Doc plus tard.

Hollow demande si on connait un certain Jenkins. Visiblement, c'est un type qui pourrait avoir une solution pour la sœur de Clifton. D'après Hollow, il relève les Morts.
Il est dans le Wyoming, dans une petite ville à quelques jours de Cheyenne, dans un petit village qui s'appelle DerisFord.
Pour le contacter: il faut envoyer un télégramme au bureau de la Kensas Pacific de Denver.
Hollow fait plusieurs fois allusion aux anciennes occupations du doc, qui semble avoir eu une vie mouvementée.

Lors de la conversation Hollow nous donne une petite liste pour lutter contre les créatures non naturelles, dans l'ordre, il faut:
- leur tirer une belle dans la tête,
- leur mettre le feu,
- les faire exploser à la dynamite.
Je remarque que ces instructions devraient marcher également sur des créatures naturelles.

D'après Hollow, les créatures surnaturelles ayant été ranimées ou ramenées d'entre les morts ont tous une sale odeur.
D'ailleurs, il s'est parfumé mais exhale une odeur pas fraiche. Ça veut dire qu'il est mort.
Par contre, je ne me rappelle pas d'avoir perçu une telle odeur sur Victoria. Sur sa mère, oui. Mais pas sur Victoria.
La petite fille était donc bien vivante. Je comprends qu'elle devait être issue de la première tentative de réanimation tentée par Kensington.

VICTORIA était donc bien vivante, et c'était une petite fille qui aurait pu être sauvée si j'en crois ce qu'Hollow vient de nous dire.
Ca veut dire que j'ai coupé la tête d'une petite fille. Une petite fille possédée, mais que l'on aurait pu sauver.
Et après lui avoir coupé la tête, je l'ai scalpée....

...
Le montre, c'est moi.
Comment ai-je pu faire cela? Comment je vais pouvoir me regarder dans la glace après cela?...
...

Ces révélations me font l'effet d'un choc et je perds le fil de la longue conversation.
Après un long moment, Hollow indique qu'il prend congés, mais qu'il reviendra nous voir demain soir dans la nuit.
Et il va demander à ce qu'on soit laissés tranquilles le reste de la journée.
Il s'en va par la porte. Tranquillement.

Après cette conversation, je présente mes excuses à Clifton pour avoir demandé de tuer Louisa. Il semble avoir du mal à les accepter.
C'est compréhensible.
Nous allons dormir. J'ai du mal à trouver le sommeil et je me réveille plusieurs fois pendant la nuit.

Le lendemain, je me lève très tôt et je cherche des Sioux à Denver. J'en trouve quelques uns.
Mais ils me disent tous la même chose: il n'y a aucun Homme-Médicine dans le coin, juste dans le Nord.

Je vais ensuite au journal pour rencontrer l'ami de Sarah, le journaliste qui enquête sur des évènements bizarres. Je vais lui demander s'il connait des prêtres avec de vrais pouvoirs, des prêtres capables de faire des miracles.
Il me dit que non, mais un prêtre du Mt St Helens aurait guéri des gens difformes.
Une Sainte Femme aurait monté une Eglise dans une ville perdue près de Salinas et elle aurait combattu une Bête Démoniaque.
Une nouvelle Église a été crée dans le Nord de l’État....
Rien d'intéressant pour moi. Je le quitte.

Perdu dans mes pensées, je me rends compte trop tard que je suis suivi par plusieurs mecs. Ils ont des têtes de voyous.
Des copains du type que j'ai tabassé la veille. Ils veulent m'agresser: je sors mon flingue.
Ils ne croient pas à mes menaces alors, je mets une balle dans la poitrine du meneur. Les autres s'enfuient.
Pas de temps à perdre avec ses crétins...

Je me rends à l'église la plus proche. Je trouve un prêtre et je vais me confesser.
Je lui raconte tout l'histoire, sans oublier le moindre détail. Il me dit qu'être loyal et fidèle, c'est bien.
Il m'absout et me donne 12 Ave Maria et des Pater à réciter pour le salut de mon âme.
Suite à la confessions, je reste à l’Église pour prier.

Pendant ce temps, quelqu'un vient chercher Louisa, à l’hôtel vers 9h : un certain M. Perkins et un autre type.
Ils droguent Louisa, lui mette une cagoule et une camisole, puis ils la chargent dans une grosse malle.
Clifton décide de suivre suit la calèche jusque dans une zone d’entrepôts au Sud de la ville.
Les deux types rentrent à l'intérieur d'une Société de viande, la CCC : Carney Catle Company.
Puis, Clifton se rend à la Bibliothèque pour chercher des Sources sur les Exorcistes et les Gens qui relèvent les Morts.

Sarah, elle, nous dira ensuite qu'elle est allée dans les entrepôts de la Black River.
Elle s'introduit chez les Sorcières pour visiter.
Elle rentre dans les baraquements et fait amie, amie avec les Sorcières....

Le Doc lui lit le bouquin et copie certains passages du bouquin. Un travail long et fastidieux.

Après ma journée de prières, le Prêtre me dit de redevenir demain ou après-demain. Ils vont en référer à leur chef.
Il me donne une Bible pour que je puisse lire les Saintes paroles. Je fais une grosse donation pour l’Église.
Je me sens mieux. J'ai l'impression que je vais pouvoir me racheter. D'après le prêtre, rien n'est impardonnable.
Jésus peut nous aider à expier tous nos péchés.

Une fois revenu à l'hôtel, le Doc propose un pacte de bonne entente avec Hollow.
Clifton, Le doc et moi, on est d'accord pour une entente limitée, basée sur des échanges réciproques d'information.
A ce moment là, on n'a aucune idée de l'endroit où se trouve Sarah.

En début de soirée, je me décide à me rendre au bar pour essayer de voir si Gina serait passée par là. J'aimerai lui parler.
Clifton me suit,... ouvertement, sans se cacher. C'est tout à son honneur d'être honnête, mais je lui dis de se barrer.
Puis quelques minutes plus tard, un type, sans doute un vagabond, commence à me suivre. Sans doute un des potes des gars sur qui j'ai tiré dans la matinée. Tant pis, pas de temps à perdre avec ces imbéciles, je vais au RDV.
Gina est là avec 4 autres femmes dont Sarah. Surprise.
J'essaie de prendre mon visage de pierre pour ne pas trahir ma surprise.

La conversation s'engage avec Gina. Elle dit qu'elle m'a reconnu et que je suis un des membres du train de l'Union Blue que la Black River a attaqué.
D'après elle, un sudiste aurait filé du fric à la Black River pour attaquer le train, sans préciser qui étaient les cibles. Je lui raconte que c'est Kensington qui les a manipulé afin de nous retarder.
Elle est très surprise par la manière dont nous nous sommes défendus. La Black River ne s'attendait pas à subir autant de pertes.

Nous sommes en train de parler quand Clifton se joint à nous pour dire que des policiers sont à ma recherche.
Je m'enfuis par la porte du fond et effectivement des policiers font irruption dans le bordel pour venir me chercher. Je crois que je dois des remerciements à Clifton. Des remerciements et encore des excuses pour sa sœur. Les policiers me cherchent et n'arrêtent pas Sarah. L'avis de recherche envers elle a été annulé. M. Hollow a le bras long.

Les sorcières de la Black River discutent avec Clifton qui leur sort exactement la même histoire que moi Comme quoi dire la vérité ça a du bon.
"Tu ne mentiras point": les Saintes Écritures détiennent la vérité.

Sarah retourne aux baraquements de la Black River et finit par s'enfuir de chez les Sorcières, discrètement pendant la nuit. Et elle nous retrouve à l'Hotel peu avant l'arrivée de M. Hollow.
Elle nous dit qu'elle s'est promenée dans les entrepôts et que Gina pensait me faire parler lors de notre rendez-vous.
Quand le Doc apprend tout ce qu'on a fait, il semble approuver cette initiative de rapprochement avec la Black River.
J'espère juste que l'initiative de Sarah ne va pas plus les énerver contre nous.

Par contre, Sarah nous a appris que nos signalements circulaient de partout, même chez la Black River.
Je vais peut-être devoir me résoudre à couper mes longs cheveux. dommage, j'en étais si fier. Ils me rappelaient ceux de maman...

M. Hollow revient nous voir le soir et il nous indique avoir tenu ses engagements et espère qu'on collaborera avec lui.
Le Doc lui donne la copie du bouquin qu'on a récupéré chez Kensington et annonce que nous nous sommes décidés d'aller à la Nouvelle Orléans.
Hollow nous demande ne pas nous exposer à la magie. En effet, ça parait un sage conseil, bien qu'assez évident.

Le Doc lui demande à avoir une formation pour détecter la possession.
En échange d'une couverture (une fausse identité après Dodge City), d'un éventuel financement et de l'aide de ses contacts, nous promettons de lui transmettre des informations lors de notre voyage à la Nouvelle Orléans. Je lui demande l'adresse de prêtres activistes. Il accepte.

Nous venons de faire un pacte avec une créature surnaturelle. Nous verrons bien ce qu'il nous en coute.

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » dim. nov. 06, 2016 10:57 pm

Notre séjour à Denver s'éternise. Nous avons des préparatifs à mener à bien pour que notre voyage se déroule bien... Jenkinson en profite pour nous coller un black dans les pattes. Selon le Doc, c'est pour nous espionner. Ce type s'appelle Henry Barton, et il se fait appeler Hank. Je vois pas pourquoi. Hank, c'est pas plus court que Henry. C'est un mécanicien fou un peu comme Lindsay. Il nous amène un catalogue de Machin et Robbard avec plein d'articles. Parait qu'on peut choisir ce qu'on veut dedans, c'est cadeau. Je préfère passer mon temps à lire les Saintes Ecritures, c'est plus intéressant et surtout, ça me permettra peut-être de racheter mes pêchés....

Nos nouveau alliés bossent sur nos couvertures:
- Clifton sera James Beaver, un employé de Wells Fargo. Une banque, je crois... Clifton a toujours été habillé comme un comptable, cette couverture lui ira comme un gant.
- Sarah sera la femme de Clifton: Dana Beaver. Sans doute une excentrique dépensière. Ça lui ira bien.
- Le Doc sera un professeur de biologie, un certain Jonas Doyle.
Et moi, je me retrouve sans papier. Comme prévu à cause du mandat de recherche sur ma tête.

Pour ne pas être reconnu et aussi un peu pour me punir, je décide de raser mes beaux cheveux. J'ai toujours été fier de cette chevelure héritée de ma mère, donc la voir disparaître me fait de la peine. Mais je ne mérite pas d'être heureux. Et je décide de me laisser pousser la barbe. Comme ça, je serais vraiment méconnaissable.

Pour préparer notre voyage à Dodge, nous décidons de rencontrer une nouvelle fois les Sorcières de la Black River. Sur le chemin, je vois que l'avis de recherche me concernant a été modifié. Maintenant, c'est un Indien avec des plumes partout et de grosses cicatrices qui est recherché. M. Hollow a vraiment le bras long (en plus d'être immatériel).

La rencontre avec Gina et ses amies se fait au bar habituel. On leur propose une alliance de circonstance: Transport vers Dodge + Pacte de non agression.
Elles se font un peu prier. Elles ont l'air énervée de s'être faites infiltrer par Sarah. Elles veulent savoir pourquoi Sarah a fait cela.Je me retiens de leur dore qu'on ne sait pas ce que les sorcières ont en tête... Elles semblent prêtes à accepter l'alliance mais à 3 conditions:
1/ Que Sarah leur explique pourquoi elle les a infiltré.
2/ Que Sarah leur rende les biens qu'elle a volé sur les corps des Sorcières de la Black River qui nous avaient attaqué.
3/ Que nous leur facilitions l'accès aux locaux de la Union Blue ou de la Kansas Pacific.
Nous arrangeons un deuxième rendez-vous pour discuter de ces conditions.

Nous retournons à l'hôtel. Et cette même soirée, je passe mon temps à lire la Bible dans ma chambre quand on frappe à la porte. Je vais ouvrir.
Un prêtre se trouve devant la porte et me demande d'entrer. J'accepte. Il dit qu'il vient de la part du prêtre que je suis aller voir pour me confesser et me propose de m'asseoir sur la chaise à côté de mon lit. Je m'exécute. Là, il sort un croix en bois, la pose sur mon front et hurle:
"Vade Retro Satanas, va-t-en Démon !" Cela ne me fait aucun effet: le prêtre a l'air tout surpris.
Cela a fait du bruit et le Doc arrive. Les autres aussi.
Le prêtre nous annonce qu'aucun de nous n'a d'âme (Sauf Hank, mais lui, on s'en fout, c'est un espion qui ne fait ps vraiment partie du Groupe), mais que nous ne sommes pas possédés par le Démon. Selon lui, c'est un cas inédit. Il ne peut pas faire d'Exorcisme et ne sait pas où nos âmes sont stockées. Mais quelqu'un nous les a bien prises. Nous âmes peuvent être n'importe où. Dommage qu'on ait tué l'anglais. Il devait sans lui où elles étaient...
Hank dit qu'il connait un type qui a vendu son âme au Diable pour mieux jouer du Banjo. Je ne savais pas qu'on pouvait faire ça.

Le prêtre nous dit que nous devons faire de bonnes actions pour que nos corps deviennent une balise dans l'océan, ce qui permettra de montrer à nos âmes le chemin à suivre. Ça me semble bien fumeux tout ça. Je fais remarquer au prêtre que mes confessions étaient normalement protégées par le secret et j'aimerai savoir comment il est au courant de l'histoire que j'ai raconté à son collègue. Il me dit que son collègue s'est lui même confessé et lui a raconté notre histoire.
Bref, on peut raconter n'importe quoi sur n'importe qui dans une confession: il n'y a donc plus de secret. L'autre prêtre s'est donc bien foutu de ma gueule. Comment faire confiance à de tels hypocrites. En plus, si je n'ai plus d'âme, mes actions ne peuvent pas se répercuter sur mon âme et je ne pourrais pas être jugé pour ce que je fais.
Bref, une fois le prêtre parti, tout penaud, je regarde la catalogue de Truc et Robbard et je commande une sorte de couteau électrique qui a l'air bien dangereux, ça va trancher.

Le deuxième rendez-vous avec les Sorcières de la Black River a lieu. Sarah leur explique pourquoi elle s'était infiltrée: afin de recueillir des informations sur de potentiels ennemis et elle dit n'avoir rien volé d'autre sur le corps des Sorcières. Nous leur promettons de faire un plan des lieux de la Union Blue et de la Kansas Pacific que nous avons déjà visité. Cela suffit à nous faire des Sorcières des alliées temporaires.

Nous partons donc en direction de Dodge dans un train de la Black River. Dodge accueille le Festival du Centenaire de la Découverte de notre beau pays. Ca va drainer du monde. Parait que Wyatt Earp est le Sheriff actuel de Dodge. Ça va être du sérieux. Le train de la Black River est assez petit. Des wagons à bestiau sont ajoutés au train. Surprise: les Sorcières nous ont aménagé un petit dortoir en mettant des lits dans ces wagons. Elles sont vraiment trop gentilles ces sorcières. Par contre, Sarah a le droit d'aller dormir avec elles dans une partie civilisée du train.

Le train n'est pas plein. Nous sommes seuls dans notre wagon. Je décide de rester dans le wagon pour m'entraîner au lancer du couteau et pour évaluer la puissance de mon nouveau couteau électrostatique. Il traverse les lattes de bois facilement. Impressionnant. Les autres s'attirent de petits ennuis avec les Sorcières, surtout Hank. Sarah nous ignore superbement.

Le paysage change: de vastes plaines s'étendent à perte de vue sous nos yeux. Des troupeaux de bisons et de bétail paissent tranquillement dans les plaines. Des passages du train décident de s'entraîner au tir sur ces pauvres bêtes. Tuer des bisons sans raison n'est pas une pratique que j'apprécie. Heureusement Clifton rate presque tout le temps. Sans doute pour me faire plaisir.
Le trajet dure un peu plus de 2 jours et le Doc a le temps d'essayer de me soigner: la cicatrice que nous avons sur le ventre n'évolue pas. Le Doc déploie tout son talent sur ma cicatrice, mais il se prend une décharge électrique. Ma cicatrice n'évolue absolument pas.
Par contre, je remarque que ma barbe pousse avec des poils poivre et sel. Je laisse également mes cheveux repousser. C'est la même chose: ils sont poivre et sel. Ce n'est pas normal, je suis jeune, je ne devrais pas avoir déjà des cheveux blancs....

Nous arrivons à Dodge. La Gare est récente et propre. Elle semble partagée entre la Union Blue et la Black River. Un pacte de Non Agression semble en place.
D'énormes enclos bordent la voie: d'énormes troupeaux attendent d'être embarqués. Beaucoup d'animaux sont morts et restent pourrir sur place. L'odeur n'est pas terrible.
Visiblement, le Tord Boyaux du Texas entraîne entre 10 et 30% de perte sur les troupeaux. C'est une sorte de gros parasite qui fait éclater le bide des vaches et des taureaux.
Mais parait que ça arrive aux humains aussi. Charmant cet endroit.
Les quais de la Balck River et de l'Union Blue sont séparés et les voies ne se croisent jamais. Le Doc remercie les Sorcières de la Black River quand nous sommes sur le quai.
Il parle bizarrement fort. Sarah finit par nous rejoindre. Finalement, elle a choisi de ne pas faire carrière chez la Black River.

Nous décidons de rester 2 à 3 jours pour faire la fête en Groupe avant de pousser plus au Sud.
Au bout du quai, 2 Marshalls viennent parler aux nouveaux arrivés, dont nous.
Ils ne prennent pas les armes car il y a trop de monde mais ils nous déconseillent de faire du grabuge.
Je demande aux Marshalls ou aller pour rencontrer de vrais sudistes: alambra, Alamo, Lone Star et Occident. Les deux derniers semblant plus dangereux.
Nous allons d'abord au Great Western, mais l'interdiction de boire de l'alcool nous fait passer notre chemin et nous descendons au Dodge House, le meilleur hôtel de la ville à 3$ la nuit.
On a de l'argent à gaspiller, à ce que je vois.

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » mar. déc. 27, 2016 5:08 pm

Une journée typique à Dodge City

A peine installés, Clifton et moi, nous avons la bougeotte. Sans doute, à cause de tout ce temps passé dans une boite de conserve roulante. On décide donc de se rendre au Lone Star, un rade fréquenté par des sudistes pour essayer de trouver une piste sur Hobbard. Tout nous indique que le mercenaire va vers le Sud. Si c’est le cas, il est logique qu’il se soit rendu dans cet endroit. Fier de notre idée, on rentre dans le bar. Y a de la musique et un paquet de sales types, plus louches les uns que les autres. D’ailleurs, un d’eux gueule d’une voix avinée : « Eh, les gars, matez-mois ça, y a un couple qui vient de rentrer ». Et il agrémente sa blague avec un rire gras. Après tout, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça de venir ici. On l’ignore et on s’approche du bar. Le type continue : « Les gars, vous vous êtes trompés d’endroit ». Clifton le regarde avec son regard d’acier et le fusille du regard. Le type perd un peu confiance, mais il regarde tous ses potes et ils se dit qu’à 20 contre 2, c‘est jouable de nous botter le cul. Il retrouve un peu de courage et reprend ses invectives : «Allez dans un bar avec des filles... comme vous ». Je commande une bouteille de whisky et lui offre un verre. Il le balaie d’un revers de main et continue à s’approcher d’un air menaçant. Je lui mets un coup de tête et il va s’écraser sur une table non loin de là. Comme prévu, une vingtaine de types se lèvent. On va passer un sale moment, c’était pas franchement une bonne idée de venir ici. Tant pis, si on se fait tabasser, ça sera pas la première fois en ce qui me concerne. Et Clifton semble très remonté à cause du racisme de ces types...

Je montre mon flingue et menace les types. Ils me montrent également leurs flingues et ignorent mes menaces. Pourquoi est-ce que c’est toujours comme ça ? Personne ne me prend jamais au sérieux. Je vais demander à Clifton comment il fait pour foutre les jetons avec un simple regard. Clifton balance une droite sur le type le plus proche et l’envoie au tapis. Plus que 19. On va déguster sévère…..
A ce moment là, un gars entre dans le bar et gueule sur un certain Ralf…. Visiblement, c’est le nom du meneur. Il le menace et tout le monde s’arrête. Ralf appelle le type : M. Wyatt Earp. Évidemment, les menaces c’est plus crédible quand on est une légende du Far West. Ralf s’arrête mais prend quand même un coup de crosse de la part de Wyatt Earp au passage….
Bref, Wyatt Earp interrompt le lynchage avant qu’il ait lieu et il nous emmène au bureau du Shériff. Il se contente de prendre nos armes et nous laisse repartir. Pas une seule question sur la raison de notre venue au Lone Star. Il nous dit de ne pas y retourner. Mais quand on a une mauvaise idée, pourquoi ne pas persévérer. Avec Clifton on décide de continuer notre enquête…

Pendant ce temps, Sarah se rend dans un Journal pour consulter les archives et les faits divers. Au Globe, elle entend des informations sur plusieurs histoires intéressantes : un type relèverait les cadavres. Une autre : parmi les bandes affiliées aux nordistes, un gars aurait pris plusieurs balles sans en être vraiment affectés. Sans doute un gars avec un gilet pare balle comme celui que Hank a fait à Clifton. Encore une : le Marshall Diwee serait un alcoolique. Les marshalls alcooliques ont tendance à avoir la main qui tremble. On verra si quelqu’un le défie. Le journaliste lui raconte encore des rumeurs de trains fantômes ou d’un culte à une sainte femme, plus dans le Nord. Pour s’attirer la sympathie du journaliste, Sarah lui raconte l’histoire des bêtes tueuses de bétail de Perfection.

On retourne donc au Lone Star avec Clifton. Je passe premier. Et je me prends un magistral coup de pieds dans les couilles... par derrière. Enfin, le type visait mes parties sensibles…. Heureusement, il a ripé et tapé juste à côté. Je n’ai pas le souffle coupé. Je me retourne et voit Wyatt Earp qui continue son attaque lâche et me met un coup de crosse dans les dents…. Je crache un peu de sang, mais je tiens sur mes pieds. Légende du Far West peut-être, mais incapable de mettre un indien KO en l’attaquant par surprise. Il frappe comme une squaw, ou encore pire, comme une femme de la haute société. J’ai connu des poissonnières plus fortes que lui. Et plus courageuses aussi.
Les sudistes du bar nous menacent. Et Wyatt Earp leur donne même champ libre pour nous lyncher. J’arrive à maîtriser Earp en lui bloquant les mains. Je n’arrive pas à lui piquer son flingue, un mécanisme m’en empêche. Mais il n’arrive pas à se libérer non plus malgré ses efforts. Il me menace et nous dit qu’on va vraiment en prendre plein la gueule si on se barre pas d’ici. Je perds finalement mon sang froid et je l’insulte tout en disant qu’on venait juste boire un verre. Mais je ne le frappe pas et je le repousse. Avec Clifton, on décide finalement de se barrer. Ca nous coûte, mais visiblement, il n’y a que cela à faire pour le moment...

Quel connard ce Earp. C’est comme ça que ça se joue dans le Far West... OK, c’est désormais clair qu’il n’y a pas de règles et que j’ai été naïf sur ce coup là. Ca ne se reproduira pas. Désormais, je vais faire attention en rentrant dans chaque bar et surtout, je ne vais plus annoncer mes intentions aux représentants de la Loi. Visiblement, ils sont les premiers à la briser. Quant à Earp, je décide d’attendre mon heure et si jamais il a un instant de faiblesse, je me ferai un plaisir de m’offrir son scalp et ses moustaches.

Bref, c’est très énervés qu’on rencontre Sarah dans la Rue. Elle veut aller au Lone Star. Le journaliste lui a donné uns piste qui mène à ce bar. Earp sort et voit Sarah en train de discuter avec nous. Il s’approche et la met en garde contre nous. Il lui parle poliment et avec plein de miel dans la bouche. Alors qu’il s’adresse à Clifton et à moi comme si on était des étrons humains.
Elle insiste et joue de son charme pour que Earp l’accompagne. Elle arrive à parler au barman qui dit que l‘histoire du Nordiste qui résiste aux balles, c’est une connerie : une histoire racontée par des alcooliques qui ne sont pas capables de toucher une vache à 5m et qui se servent de cette histoire pour expliquer leurs échecs. Cela veut donc dire qu’il n’y a pas de Nordiste super bien équipé dans le coin par des agences Gouvernementales ou assimilées.

On retourne à l’Hôtel pour faire le point. Le Doc regarde mes testicules et me confirme que Earp a raté la cible. Si je veux, je pourrais avoir des enfants. Par contre, je suis claqué et je décide de dormir le reste de la journée et de sortir à la nuit tombée pour aller chopper un alcoolique à la sortie du Lone Star quand le bar fermera. Histoire de le cuisiner salement et de lui faire cracher l’endroit où Hobbard se cache. Quitte à avoir une mauvaise idée autant persister. Clifton est d’accord avec moi et il m’accompagnera. Mais il profite du reste de l’après-midi pour aller au poste de Shériff et vendre ses fesses pour devenir Marshall adjoint. Je savais que les pistoleros étaient vraiment attachés à leurs flingues, mais de là à lécher les bottes de Earp pour les récupérer, c’est un peu triste.
Les Marshalls ne le croient pas sur parole et l’obligent à envoyer un télégramme à Carlton et Jennings pour justifier de ses états de service. Il en profite également pour se renseigner sur Hobbard auprès d’un de ses futurs collègues. D’après lui, des groupes de sudistes font des raids sur des fermes nordistes. Ces groupes de sudistes logent aux alentours de la ville.

Pendant ce temps, le Doc décide de collecter des renseignements qui permettront de rendre sa future couverture crédible. Il passe donc au Journal puis au Drugstore. Là, il rencontre un autre docteur et parlent d’Ellstrom qui a une grosse entreprise à Salt Lake City. Ils font des Etudes sur le corps humains et même des membres mécaniques. Puis le Doc se renseigne sur le Tord Boyaux du Texas. D’après l’autre docteur, c’est un phénomène d’origine encore inconnue, mais passionnant de par ses effets sur le corps humain. Il lui emprunte un livre de Biologie.

Sarah a aussi de la suite dans ses (mauvaises) idées. Elle va faire un repérage des locaux de la Black River afin de pouvoir s’ y introduire dès leur fermeture.

Nous nous regroupons comme d’habitude pour le repas du soir. Clifton nous montre que ses doigts sont maintenant gorgés de sang au niveau des ongles. Sarah a une mèche blanche. Seul le Doc semble épargné, mais il est évident que nos corps subissent les contre-coups de ce que le Lord Anglais nous a fait subir. Le Doc nous annonce qu’il a pris deux billets ouverts pour aller dans le sud : un pour lui et un pour moi. Il propose que Sarah et Clifton en fasse de même pour que nous puissions partir si jamais on en a besoin.

Hank nous croise dans le salon de l’hôtel et nous annonce qu’il va en ville. Je lui dit de faire attention car il y a plein de racistes dans certains bars. Il me prend de haut en disant qu’il n’est pas débile, lui. Encore énervé par cette journée pourrie, on se dispute un peu et il finit par partir en ville fâché.

Je me promène dans les rues aux alentours du Lone Star. Il y a trop de lumières et trop de gens. Par moyen de chopper un poivrot sans me faire remarquer. Dommage. Va falloir trouver une autre idée.

Sarah attend patiemment a fermeture des locaux administratifs de la Black River pour essayer de crocheter la porte et de s’introduire dans les bureaux. Mais elle échoue. En partant, elle tombe sur Wyat Earp qui l’amène au théâtre. Il s’y joue une pièce reconstituant la vie de Lincoln. Là, un groupe de Sudistes est en train de taguer l’affiche et dessine un sexe de noir dans la bouche de ce cher Abraham Lincoln. Une bande de 10 nordistes arrive à ce moment là dans la rue. La situation sent la poudre. Je regarde ça avec intérêt en me dissimulant dans la foule. Wyatt Earp arrive également avec Sarah. Il la laisse et se met au milieu des deux Groupes. Etonnant qu’il agisse avec courage et n’attaque pas quelqu’un dans le dos. J’attends avec impatience que la situation dégénère, et que Earp s’en prenne plein la tête. Le Leader nordiste porte une veste de l’Union en sale Etat. Il ressemble carrément au Lieutenant Lewis. Mais celui-ci est mort. Ca doit être un sosie. Mais non, je regarde attentivement. C’est bien lui. Lorsqu’il ouvre la bouche, les derniers doutes sont levés : il a exactement la même voix que Lewis. Il est donc revenu d’entre les morts.

Wyatt Earp arrive à calmer les deux groupes et pour les calmer, il organise un combat à la loyale (étonnant d’entendre ce genre de proposition de sa part) entre les chefs des deux groupes. Lewis va donc affronter le chef des sudistes. Je regarde ça avec beaucoup d’intérêt. Clifton et Sarah sont également présents et n’en ratent rien. Le sudiste frappe plusieurs fois Lewis qui encaisse sans broncher, puis lui éclate la mâchoire d’un seul coup de poing… Wyatt Earp l’emmène au poste des Marsahlls. Je vois Sarah glisser un mot dans la poche de Lewis quand Earp l’embarque. Elle lui a donné RDV à notre hôtel au petit déjeuner demain matin. Clifton approche le Groupe de Nordistes et se mêle à eux en disant qu’il était soldat avec Lewis avant. Earp interroge Lewis pendant quelques minutes au poste puis le laisse partir.

Clifton vient lui parler. Visiblement, Lewis est surpris de le voir. Clifton invite Lewis à prendre un verre, mais Lewis refuse et remet ça à plus tard. Les nordistes commencent à s’éloigner. A ce moment là, deux adjoints arrivent en courant. Ils viennent chercher Earp et lui annoncent qu’ils ont trouvé un cadavre. Comme ils le font avec très peu de discrétion tout le monde entend et décide de les suivre. Les nordistes en tête. Et moi dans le cortège, bien dissimulé.

Un des deux adjoints est Pat Masterson. Avec Earp, ils vont vers la 3e avenue et prennent ensuite des ruelles qui mènent à un enclos. Un cadavre de Noir se trouve dans un enclos d’un bâtiment appartenant à la CCC (Carney Catle Corporation). Earp sort un drapeau confédéré de la bouche du mort. Puis, Earp fouille le corps et récupère tous les documents personnels. Un adjoint ramasse quelque chose qui ressemble à des plaques de métal. Soudain, tout s’éclaire, c’est Hank qui s’est fait tuer. Les plaques de métal sont une partie de son gilet pare balle. Earp met tout cela dans les fontes, sur l’arrière de son cheval. Les nordistes sont très remontés et pensent que des sudistes ont tués un noir et qu’il s’agit d’un crime raciste.

Earp s’approche d’eux parle avec eux. Il interroge Clifton. Celui-ci lui ment en disant qu’il ne connaît pas Hank, ce qui est ridicule puisqu’on est arrivé avec lui l’après-midi même et qu’il y a de nombreux témoins de cela… Un mensonge n’est possible que s’il n’est pas vérifiable. C’est ce que ma mère m’a toujours dit. Bref, Clifton file à Earp aussi peu d’informations que possible. Puis Earp discute avec Lewis et lui fait promettre de ne pas jeter de l’huile sur le feu. Les nordistes retournent vers l’Occident, le saloon. Ils récupèrent leurs chevaux qui étaient attachés là et disparaissent dans la nuit. Je lui suivais, mais je suis obligé de lâcher ma filature. Je retourne à l’Hôtel. Sarah et Clifton font la même chose. Avec le Doc, nous décidons de faire le ménage dans la chambre de Hank. On récupère une mallette avec du matériel, et plein de plans. Mais il manque plein de choses. Earp a du récupérer tout cela. Il faut qu’on le vole pour le rendre à nos commanditaires, pour leur prouver notre bonne fois.

Avec le Doc, on se rend à la Morgue, enfin, le local qui fait office de Morgue, c’est à dire une annexe du Drugstore où le Doc s’est rendu dans l’après midi. Je tente de forcer la serrure, mais je casse mes outils dans la serrure. Décidément, tout va de travers aujourd’hui…. On décide de casser une fenêtre. Je rentre par la fenêtre et j’ouvre la porte au Doc. Je ne suis pas sûr qu’il serait arrivé à se hisser par la fenêtre…
Il examine le corps de Hank et conclut que celui-ci a connu un passage à tabac en règle : multiples contusions, plusieurs dents cassées et son gilet a été arraché. Selon le Doc, il s’agissait de plusieurs types avec des outils, ou d’un seul gars très fort.
Puis nous allons faire un tour devant le local des Marshalls. Il est éclairé et bien gardé. Nous n’allons pas pouvoir nous y introduire. Le cheval de Earp n’est pas garé devant. Il doit être en vadrouille, en train d’enquêter.

Le Doc me dicte un télégraphe à envoyer le lendemain matin tôt, avec un message pour Jenkinson ; « Agent fou mort. Les Autorités ont ses affaires. The Lost. ». Je vais à la quincaillerie pour remplacer mes outils cassés la veille. Puis de retour à l’hôtel, je vois que Théodore Van Byrke est là. Sarah fait son possible pour l’éviter.
Sarah a rendez-vous avec Lewis pour le petit déjeuner. Je décide monter la garde en dehors de l’hôtel. Je vois Earp qui arrive à pieds, avec les fontes de son cheval sur l’épaule. Et il rentre dans l’hôtel comme cela. Il va jurer dans ce cadre mondain en arrivant tout poussiéreux avec sa selle sur l’épaule. Mais visiblement, personne ne l’arrête.

Earp va directement voir Sarah et Clifton dans le salon où ils se trouvent. Earp s’adresse à Sarah comme étant Mlle Clifton. Puis Earp annonce à Clifton que le télégramme a été reçu, visiblement, Carlton et Jennings le recommandent. Clifton va pouvoir récupérer son flingue, l’amour de sa vie.
Earp les interroge ensuite sur Hank. D’après Clifton et Sarah, cet interrogatoire était long et pénible, en plus de n’être d’aucun intérêt. Earp les confronte en leur montrant les instructions qu’avait Hank : « Larguer les Spéciaux ».

Heureusement, pour eux, je vois Lewis arriver avec des cavaliers. Lewis les laisse et rentre tout seul dans l’hôtel. Je fais le tour et rentre par la porte arrière pour assister à la discussion de loin. Earp décide d’interroger Lewis et lui demande de voir ses mains. Lewis s’exécute. Earp semble ne rien y trouver d’intéressant. Puis Earp montre le drapeau sudiste à Lewis et lui demande si ça lui évoque quelque chose. Visiblement, Earp soupçonne Lewis du meurtre de Hank. Lewis reste de marbre. Puis Earp sort les plaques en métal de ses fontes et les montre à Lewis, en disant qu’il faudrait une force énorme pour arracher cela d’un gilet pare balle. Lewis lui demande si c’est la porte d’un four. Je ne savais pas que Lewis avait de l’humour, en tour cas, il ridiculise Earp. Je manque de m’étrangler et de révéler ma position….

Puis Lewis reprend sérieusement et fait remarquer qu’au moment où le corps a été trouvé, il était en train de botter le cul d’un sudiste. Et suite à une question de Earp, il dit qu’il n’est pas lié de près ou de loin à la Pinkerton. Earp semble avoir grillé toutes ses cartouches et il s’en va, la queue entre les jambes.

Sarah emmène Lewis dans sa chambre. Clifton les accompagne. Le Doc doit encore être en train de dormir. Après tout, on a fait pas mal de choses cette nuit et il lui faut du temps pour récupérer… Moi, je les ai suivi et j’écoute à la porte. Prêt à intervenir par surprise en cas de problème. Earp m’a au moins enseigné l’intérêt de l’effet de surprise.
Sarah et Clifon font remarquer à Lewis qu’ils sont surpris de le voir en vie .
Il dit qu’il n’était pas mort et que le coup qui l’avait atteint n’était pas mortel, mais mal visé. Ensuite, blessé, il a erré quelques jours sans nourriture, ce qui n’a pas amélioré son état. Il a donc décidé de se venger et de poursuivre le Groupe de Hobbard, jusqu’à Dodge où il a découvert quelques uns de ces sales types. Il cherche également Hobbard mais est décidé à faire cavalier seul.

N’y tenant plus, je rentre dans la pièce et je viens à côté de Lewis. Il ne semble pas plus surpris de me voir que cela. Mais quand je me mets à côté de lui pour humer l’air, ça semble le mettre mal à l’aise. Mais je suis également très mal à l’aise : Lewis dégage une odeur de charogne assez prononcée. Selon M. Hollow, cela veut dire qu’il est revenu d’entre les morts.

Nous essayons de le pousser un peu et de lui faire remarquer les invraisemblances de la belle histoire qu’il se raconte, mais il refuse de voir la vérité. Il dit qu’il n’a rien contre nous et que si nous souhaitons le rencontrer, nous pouvons laisser un messager à l’Occident pour le Lieutenant….
Puis, la discussion tourne court et il prend congés. Au moins, pour une fois qu’un monstre n’est pas contre nous, c’est plutôt une bonne nouvelle…
Modifié en dernier par McPherson le mar. déc. 27, 2016 5:44 pm, modifié 1 fois.

McPherson
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Re: CR Campagne - Journal de Johnny Idaho

Message par McPherson » mar. déc. 27, 2016 5:43 pm

A Dodge City, dès qu’on retourne un caillou, on trouve un de mes semblables! Je suis, je suis,...

Une fois que Lewis a tourné les talons, son odeur reste dans la pièce. Il va falloir le surveiller, il n’est a priori pas hostile envers nous, mais peut-être est-il victime de possession comme a pu l’être la sœur de Clifton. Nous retournons au Salon de l’Hôtel. De nombreuses personnes arrivent. L’hôtel affiche complet. Au court des conversations, nous apprenons que certains invités de marque sont attendus pour fêter le Centenaire. Parmi eux, certains noms sont plus parlants que d’autres. Le Commodore Van Byrke par exemple. Ca n’a pas l’air d’enchanter Sarah. Henry Alleyne, un autre gros éleveur sera présent ainsi que Kim Carney de la Carney Catle Company, compagnie possédant un bâtiment auprès duquel Hank a été trouvé mort et compagnie servant de paravent aux activités des Pinkerton plus dans le Nord. De plus, nous apprenons qu’un certain Nate Love a demandé à pouvoir faire enterrer Hank et qu’il est prêt à prendre les frais à sa charge….

Je décide d’aller inspecter l’endroit où le corps a été trouvé à la lumière du jour. Certains locaux me regardent bizarrement, mais bon, je m’en fous. Selon les traces, j’en conclus que le corps a été transporté. Hank n’a pas été tué là. Le corps a été projeté par quelqu’un disposant d’une grande force ou par plusieurs personnes. Le piétinement des enquêteurs sur les lieux ne me permet pas de conclure. Aucun drapeau confédéré dans les environs.

Pendant ce temps, Clifton va au poste des Marshalls et apprend qu’il a bien été recommandé par son Agence, même s’ils on glissé une pique sur son amour des femmes. Edna doit se retourner dans sa tombe. Clifton récupère donc son arme, ce qui doit le combler de joie. Il récupère également une étoile ainsi que la mission d’enquêter sur la mort de Hank.

Le Doc continue de dormir pour finir sa nuit.
Sarah, elle, se rend aux locaux de la Wells Fargo pour acheter deux billets ouverts pour Wichita. Pour elle et son mari, Clifton, sous leur nouveau nom de couverture. Un type l’interpelle dans la rue, mince, avec des petites moustaches et encadré par deux types armés. Il s’agit de Paxton, l’organisateur du tournoi de poker de Salinas. Il l’appelle : « Mlle Wolf ». Elle lui dit qu’il doit faire erreur et part sans demander son reste. Visiblement, même avec son changement d’apparence, on l’a reconnaît ; C’est le problème d’être une belle femme : les hommes vous portent beaucoup d’attention.

Clifton va au Drugstore pour chercher un livre sur la Banque afin de peaufiner sa future couverture de banquier en voyage. Le docteur qui possède le drugstore se plaint de l’effraction qui a eu lieu pendant la nuit dans l’Annexe où était entreposé le cadavre de Hank. Clifton constate que rien n’a été volé mais promet d’enquêter…. A la sortie du Drugstore, je tombe sur Clifton et nous décidons de nous rendre à l’Occident pour interroger Nate Love.

Ce bar est fréquenté par des chasseurs de toutes origines. Ils jouent au poker en misant des peaux. Nate Love s’avère être un Noir dont la seule motivation semble la solidarité avec quelqu’un qui a été lynché et tué par des racistes. Quelque part, je le comprends et il me semble sympathique. Je discute avec un certain Hopper, un chasseur qui cherche un pisteur pour repartir en campagne de chasse. Je lui dis que je serais peut-être intéressé et que je le recontacterai. C’est toujours bon d’avoir des contacts quelque part.

Pendant ce temps, Sarah est suivie. Un gars la rattrape dans une ruelle. Il l’attrape et la colle contre un mur et commence à lui parler et à la menacer. Il veut savoir où sont ses copains. Elle attrape son pistolet dans son holster et menace le type, qui s’enfuit la queue entre les jambes.
Puis, Sarah court se réfugier au Globe, le journal. Elle demande à son ami journaliste de la cacher et de lui fournir d’autres vêtements. Celui-ci part donc en chercher auprès des filles qu’il connaît dans un bar louche. Ce genre de filles sont toujours sympas, prêtes à aider les autres. Alors que Sarah est seule dans le journal, un groupe de 3 ou 4 types rentre, l’un d’eux est le précédent agresseur de Sarah. Elle a tout juste le temps de se cacher sous un bureau. Le Chef du Groupe dit : « Hobbard va te démonter. Franchement, se faire désarmer par une femme…. ». Ils commencent à chercher Sarah... qui vise bien et tire sur un d’eux.

En sortant du bar, j’entends le coup de feu, au loin et je pars dans cette direction. Clifton me suit. Quand nous arrivons devant le journal, nous voyons les deux gardes du corps de Paxton qui sont déjà arrivés et qui ont aidé Sarah contre ses agresseurs. Ils disent qu’ils travaillent pour un certain M. Shaw qui loge dans son train personnel à la Gare. Un des agresseurs est à terre. Blessé par le coup de feu de Sarah. Elle a le visage tuméfié. Je la ramène à l’hôtel pour la mettre en sécurité et pour que le Doc puisse l’examiner. Quand je reviens, je vois que Clifton a pris son travail de Marshall à cœur et a amené le suspect au Drugstore pour se faire soigner. Les assaillants sont partis précipitamment par la porte de derrière. Je suis leur piste jusqu’à un bar devant lequel ils avaient attachés leurs chevaux. La piste s’arrête là, mais en interrogeant un habitué j’apprends que ce sont des cow-boys sudistes, dont un certain Simkis, qui logent à l’extérieur de la ville. Puis, je retourne voir Clifton au Drugstore.

Clifton a bien géré la situation. L’assaillant est blessé, mais le docteur l’a rafistolé. Il survivra. Et Clifton a déjà commencé à l’interroger. Nous faisons sortir le docteur, qui proteste un peu, mais nous laisse finalement le champs libre. Le pauvre type semble prêt à parler, il a l’air d’être le souffre douleur des autres. Ils nous dit qu’ils sont un groupe de 15-20, dirigés par Hobbard et que leur campement est actuellement situé près de Two Rocks Junction, un endroit situé à 1/2 journée de cheval de la ville… Selon lui, Hobbard va et vient dans le coin. Il disait que quelque chose allait se passer en ville. Hobbard était au campement il y a peu et doit se trouver en ville. Au moment où il dit cela, Clifton lui met un coup au visage. Le type perd connaissance. On n’apprendra rien de plus.
Le Docteur se plaint encore une fois de l’effraction qui a eu lieu dans son officine la nuit dernière. Je lui suggère de s’acheter un chien… Il dit que c’est une bonne idée. Ce qui prouve qu’il n’est pas malin : s’il laisse un chien avec un cadavre pendant la nuit, il risque de ne plus avoir grand-chose à expertiser le matin...

L’heure du repas de midi approche. Traditionnellement, c’est à ce moment là qu’en mangeant nous échangeons les informations de la journée et que nous décidons des prochaines actions à tenir. Une sorte de Brainstorming. Nous retournons donc à l’hôtel. En passant je laisse un message pour donner RDV au lieutenant Lewis à 20 h dans ce bar.
Sarah nous révèle qu’elle a été invitée par M. Shaw à venir dans son train et demande une escorte. Clifton doit jouer à passer pour un Marshall et le Doc ne sait pas vraiment se battre tout seul. J’accepte donc de faire son garde du corps.

Clifton retourne donc sur le terrain et le journaliste vient porter plainte. D’après lui, l’incident du matin dans son journal est dû au fait que des agents de la ville essaient de l’intimider pour le faire taire car il sait trop de choses… C’est cela oui.
Le Doc, lui, après sa sieste de la matinée va voir des enfants au 4 coins de la ville pour leur donner la description de Hobbard et leur demander de venir voir le gars qui tient l‘écurie de notre hôtel pour dire où il se trouve. Il leur promet une bonne récompense pour faire cela. Le Doc a toujours eu de bons contacts avec les gamins des rues… Espérons que son plan marche.

Pendant ce temps, nous allons à la Gare avec Sarah. 2 Trains sot garés là, dont celui de la Main de la Providence. De nombreux gardes sont autour de ce train. Ils nous demandent de laisser nos armes avant de rentrer. Je garde mon couteau sur moi. Sarah garde son Derringer. Ils ne nous fouillent pas.
Nous montons dans un grand wagon qui sert de bureau et de Bibliothèque. M Shaw est un vieux, élégamment habillé, avec des moustaches et pas mal de rides. Il porte un manteau, il a visiblement froid. Il porte beaucoup de parfum, mais je ne décèle aucune odeur suspecte. Il n’est pas mort, c’est déjà ça.

M. Shaw et Sarah entament donc une discussion très civilisée. Je les laisse donc faire, c’est pas trop ma partie. Mais en les écoutant parler, je commence à déceler quelques sous-entendus. En parlant du tournoi de Salinas, M. Shaw dit que Sarah avait des « Mains Magiques ».
Il veut savoir si elle voulait participer au tournoi de Dodge. Sarah dit que non. Shaw semble soulagé alors qu’il semble pourtant lié à l’organisation du Tournoi. Il dit que son organisation voit les tournois comme le moyen de détecter de nouveaux talents, mais que Sarah en gagnant à Salinas a attiré l’attention de mauvaises personnes. Shaw dit que Sarah « est douée pour jouer aux Cartes, à tous les Jeux ». Je commence à comprendre qu’en parlant de Poker, ils parlent de Magie. J’avais presque oublié que Sarah était une Sorcière. Ce type est peut-être un Sorcier aussi. Ca y est, un nouveau petit coup de stress…

Shaw dit que son organisation essaie de régler les problèmes du Weird West et qu’ils ont entendu parler de nos problèmes avec le Lord anglais. Selon Shaw, il a fait de la Magie Noire avec nous. C’était dans le journal ou quoi ? Tout le monde semble au courant. Bref, il voulait évaluer Sarah afin de voir « si elle accueillait des Hôtes venus d’ailleurs ». Cela ne semble pas le cas. C’est toujours ça de pris.
Par contre, Shaw voit bien qu’on a perdu une partie de nous-même et que ça nous rend vulnérable, et surtout Sarah. Selon lui, la personne qui pourrait nous aider c’est le Prospecteur Count Jenkins : il aide les Déterrés. Ce n’est pas la première fois que j’entends son nom, mais je ne me souviens plus où je l’ai déjà entendu.

Son Organisation traque les employeurs de Lord Kensington. Cela veut donc dire que le lord anglais n’était qu’un exécutant. Il dit que Sarah a attiré l’attention de la Cour, une organisation de sales types qui s’identifient avec des cartes. C’est pour ça qu’on a retrouvé un Dix sur Hobbard. Il devait faire partie de cette organisation. Shaw nous dit qu’ils sont très dangereux.
Il avertit Sarah et lui dit de bien faire attention quand elle utilise les cartes. Encore cette métaphore de poker pour parler de la Magie. Puisqu’ils sont forts pour faire des avertissements, je lui demande si c’est quelqu’un de son organisation qui a avertit Sarah dans ses rêves avant le tournoi de Salinas. Oui, c’était Stanley, le valet.

Quitte à être venu dans un wagon pour assister à une conversation cordiale et civilisée entre deux p@ç#& de magiciens, je demande si Shaw ne pourrait pas me donner un livre sur la Banque. Il semble surpris, mais me donne un livre de Adam Smith : La richesse des Nations. Ca fera plaisir à Clifton. Au moins, je ne suis pas venu pour rien. Il donne un livre de Hoyle assez ancien à Sarah ainsi qu’un jeton de Poker.
Il commence à me parler de mes origines indiennes. Il me dit qu’il a fréquenté les Sioux et que ça a influencé sa vision du monde. J’élude la question. Je n’aime pas quand on en sait plus sur mes origines que moi. Nous partons.

De retour à l’hôtel, un message est déjà remonté au Doc. A priori, un gamin a vu Hobbard au Long Brunch Saloon. C’est un saloon huppé.
Nous sommes en début de soirée, je pense qu’il faut aller chercher Lewis en renfort, mais le Doc a peur que quelque chose contrôle Lewis et qu’on doive faire face à Lewis et à Hobbard.

Avec Clifton, nous rentrons donc dans le Saloon. Le Doc et Sarah restent à l’extérieur. Le Doc porte son gros fusil sous sa veste et Sarah veut éviter d’être encore reconnue. Une partie de poker est en cours. Les trois plus gros propriétaires de bétail , le Commodore Van Byrke, Alleyne et Carney, se sont donnés rendez-vous pour pousser les jetons et taper le carton. Ils sont tous accompagnés par leurs hommes de main. Les Masterson sont là pour faire régner le calme. Pas de trace d’Hobbard, mais visiblement, à la manèe dont ils me regardent, un groupe de cow-boys louches m’a reconnu. Le Commodore également et il vient me voir et commence à discuter avec moi. Il cherche Sarah qui a arnaqué son imbécile de fils. Je réponds que je ne sais pas où elle est et comme je suis un très mauvais menteur, j’essaie de étourner la converation et je lui demande s’il savait que le croupier du tournoi de Salinas l’avantageait en distribuant les cartes par le bas du paquet. Il monte sur ses grands chevaux (c’est un éleveur après tout) et jure que non. Clifton me fait sortir pour éviter le scandale. Et Alleyne vient parler à Clifton pour savoir si cette histoire de triche est vraie. Bon, j’ai évité les questions qui fâchent, mais j’ai attiré l’attention sur nous. Alleyne dit qu’il connaît Carlton et Jennings et donne rendez-vous à Clifton après la partie. Puis il retourne à la table, mais il fait une halte à la table du Groupe de Cow-boys louches.

Pendant ce temps, Clifton monte pour fouiller les étages. Deux des cow-boys louches montent également. J’ai un peu peur pour Clifton, donc, je fais un signe au Doc en disant qu’il y a potentiellement danger et je monte pour aider Clifton si besoin. Clifton est en train de fouiller le 1er étage, mais les cow-boys montent au 2e. Avec Clifton, nous décidons de les suivre. Ils rentrent dans une chambre. Clifton va frapper à la porte de cette chambre. Un type ouvre, il a l’air franchement bizarre. Clifton entre et voit un autre gars qui ferme les rideaux. Il se retourne et nous voyons le visage de Hobbard. Clifton ne réagit bizarrement pas aussi vite qu’à son habitude et reste presque sur place. Hobbard se retourne et lui loge une balle dans le ventre. Heureusement, son gilet pare-balle repousse la balle… Une lumière violette se met à envahir la pièce, l’ambiance devient bizarrement électrique. Je rentre dans la pièce, passe à côté de Clifton qui ne réagit toujours pas et je plante un des cow-boys avec mon couteau électrique dans l’aine. Il s’évanouit. Efficace ce petit couteau, pénible à recharger, mais efficace… Hobbard tire trois balles sur Clifton, dont une qui lui érafle la tête. Heureusement, sans trop de gravité. Une balle touche Hobbard au travers du rideau. Sans doute le Doc qui nous soutient de loin. Je traverse la pièce et agrippe Hobbard. Au passage, je vois un mec qui dégage une aura violacée, ses yeux sont noirs et crépitent d’énergie.
Mais c’est quoi cette ville où on ne peut pas faire 10m sans tomber sur un magicien ???

Sans considération pour la santé d’Hobbard, il me lance des flammes qui me touchent à la poitrine. Ca brûle, c’est horrible. Puis, il recommence et me retouche encore à a poitrine. Une autre balle passe par la fenêtre et est détournée par l’aura violette…. S’il est capable de détourner les balles, ça sent vraiment mauvais. Surtout que Sarah n’est pas là pour nous aider à faire face à cette menace magique. Sortant de sa stupeur, Clifton tire enfin sur le dernier Cow-Boy et l’élimine facilement. Nous sommes donc deux contre Hobbard et un magicien qui a l’air très puissant. Je suis blessé et je ne pense pas pouvoir tenir très longtemps. Je pousse donc Hobbard par la fenêtre et je me débrouille pour tomber sur lui et amortir ma chute. Le choc est quand même important. Je pense que j’ai perdu mon couteau dans la chute. Lui semble avoir perdu ses flingues, c’est déjà ça….

Clifton après avoir éliminé le dernier cow boy se retrouve donc seul face au Magicien. Il décide de faire une retraite stratégique et d’aller l’attendre dans le couloir, où il passera forcément s’il veut partir. Le Magicien se penche à la fenêtre et prend le risque que sa magie soit repérée : il m’envoie à nouveau de jets de flamme. Je roule sur le côté pour éviter le premier. Je suis touché, mais ça reste encore supportable. Mais le Magicien persévère et envoie encore un jet de flamme. Ce coup-ci, je suis touché de plein fouet au bras gauche. J’ai l’impression que mon bras fond entièrement et je sombre dans l’inconscience. Le reste, je ne le connais que par le récit que m’en feront les autres… Cependant, ces événements évoquent quelque chose de fort en moi. Je les ai peut-être perçus malgré mon état d’inconscience.

Toujours est-il que Hobbard se relève et pénètre dans le Saloon. Sarah le suit et lui met une balle dans le dos. De nombreuses personnes voient cela. Sarah va donc être recherchée. Encore plus que maintenant. Clifton tente héroïquement sa chance et lance une volée de quatre balles sur le Magicien qui pénètre dans le couloir où Clifton lui avait tendu une embuscade. Malheureusement, l’aura violette dévie les quatre balles et le magicien lance un jet de flamme sur Clifton qui ne résiste pas et s’évanouit...

Le Doc se précipite à mon secours et vient me soigner. Contre toute attente, il semble capable de sauver mon bras. Puis le Doc se rend au chevet d’Hobbard et le stabilise. Puis il fait de même avec Clifton et lui sauve la vie…. Mon dernier souvenir est celui des trois civières de fortune qui emmènent Clifton, Hobbard et moi au même endroit pour que nous y soyons soignés… Notre convalescence va être intéressante.

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